Caluire-et-Cuire

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Caluire-et-Cuire
Caluire-et-Cuire
L'ancienne maison des Frères des Écoles chrétiennes, aujourd'hui siège de la mairie de Caluire-et-Cuire.
Blason de Caluire-et-Cuire
Blason
Caluire-et-Cuire
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Métropole Métropole de Lyon
Circonscription départementale Circonscription départementale du Rhône
Arrondissement Lyon
Maire
Mandat
Philippe Cochet (LR)
2020-2026
Code postal 69300
Code commune 69034
Démographie
Gentilé Caluirards
Population
municipale
43 572 hab. (2021 en augmentation de 3,03 % par rapport à 2015)
Densité 4 170 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 47′ 43″ nord, 4° 50′ 50″ est
Altitude Min. 165 m
Max. 275 m
Superficie 10,45 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lyon
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune du pôle principal)
Élections
Métropolitaines Plateau Nord-Caluire
Localisation
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Caluire-et-Cuire
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Caluire-et-Cuire
Liens
Site web ville-caluire.fr

Caluire-et-Cuire est une commune française située dans la métropole de Lyon en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Caluirards.

Sixième ville de la métropole de Lyon en nombre d'habitants, elle est située entre la Saône et le Rhône, juste au nord de Lyon dont elle est limitrophe. Elle est issue de la réunion de Caluire et de Cuire (quartier lui-même issu de la scission de Cuire-la-Croix-Rousse), à la fin du XVIIIe siècle.

La commune est la 34e ville française de plus de 20 000 habitants en proportion de contribuables assujettis à l'ISF en 2006[1].

La ville est connue pour l'arrestation de Jean Moulin, le 21 juin 1943, dans la maison du docteur Dugoujon située au centre de la commune, mais aussi pour être la ville natale du poète oulipien Jacques Roubaud.

Géographie[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Fontaines-sur-Saône, Villeurbanne, Rillieux-la-Pape, Collonges-au-Mont-d'Or et Lyon.

Localisation[modifier | modifier le code]

Située dans la banlieue nord de Lyon, la ville s'étend en grande partie sur le prolongement du plateau de La Croix-Rousse, entre Rhône et Saône.

Quartiers[modifier | modifier le code]

Du point de vue de la municipalité[2], Caluire-et-Cuire compte huit quartiers, répertoriés dans le tableau ci-dessous. L'INSEE utilise une cartographie différente[Note 1] des quartiers de la ville basée sur l'utilisation de zones cadastrales[3] formant eux-mêmes sept quartiers nommés Cuire, Margnolles, Montessuy, Le Bourg, Le Vernay, Vassieux - Crépieux et Saint-Clair.

Nom du quartier[2] Population indicative en 1999
(selon le découpage municipal)
Le Bourg environ 2 500 habitants.
Vassieux environ 5 000 habitants.
Cuire-le-Bas environ 2 500 habitants.
Cuire-le-Haut environ 8 000 habitants.
Saint-Clair environ 2 500 habitants.
Le Vernay environ 6 000 habitants.
Montessuy environ 12 000 habitants.
Bissardon environ 2 000 habitants.
Les huit quartiers de Caluire-et-Cuire.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Dans le sens des aiguilles d'une montre, la ville est bordée au nord-est par Fontaines-sur-Saône et Rillieux-la-Pape, au sud-est par le Rhône qui marque la limite avec Villeurbanne et le 6e arrondissement de Lyon, au sud-ouest par le 4e arrondissement de Lyon et enfin au nord-ouest, par la Saône qui marque la limite avec le 9e arrondissement de Lyon et Collonges-au-Mont-d'Or. Elle s'étend sur une surface totale de 10,45 km2, soit 1 045 hectares[4]. L'altitude de la ville varie de 165 mètres pour le niveau le plus bas à 275 mètres pour le point culminant, avec une moyenne de 220 mètres[5].

