Canet (Hérault)

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Canet
Canet (Hérault)
Centre-ville
Blason de Canet
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes du Clermontais
Maire
Mandat
Claude Revel
2020-2026
Code postal 34800
Code commune 34051
Démographie
Gentilé Canétois
Population
municipale
3 570 hab. (2021 en augmentation de 1,94 % par rapport à 2015)
Densité 488 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 36′ 06″ nord, 3° 29′ 26″ est
Altitude Min. 23 m
Max. 57 m
Superficie 7,32 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Canet
(ville isolée)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clermont-l'Hérault
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Canet
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Canet
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Canet

Canet [ka.ne] (en occitan : [ka.'net]) est une commune française située dans le département de l'Hérault, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Hérault, la Lergue, le Garel, le ruisseau de Lussac, le ruisseau du Lieutre et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « gorges de l'Hérault ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Canet est une commune rurale qui compte 3 570 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Canet et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Canétois ou Canétoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Aspiran, Brignac, Clermont-l'Hérault, Nébian, Le Pouget, Pouzols, Saint-André-de-Sangonis et Tressan.

Au bord du fleuve Hérault, elle est située à environ 6 km de Clermont-l'Hérault.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 679 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 2,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-André-de-Sangonis à 5,44 km à vol d'oiseau[3], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 652,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats :, entaillent un massif calcaire vierge de grandes infrastructures dont les habitats forestiers (forêt de Pins de Salzman et chênaie verte) et rupicoles sont bien conservés. La pinède de Pins de Salzmann de Saint-Guilhem-le-Désert est une souche pure et classée comme porte-graines par les services forestiers. Il s'agit d'une forêt développée sur des roches dolomitiques[8], d'une superficie de 21 736 ha, entaillent un massif calcaire vierge de grandes infrastructures dont les habitats forestiers (forêt de Pins de Salzman et chênaie verte) et rupicoles sont bien conservés. La pinède de Pins de Salzmann de Saint-Guilhem-le-Désert est une souche pure et classée comme porte-graines par les services forestiers. Il s'agit d'une forêt développée sur des roches dolomitiques[9].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[10] : la « rivière de l'Hérault de Gignac à Canet » (317 ha), couvrant 8 communes du département[11] et la « vallée de la Lergue » (225 ha), couvrant 8 communes du département[12] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[10] : le « cours moyen de l'Hérault et de la Lergue » (976 ha), couvrant 22 communes du département[13].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Canet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[I 1],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Canet, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 3 570 habitants en 2021, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (61,4 %), zones urbanisées (22,2 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), eaux continentales[Note 6] (4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,2 %), forêts (0,2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Canet est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Hérault et la Lergue. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1996, 1997, 2003, 2011, 2014, 2016 et 2019[19],[17].

Canet est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 7],[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Canet.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 427 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 427 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].

La commune est en outre située en aval du Barrage du Salagou, un ouvrage de classe A[Note 8] sur le Salagou, mis en service en 1968 et disposant d'une retenue de 102 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[25].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La commune a été connue sous les variantes : Canetum (884), in Canneto (vers 1070), de Caneto (1162), termini de Cannet (1185), ad Canetum (1195), de Caneto (1203), ecclesia S. Martini de Caneto (1252), au chasteau de Canet (1584), Cannet (1622), Canet (1626).

Le nom vient du latin cannetum qui devient en occitan canet, au sens de « lieu planté de roseaux »[26].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le site originel de Canet se situait plus près du fleuve, à l'emplacement actuel de la tour Saint-Martin (ancienne église du XIIIe siècle), à côté de laquelle fut construit un château aujourd'hui disparu. (Référence nécessaire).

À cause des inondations de l'Hérault, les habitants ont reconstruit le village plus à l'écart du cours d'eau, à l'intérieur de murailles. Actuellement, cet emplacement correspond au vieux village aux rues étroites.

Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire » en floréal an II[27].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1947 mars 1959 Elie Lecou    
Yves Salasc[28] DVG Maire honoraire
[29] En cours
(au 18 mai 2020)
Claude Revel UMPLR Viticulteur
Président de la CC du Clermontais (2020 → )
Réélu en 1995, 2001, 2008, 2014 et 2020

Jumelages[modifier | modifier le code]

Canet est jumelée avec :

Démographie[modifier | modifier le code]

Au dernier recensement, la commune comptait 3570 habitants.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6686807479191 0031 0088759481 009
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0211 1021 0961 0841 044799807925941
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0039919279291 003989950866818
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9601 0221 0611 2061 4021 5982 8683 3613 511
2021 - - - - - - - -
3 570--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 1 355 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 3 553 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 750 [I 7] (20 330  dans le département[I 8]). 43 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (45,8 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 10,7 % 10,4 % 11,1 %
Département[I 10] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 091 personnes, parmi lesquelles on compte 75,3 % d'actifs (64,2 % ayant un emploi et 11,1 % de chômeurs) et 24,7 % d'inactifs[Note 11],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 477 emplois en 2018, contre 430 en 2013 et 359 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 360, soit un indicateur de concentration d'emploi de 35,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,8 %[I 13].

