Canavalia rosea
Règne | Plantae |
---|---|
Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Sous-classe | Rosidae |
Ordre | Fabales |
Famille | Fabaceae |
Genre | Canavalia |
- Canavalia marítima
- Canavalia lineata
Ordre | Fabales |
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Famille | Fabaceae |
Sous-famille | Faboideae |
Canavalia rosea, nommé le Pois-bord-de-mer (Pwa bod lanmey en créole), Vonvon, Pois-cabrit aux Antilles françaises, est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Fabaceae. C'est une liane rampante des hauts de plage des régions tropicales et subtropicales.
Il est appelé Patate-cochon à La Réunion et Cocorico à l’île Maurice.
En Guyane française, il est appelé Haricot de plage ou Patate lance .
Synonymes
[modifier | modifier le code]- Canavalia lineata auct. non (Thunb.) DC.
- Canavalia maritima Thouars
Description[1]
[modifier | modifier le code]C’est une liane rampante, robuste dont les rameaux peuvent atteindre 10 m de long.
Les feuilles de 9-25 cm de long, trifoliolées, sont caractéristiques de l’espèce par des folioles obovale-circulaires, de 4-12 × 4-9 cm, assez crassulenscentes à coriaces, lâchement pubescentes sur les deux faces, à l’apex arrondi parfois légèrement émarginé.
Les inflorescences longues de 15-40 cm, axillaires, racémiques, portent des fleurs roses à pourpres. Le calice long de 10-13 mm, à pubescence blanchâtre, porte des lèvres supérieures arrondies, beaucoup plus courtes que le tube. L’étendard (pétale supérieur) de 25-30 mm, rose, porte deux oreillettes vertes à la base. La floraison s’étale sur toute l’année.
La gousse de 10-15 × 2,5-3 cm, droite ou légèrement courbée, contient environ 6-10 graines ellipsoïdes.
-
Feuille.
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Inflorescence.
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Graines (collection du MHNT).
Écologie
[modifier | modifier le code]Le pois-bord-de-mer est une plante commune des hauts de plage, avec Ipomoea pes-caprae. On le trouve partout dans les régions tropicales et subtropicales.
Il porte sur ses racines des nodules contenant des bactéries rhizobiums, hautement tolérantes aux habitats fortement salins.
Utilisation
[modifier | modifier le code]Les Canavalia contiennent de nombreux toxiques : lectines, cyanides, alcaloïdes. Les graines sont comestibles[2].
On ne connait pas d'usage alimentaire de C. rosea dans les Amériques.
En Malaisie, les fleurs seraient consommées[3]
Références
[modifier | modifier le code]- Jacques Fournet, Flore illustrée des phanérogames de Guadeloupe et de Martinique, Gondwana éditions, Cirad,
- Georges Cremers et Michel Hoff, Guide de la flore des bords de mer de Guyane française, IRD Editions, (ISBN 2-7099-1533-2)
- (en) Daniel F. Austin, P. Narodny Honychurch, Florida ethnobotany, CRC Press,
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Référence Madagascar Catalogue : Canavalia rosea
- (en) Référence Catalogue of Life : Canavalia rosea (Sw.) DC. (consulté le )
- (fr) Référence Tela Botanica (La Réunion) : Canavalia rosea (Sw.) DC.
- (fr) Référence Tela Botanica (Antilles) : Canavalia rosea (Sw.) DC.
- (fr) Référence INPN : Canavalia maritima Thouars, 1813 (Syn. Canavalia rosea (Sw.) DC., 1825) (TAXREF) (consulté le )
- (fr) Référence INPN : Canavalia maritima (Aubl.) Urb., 1919 (Syn. Canavalia rosea (Sw.) DC., 1825) (TAXREF) (consulté le )
- (fr + en) Référence ITIS : Canavalia rosea (Sw.) DC.
- (en) Référence JSTOR Plants : Canavalia rosea (Sw.) DC.
- (en) Référence NCBI : Canavalia rosea (taxons inclus)
- (en) Référence GRIN : espèce Canavalia rosea (Sw.) DC.