Le plateau est à l'emplacement d'une ancienne mer, puis d'un lac. Lors de la glaciation de Riss (l’avant-dernière, soit entre -300 000 à -120 000 ans environ) l'immense glacier du Rhône recouvre le site et en se retirant, laisse des sédiments contenant des blocs, des cailloutis, argile et sables. Un des vestiges de cette époque est le Gros Caillou à Lyon.

Lors de la construction du tunnel ferroviaire reliant les gares de Saint-Clair et Collonges pour la ligne Lyon-Paris entre 1887 et 1889, la composition du sol est révélée: d'origine glaciaire, grès, graviers, blocs de roche, argile, lignite et poudingue[a 1].

Une étude géologique démontre que le sol de la commune est constitué de boues glaciaires, limon et alluvions. La terre est riche en azote, acide phosphorique, chaux et potasse. Les terres sont caillouteuses, siliceuses et argileuses[6].

Une des hydroliennes de la centrale fluviale de Caluire-et-Cuire.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le Rhône et la Saône définissent les contours sud-est et nord-ouest de la ville. Elle est, avec Tours pour la Loire et le Cher, la seule ville française à être bordée par un fleuve et son principal affluent sans en être à la confluence.

Caluire-et-Cuire possède une centrale hydrolienne fluviale, ce qui constitue une première mondiale[7]. La ferme est composée de quatre hydroliennes, immergées dans le Rhône[8].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 829 mm, avec 9 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lyon-Bron », sur la commune de Bron à 8 km à vol d'oiseau[11], est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 820,8 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Statistiques 1991-2020 et records LYON-BRON (69) - alt : 202m, lat : 45°43'16"N, lon : 4°56'57"E
Records établis sur la période du 01-09-1920 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,1 1,4 4,2 7,2 11,2 15 17 16,6 12,8 9,6 4,9 2 8,6
Température moyenne (°C) 4,1 5,2 9 12,3 16,3 20,3 22,6 22,3 17,9 13,7 8,1 4,8 13
Température maximale moyenne (°C) 7,1 9 13,8 17,4 21,5 25,6 28,2 28 23,1 17,7 11,4 7,7 17,5
Record de froid (°C)
date du record
−23
23.01.1963
−22,5
14.02.1929
−10,5
07.03.1971
−4,4
10.04.1949
−3,8
01.05.1938
2,3
01.06.1959
6,1
07.07.1962
4,6
25.08.1940
0,2
24.09.1928
−4,5
31.10.1950
−9,4
30.11.1925
−24,6
22.12.1938
−24,6
1938
Record de chaleur (°C)
date du record
19,1
10.01.15
21,9
25.02.21
26
31.03.21
30,1
16.04.1949
34,2
16.05.1945
38,4
27.06.19
40,4
24.07.19
41,4
24.08.23
35,8
05.09.1949
30,6
09.10.23
23
02.11.1924
20,2
18.12.1989
41,4
2023
Ensoleillement (h) 711 1 024 1 737 1 977 2 238 2 565 2 881 2 631 2 041 1 314 789 587 20 495
Précipitations (mm) 49,8 41,6 49,4 68,9 80,9 74,1 67,4 65,5 82,5 99,8 87,2 53,7 820,8
Source : « Fiche 69029001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Transports routiers[modifier | modifier le code]

La commune est desservie au sud par le boulevard périphérique de Lyon (passant par le tunnel de Caluire), permettant de rejoindre rapidement les autoroutes A43 et A42 sans échangeur, puis l'A6 au travers d'un péage[15]. Les routes départementales D433, D483, D46, D48, D48E et D1 traversent la ville.

Transports ferroviaires[modifier | modifier le code]

L' ancienne gare de Lyon-Saint-Clair.