Sur ces 1 360 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 310 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 89,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3 % les transports en commun, 4,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

250 établissements[Note 12] sont implantés à Canet au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 250 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
13 5,2 % (6,7 %)
Construction 60 24 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
65 26 % (28 %)
Information et communication 3 1,2 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 3 1,2 % (3,2 %)
Activités immobilières 10 4 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
32 12,8 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
42 16,8 % (14,2 %)
Autres activités de services 22 8,8 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26 % du nombre total d'établissements de la commune (65 sur les 250 entreprises implantées à Canet), contre 28 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[32] :

  • Camping Les Rivieres, terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs (650 k€)
  • La Riviere, terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs (346 k€)
  • Ecs France, location de terrains et d'autres biens immobiliers (299 k€)
  • SARL Boulangerie Patisserie Reverbel, boulangerie et boulangerie-pâtisserie (251 k€)
  • Les Services Bretons, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (142 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[33]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 122 96 39 37
SAU[Note 15] (ha) 708 717 405 435

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 122 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 96 en 2000 puis à 39 en 2010[35] et enfin à 37 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 70 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[36],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 708 ha en 1988 à 435 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 6 à 12 ha[35].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

à supprimer car non pertinent
Vue générale de Mas Canet (commune de Mérifons) (1903).

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Ancienne église Saint-Martin de Canet, abandonnée en 1761. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[37].
  • Église Notre-Dame-de-Bethléem de Canet ou Église Assomption de Notre-Dame de Canet, anciennement église des dominicains. Le chœur est construit en 1636. Le clocher date de 1838. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[38]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[38].
  • Tours des anciens remparts.
  • Pont suspendu sur l'Hérault.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • François-Joseph Fulcrand (1875-1959), capitaine qui a participé à la création de la télégraphie sans fil.
  • René Caylus, cigale d'argent c'est-à-dire maître d'œuvre du Félibrige.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Canet

Les armes de Canet se blasonnent ainsi : D'azur semé de joncs d'or, à un mur crénelé d'argent brochant, mouvant de la pointe, maçonné de sable et chargé d'une épée haute de sable[39].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Blanc 1979] José Blanc, « Les épidémies à Canet », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, no 13,‎
  • [Blanc-1 1986] José Blanc, « Canet : le bac (première partie) », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, nos 40-41,‎ , p. 8-11
  • [Blanc-2 1986] José Blanc, « Canet : le bac (deuxième partie) », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, nos 39-40,‎ , p. 8-11
  • [Blanc 1978] José Blanc, « Canet : Canet au moyen âge », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, no 10,‎ , p. 16-17
  • [Blanc 1980] José Blanc, « Histoire et folklore de notre région : Canet », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, no 18,‎ , p. 4-7
  • [Boyer 2009] Hubert Boyer, Canet d'Hérault : à travers ses noms de lieux, Millau, Hubert Boyer, , 103 p.
  • [Luthard 1913] Maurice Luthard, « Le protestantisme dans quelques communautés du Bas-Languedoc : Canet (Hérault) (1607-1873) », Société de l'Histoire du Protestantisme Français : Bulletin, 5e série, t. 11,‎ , p. 109-128 (lire en ligne)
  • [Mentor 1994] Gustave Mentor de Coolman, « La tour d'horloge de Canet », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, nos 70-72,‎ , p. 68-73
  • [Mentor 1996] Gustave Mentor de Coolman, « Tour d'horloge de Canet », Cahiers d'Arts et traditions rurales, no 2,‎ , p. 129-137
  • [Mentor 1994] Gustave Mentor de Coolman, Histoire moderne de Canet du XVIIe au XXe siècle, Gignac, Bibliothèque 42, coll. « Racines », , 190 p.
  • [Vabre 1917] Louis Vabre, Canet-l'Hérault, Béziers, Impr. Jeanne d'Arc, , 221 p.

Fonds d'archives[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[7].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  8. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[24].
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[34].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

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Autres sources[modifier | modifier le code]

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