Canon de 138 mm modèle 1893

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Canon de 138 mm modèle 1893
Image illustrative de l'article Canon de 138 mm modèle 1893
Un canon de 138 mm sur la canonnière Furieuse en 1916.
Caractéristiques de service
Type Artillerie navale
Service 1898-1945 (?)
Utilisateurs Drapeau de la France France
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Production
Année de conception 1893
Production [1]
Variantes « courte » de 30 calibres
Caractéristiques générales
Poids du canon et de l'affût 4 080 kg[1]
Longueur du canon seul 6 234 mm
Longueur en calibre 45
Longueur du canon et de l'affût 6 445 mm
Calibre 138,6 mm
Vitesse initiale 770 m/s
Portée maximale 15 000 m
Munitions Obus de 30 à 35 kg CI, APC, SAPC
Pas de rayure 42

Le canon de 138 mm modèle 1893 désigne un canon naval construit à la fin du XIXe siècle pour la Marine française. Il constitue principalement l'armement secondaire des cuirassés de la classe Charlemagne, et arme également quelques croiseurs.

Conception[modifier | modifier le code]

Utilisation[modifier | modifier le code]

Successeur du[Quoi ?], le canon de 138 mm modèle 1983 est utilisé comme artillerie secondaire sur les cuirassés Bouvet, Henri IV, et les trois de la classe Charlemagne. Le croiseur cuirassé Jeanne d'Arc en est aussi équipé, ainsi que les croiseurs protégés Guichen et Châteaurenault et ceux des classes Linois et D'Estrées, et le croiseur-aviso Kersaint[1].

Il arme également la Classe A de chaloupes-canonnières fluviales, dont un unique canon de 138 mm constitue l'armement principal[2].

Durant la Seconde Guerre mondiale, plusieurs de ces canons démontés sur des navires mis au rebut sont utilisés sur des navires auxiliaires[3].

Version courte[modifier | modifier le code]

Une version dite « courte » de ce canon est construite spécialement pour armer le croiseur protégé D'Entrecasteaux. D'une longueur de 30 calibres (au lieu de 45), (soit 4,372 mètres au lieu de 6,234 mètres, il a un poids total 3 360 kg au lieu de 4 080 kg et sa vitesse à la bouche est plus faible, de 640 mètres par seconde au lieu de 770 mètres par seconde[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Friedman 2011, p. 224.
  2. Contre-amiral Jehenne, Historique des batteries de canonniers-marins et des canonnières-fluviales, , 319 p. (lire en ligne), p. 82
  3. Campbell 1985, p. 300.
  4. Friedman 2011, p. 225.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Norman Friedman, Naval Weapons of World War One : Guns, Torpedoes, Mines and ASW Weapons of All Nations, Seaforth Publishing, [détail de l’édition]
  • (en) John Campbell, Naval Weapons of World War Two, Conway Maritime Press, [détail de l’édition]
  • (en) Roger Chesneau et Eugène M. Koleśnik, Conway's All the World's Fighting Ships (1860-1905), [détail de l’édition]
  • (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships (1906-1921), [détail de l’édition]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]