Caluire-et-Cuire possédait par le passé plusieurs gares, notamment sur la ligne Lyon-Croix-Rousse - Trévoux aujourd'hui neutralisée et déferrée entre Lyon et la gare de Sathonay - Rillieux. Toutes les gares et haltes situées sur ce tronçon ont été détruites. Par contre, les quais direction Lyon des anciennes gares de Caluire et du Vernay sont encore visibles, tout comme de nombreux ouvrages d'art (pont et déblais…) et la maison du garde-barrière au chemin de Crépieux.

La gare de Lyon-Saint-Clair est située à la jonction de la ligne de Lyon-Perrache à Genève (frontière), de la ligne de Lyon-Saint-Clair à Bourg-en-Bresse et de la ligne de Collonges - Fontaines à Lyon-Guillotière. Elle se trouve à 4 km au nord de la gare de Lyon-Part-Dieu et 3 km de l'ancienne gare des Brotteaux. L'arrivée du TGV à Lyon en 1981 met un terme à son utilisation ; en effet, la LGV Sud-Est se raccorde au réseau classique à Sathonay, et les TGV utilisent la ligne via Saint-Clair pour rejoindre la gare de Lyon-Part-Dieu, sans s'y arrêter. Les omnibus n'ont plus d'arrêts dans cette gare.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Métro[modifier | modifier le code]
Le métro à Caluire-et-Cuire.

Cuire est le terminus de la ligne C du métro de Lyon qui dessert la Croix-Rousse et le nord de la presqu'île de Lyon.

Trolleybus et autobus[modifier | modifier le code]

On retrouve des lignes majeures comme la ligne de trolleybus C1 crée en 2006 et prolongée à Caluire le 20 janvier 2011, elle permet un accès rapide à la Cité Internationale, au parc de la Tête d'Or et à la gare de Lyon-Part-Dieu, tandis que la ligne de trolleybus C2 relie la gare de Lyon-Part-Dieu à Rillieux-la-Pape, avec certains tronçons en commun avec la ligne C1, comme la montée des Soldats. La ligne C5, ligne de bus reliant les Cordeliers à Rillieux-la-Pape, dessert le square Brosset et Vassieux sans monter sur le plateau sur la commune, elle n'y monte qu'à partir de Rillieux-la-Pape. La ligne de trolleybus C13 relie le quartier de Montessuy à Grange Blanche en passant par la Croix-Rousse, l'Hôtel de Ville de Lyon et la Part-Dieu.

On retrouve ensuite des lignes complémentaires comme la ligne 9, qui relie les Cordeliers à Sathonay-Camp en passant par Saint-Clair et le Vernay, la ligne 33, qui relie la Croix-Rousse à Rillieux-la-Pape en desservant le centre de la commune et l'hôtel de ville tout comme la ligne 38 qui relie la gare de Lyon-Part-Dieu au cimetière de Caluire en desservant le quartier du Bourg, Cuire et la montée de la Boucle, avec un tracé commun à la ligne 33 dans le bourg. Sur les quais de Saône on retrouve la ligne 40, ligne de bus reliant la place Bellecour de Lyon à Neuville-sur-Saône, et la ligne 70 qui relie la gare de Lyon-Part-Dieu à Neuville-sur-Saône en desservant la montée des Soldats, le centre commercial et le quartier du Vernay puis qui utilie le même trajet que le 40 jusqu'à Neuville. Sur le plateau, on trouve aussi la ligne 77, ligne desservant certaines communes rurales du nord de l'agglomération au départ de la place Gutenberg dans le quartier de Montessuy.

Deux lignes spécifiques desservent aussi la commune : Une navette « Soyeuse », la ligne S5, interne à la commune, passant notamment par la station Cuire et une ligne « Zone industrielle » la ligne Zi4, reliant Vaulx-en-Velin au centre commercial Caluire 2 en desservant la zone Perica, partagée avec Rillieux-la-Pape, et empruntant l'A46N et la Rocade Est.

Vélo'v[modifier | modifier le code]

La station Vélo'v 11001 au métro Cuire.

La station Vélo'v 11001 Gare de Cuire est située à proximité de la station Cuire, quartier Cuire-le-Haut[16]. Une autre station, la station 11002 Saint-Clair est située sur le cours Aristide-Briand à Saint-Clair[17].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Caluire-et-Cuire est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[18],[19],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[21] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[22],[23].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[24],[25].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (86,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (74,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (63,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (13,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,4 %), eaux continentales[Note 4] (7,3 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement[modifier | modifier le code]

En 2008, le nombre total de logements dans la commune était de 20 203. Parmi ces logements, 93,6 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 5,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 15,7 % d'entre eux, des maisons individuelles et pour 83,9 % des appartements. La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 54,7 %[27].

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

La ville participe à la préservation de l'environnement et l'urbanisation en aménageant des espaces verts[28], évoluant selon les directives du plan local d'urbanisme du Grand Lyon[29]. La ville est aussi concernée par le schéma de cohérence territoriale visant à étudier les prévisions en matière d'urbanisme pour 2030 de l'agglomération lyonnaise[30].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le bourg de Caluire au début du XXe siècle.

Le nom officiel de la commune est Caluire-et-Cuire, mais elle est souvent appelée simplement Caluire[réf. souhaitée].

La racine Cal pourrait venir de la racine pré-gauloise kal ou kla désignant pierre, rocher[31]. Le terme gaulois calio vient du pré-indo-européen kala ou karra signifiant lui aussi pierre[32].

Selon l'historienne caluirarde Maryannick Lavigne-Louis, Caluire viendrait du mot couloire[Quoi ?], avec le sens de « rigole, canal d'irrigation », dérivé du latin colare « couler »[33].

Selon l'historien Éric Vial, le nom du quartier « Vernay » viendrait du radical celtique verno désignant l'aulne, celui de « Vassieux » provenant du latin vacivus signifiant vide[34].

Cuire serait dérivé du mot cuer désignant « qui reste en dernier » du latin cordus[35]

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Comme l'atteste le Gros Caillou du quartier lyonnais Croix-Rousse voisin, la région était un immense glacier ; des défenses de mammouths ont été retrouvées sur le territoire de la Grille à Caluire[36] ou dans les proches carrières de Sathonay[37].

Époque gallo-romaine[modifier | modifier le code]

À l'époque de la conquête des Gaules, des colons militaires romains s'installent sur les territoires avoisinant Lugdunum. Selon une tradition ancrée dans les sources, les noms « Caluire » et « Cuire » proviendraient de noms de colons romains installés sur place : Calvirius et Curius[d 1],[38],[39]. Toutefois, comme déjà dit et selon historienne caluirarde Maryannick Lavigne-Louis, Caluire viendrait du mot couloire , avec le sens de « rigole, canal d'irrigation » sans lien avec des patronymes romains ou latins.

Le territoire est traversé par une voie romaine, issue du réseau en étoile mis en place par Marcus Vipsanius Agrippa autour de Lugdunum, la voie du Rhin, dans le sillage de l'actuelle rue de Cuire[40]. Une autre voie est supposée le long de la rive droite du Rhône, longeant les balmes en direction de Miribel[40],[d 1]. Elle peut être liée à un réseau de galeries, appelées Sarrasinières[41], longtemps associées aux aqueducs antiques de Lyon[42].

Le lieu de la bataille de Lugdunum en 197 entre l'usurpateur Clodius Albinus et Septime Sévère a pu se tenir au lieu-dit Les Vieux Fossés[40],[d 1]. Cependant les traces de l'occupation romaine sur le territoire sont peu nombreuses compte tenu de sa proximité avec la capitale des Gaules. On recense toutefois un fragment de dédicace provenant du Sanctuaire fédéral des Trois Gaules localisé sur les pentes de La Croix-Rousse[40], transporté à Cuire au XVIe siècle, des tegulae au chemin de la Combe accompagnées de plusieurs squelettes, peut-être du haut Moyen Âge[40], ainsi qu'une nécropole gallo-romaine à Crépieux comportant quarante-cinq tombes anépigraphes[40].

Moyen Âge et Renaissance[modifier | modifier le code]

Le château de Cuire en 2011.

Au Moyen Âge, Cuire dépend juridiquement de l'abbaye d'Ainay. Cette possession est officialisée par un document établi par le pape Innocent IV en 1250[d 1].

Au XIVe siècle, Jean II de la Palud, abbé d'Ainay[43], fait construire un château sur un rocher dominant la Saône. En 1573, Cuyres est un « petit village contenant environ six maisons »[44].

De son côté, le bourg de Caluire était divisé en deux, les actuels quartiers de Cuire et Bissardon appartenaient au Franc-Lyonnais, alors que Vassieux et Saint-Clair à la Bresse. Le premier côté dépendait de la paroisse de Saint-Rambert ; les morts devaient y être inhumés, et la traversée de la Saône rendait les processions difficiles.

Cuire et une partie de Caluire font partie à partir du XVe siècle du Franc-Lyonnais, petit pays établi entre la Bresse, la Dombes et Lyon.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Extrait d'une carte des années 1600 montrant Caluire sous le nom de « Caloire ».

Le 17 janvier 1601, par le traité de Lyon, Henri IV annexe la Bresse à la France : Caluire est désormais entièrement française.

Le 22 mars 1578, Nicolas de Lange, conseiller du roi, lieutenant-général en la sénéchaussée et siège présidial de Lyon, est reconnu seigneur de Cuire. Il achète ce titre pour la somme de 4 700 livres[d 2]. Lorsque Lyon adhère à la Ligue en 1589, Nicolas de Lange, fidèle à ses convictions et la royauté abandonne son château et fuit Lyon ; son exil durera jusqu'au 8 février 1594, reprenant ainsi ses biens avec l'appui de son gendre Balthazar de Villars. Nicolas de Lange décède le 4 avril 1606. Il lègue son domaine à l'une de ses quatre filles, Éléonore.

Louis du Plessis autorise la construction à la demande du peuple en 1650 de l'église Immaculée-Conception à Caluire.

Arnaud de Lange, chevalier, baron de Villemenant, est le fils d'Éléonore. Il hérite de celle-ci le domaine de Cuire en 1664. Il eut deux fils, Nicolas et Humbert ; ce-dernier hérita à son tour de la seigneurie jusqu'au 6 février 1694, où il dut s'en séparer à cause de difficultés financières. Une décision du tribunal de Conservation de Lyon ordonna que Guillaume de Sève en obtienne la propriété[d 2].

Marie de Rochebonne, née Marie de Sève, est la fille de Pierre de Sève, fils de Guillaume. Elle hérite du domaine le 21 septembre 1708, devenant châtelaine à 20 ans. En 1709, elle épouse Louis de Châteauneuf, marquis de Rochebonne. Ce-dernier est mobilisé par le roi sur la guerre au nord de la France ; il mourut sur le champ de bataille cette même année, laissant Madame de Rochebonne veuve jusqu'à son décès le 16 août 1746.

Né à Lyon le 15 janvier 1713, Simon-Claude Boulard de Gatellier, secrétaire du roi, acquiert les terres et la seigneurie de Cuire le 17 avril 1766[d 2]. Il est le dernier seigneur de Cuire-La Croix-Rousse

L'édit royal de 1787 ordonnant la création d'une assemblée provinciale oblige Cuire à abandonner ses privilèges. Le premier corps municipal de Cuire-la-Croix-Rousse est voté le 24 février 1788 et comporte neuf membres élus au suffrage censitaire et trois membres de droit, le seigneur, le curé et le syndic[d 2].

La Révolution française[modifier | modifier le code]

Le 11 novembre 1790, une décision du conseil général du Rhône arrête que la commune de Cuire dépendait de la Croix-Rousse en tant que quartier[b 1].

Le 14 novembre 1790, une délégation d'habitants de Cuire s'entretient avec Caluire pour proposer une unification. Le conseil de district prononce la séparation de Cuire de la Croix-Rousse le 7 octobre 1791. La commune de Caluire-et-Cuire a ainsi été créée en 1790, mais officiellement en 1797[45], par fusion de la commune de Caluire et du quartier de Cuire, lui-même détaché de l'ancienne commune de Cuire-la-Croix-Rousse.

Durant les évènements du siège de Lyon, en 1793, Caluire joue le rôle de bourg de soutien à l'armée conventionnelle. Cuire, par contre, connait de nombreux combats, notamment les 22, 23 et 24 août 1793, quand les troupes du général Dumay attaquent les forces lyonnaises[b 2]. Après la défaite de Lyon, les exactions des armées révolutionnaires se conjuguent à la chasse aux contre-révolutionnaires. Une prison pour ces derniers est constituée à Caluire. Le nom de Caluire est supprimé pour être remplacé par celui de Scévola, nom d'un héros romain[b 3],[46]. La municipalité décidé de reprendre son ancien nom peu après, le 19 mars 1794[d 3].

De la Révolution à 1940[modifier | modifier le code]

La montée des soldats en 1907.

Durant la guerre de 1814, des combats ont lieu entre les forces autrichiennes menées par le comte de Bubna et des forces locales composée de la garde nationale et de paysans armés sur le moment. Rapidement aidé du 79e régiment d'infanterie de ligne dirigé par le général Gay, les lyonnais tiennent leurs positions, mais Caluire subit l'occupation des Autrichiens[d 4].

À la suite des invasions de Lyon par les troupes autrichiennes en 1814, le maréchal de camp Rohault de Fleury est nommé « Commandant supérieur des travaux de défense de Lyon » en 1830 et constate que la ville ne possède pas assez de fortifications[e 1].

Il commence alors la construction de la première ceinture de Lyon, et plus particulièrement les forts de Caluire, placé côté Saône, et Montessuy côté Rhône en 1831. Il fallut dix-neuf ans pour achever la construction de ces édifices et cinq de plus pour construire l'enceinte les reliant.

La montée Castellane en 1922.
Plaque commémorative de la montée des soldats.

Fait général de division par la République de 1848, puis Maréchal de France en 1852 par Napoléon III en récompense de son soutien pour le maintien de l'ordre dans la région lyonnaise lors du coup d'état, Boniface de Castellane dirige sur Caluire les travaux de construction de deux principales voies de la ville[47] :

  • la Montée des soldats, construite de 1855 à 1858, offrant le passage en direction du Rhône ;
  • la Montée Saint-Boniface, devenue par la suite Chemin des soldats puis Montée Castellane[a 2] permet l'accès à la Saône[d 5].
Caluire disposa d'une ligne de l'ancien tramway de Lyon dès 1895.
On voit ici une rame de la Compagnie du Tramway de Caluire au terminus des Marronniers.
La gare du Vernay en 1913.

En 1862, la ligne de chemin de fer Croix-Rousse - Sathonay est terminée[48]. Cette ligne surnommée « La Galoche » traversait le territoire de Caluire-en-Cuire en utilisant notamment l'actuel tracé de la voie de la Dombes.

Le fort de Caluire.
Cuire-le-Bas en 1870.

En 1870, la proclamation de la République le 4 septembre et la constitution d'une municipalité républicaine et anticléricale à Lyon est rapidement suivi à Caluire. Le 18 septembre, un nouveau conseil municipal est élu et l'une de ses premières décisions est l'expulsion des religieux de l'établissement des frères ignorantins. Les biens qui s'y trouvent sont vendus, ainsi que le bâtiment lui-même. L'année suivante, le préfet du Rhône ordonne la restitution du bâtiment à l'ordre et un tribunal condamne Caluire a dédommager l'établissement. Après de nombreux démêlés, c'est finalement le Ministère de l'intérieur qui verse l'indemnité[d 6].

Cette somme est utilisée par l'ordre pour construire la chapelle Saint-Joseph en 1885, réalisée par Louis Sainte-Marie-Perrin et dont les vitraux sont signés par Lucien Bégule[d 6]. L'établissement est mis à la disposition de l'armée pour devenir un hôpital en 1914.

Le fort de Caluire est démoli en 1933 pour construire l'actuel stade Henri-Cochet. Du fort de Montessuy ne subsiste que la caserne, accueillant diverses associations sportives[e 2].

La conclusion des accords de Munich fin septembre 1938 suscite un soulagement et une joie profonde : le conseil municipal attribue le nom de Neville-Chamberlain à une des rues de la ville dans les jours qui suivent[49].

Les habitants de Cuire sont enterrés dans le cimetière du château de Cuire jusqu'en 1823. Il est alors fermé et les habitants sont enterrés dans celui de Caluire jusqu'à l'ouverture du nouveau cimetière en haut de la montée de la Rochette en 1833. La vente de concessions se termine en 1940. On y trouve en particulier la tombe de Pierre Brunier (1837-1919), maire de 1880 à 1886 et de 1892 à 1919[50].

De 1940 à nos jours[modifier | modifier le code]

L'activité principale de la commune en 1940 est maraîchère, Caluire est notamment réputée pour sa culture des choux et salades[51]. L'utilisation d'un procédé d'épandage par inondation à base de gandouze, terme local désignant les matières contenues dans les fosses d'aisance, aujourd'hui disparue[b 4].

La commune subit les débuts de la Seconde Guerre mondiale en 1940, lorsque l'armée allemande atteint les portes de la ville le 19 juin 1940 à 14 h[b 5]. Les combustibles étaient aussi une denrée rare ; la mairie fit abattre les arbres morts de la ville pour constituer un stock de bois. Une partie de cette réserve sera distribuée en 1941 aux agriculteurs afin de chauffer les locaux contenant les pommes de terre de la prochaine récolte. Des bons de charbon sont distribués avec parcimonie, la population est alors contrainte d'utiliser d'autres combustibles tels que la tourbe ou le lignite.

La commune sera victime de bombardements alliés le 27 juillet 1944, où un avion en avarie dut larguer sa cargaison explosive aléatoirement, et le 6 août 1944 visant les usines de Saint-Rambert et de la gare de Vaise, faisant 11 victimes civiles caluirardes.

Le 2 septembre 1944, l'occupant détruit les ponts Poincaré, de l'Île Barbe et de Collonges. Caluire est finalement libérée de l’occupation allemande le 3 septembre 1944.

Hommage au capitaine Curvat-Vallin du camp Didier à Caluire-et-Cuire.

Caluire était un lieu important dans la résistance française, de par son attachement au Camp Didier et l'installation de plusieurs postes de radio dans les foyers en raison de la qualité des messages transmis par les hauteurs[b 6].

À noter que Jean Gouailhardou (dont une place porte le nom à Caluire-et-Cuire), habitant de la ville, fut jusqu'à son exécution à Villeneuve, le chef du camp Didier. Marcel Julien à qui la « rue Marlien » (son nom de Résistance) rend hommage à Caluire-et-Cuire, était également un important cadre du camp Didier.

Arrestation de Jean Moulin[modifier | modifier le code]

Le 21 juin 1943, Jean Moulin est arrêté par la Gestapo, menée par Klaus Barbie, dans la maison du docteur Dugoujon alors que se tenait une réunion secrète avec plusieurs responsables de la Résistance dont André Lassagne, Albert Lacaze et Bruno Larat. La venue de René Hardy à la réunion alors qu'il n'y est pas convoqué a amené nombre de résistants à suspecter ce dernier d'avoir par sa présence indiqué à Klaus Barbie le lieu précis de cette réunion secrète. Après avoir été identifié et interrogé par le chef de la Gestapo Klaus Barbie à la prison Montluc de Lyon, Jean Moulin est transféré à la Gestapo de Paris où il est torturé. Il meurt le 8 juillet 1943 en gare de Metz, dans le train Paris-Berlin qui le conduisait en Allemagne pour y être interrogé.

L'école primaire publique d'Application Jean-Moulin se trouve non loin du lieu de l'arrestation.

Arrestation d'Hélène et Victor Basch[modifier | modifier le code]

Inquiétés dès les débuts de l'occupation Victor Basch et son épouse fuient en zone libre, en 1940, et s'installent dans le quartier de Saint-Clair à Caluire-et-Cuire, au 116, Grande-rue-Saint-Clair.

En janvier 1944, la milice de Lyon, dirigée par Paul Touvier repère[52] Victor Basch à Caluire-et-Cuire. Le 10 janvier 1944, accompagné d'une dizaine de miliciens (en particulier Lécussan, le chef régional de la milice) et du Lieutenant Moritz de la Gestapo, il participe[52] lui-même à l'arrestation de Victor Basch et de son épouse Hélène, âgée de 79 ans, qui refuse[52] de le laisser. Lécussan accompagnés d'autres miliciens (notamment Gonnet) et de Moritz, conduira alors le couple à Neyron dans l'Ain où Victor et Hélène Basch seront abattus[52] de plusieurs coups de feu, le soir même.

L'école primaire publique Victor-Basch se trouve à proximité du lieu de l'arrestation. Hélène et Victor Basch sont inhumés à la nécropole nationale de la Doua à Villeurbanne.

Après-guerre à nos jours[modifier | modifier le code]

Le projet de construction d'un casino a été proposé au conseil municipal d'octobre 1948, faisant percevoir à la commune 5 % des recettes brutes de jeu ; le projet avorta[b 7].

En janvier 1955, une crue de la Saône[53] atteint 109 résidences.

La ligne C du métro de Lyon relie désormais Lyon à Caluire-et-Cuire le 8 décembre 1984.

En juin 1973, le truand Jean Augé, importante figure du milieu lyonnais du début des années 1960, est abattu à Caluire-et-Cuire[54]. L'acteur Olivier Rabourdin a interprété son personnage dans le téléfilm sorti en 2005, S.A.C., des hommes dans l'ombre de Thomas Vincent.

Le 29 octobre 1980, l'Affiche rouge, groupe armé issu d'Action directe, braque un convoyage de fonds à Caluire-et-Cuire : le braquage fera une victime, le convoyeur Henri Delrieu, une des quatre victimes de l'Affiche rouge durant sa période d'activité.

La communauté urbaine de Lyon disparaît le , et laisse place à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Depuis la Seconde Guerre mondiale, la ville a toujours été administrée par la Droite.

Cette tendance semble s'être confirmée lors de l'élection présidentielle française de 2007[55], élections dont le premier tour a vu majoritairement les suffrages se placer sur les deux principaux candidats, en tête Nicolas Sarkozy avec 39,72 % (national : 31,18 %), suivi de Ségolène Royal avec 21,98 % (national : 25,87 %), puis François Bayrou avec 21,96 % et Jean-Marie Le Pen avec 7,33 %, aucun autre candidat ne dépassant 3 % des suffrages, tandis que le second tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 60,77 %, Ségolène Royal totalisant 39,23 % des suffrages.

Les résultats de l'élection présidentielle française de 2012 ont vu le premier tour donner Nicolas Sarkozy à 36,72 %, François Hollande à 25,20 %, Marine Le Pen ex-æquo avec François Bayrou à 11,27 %, Jean-Luc Mélenchon à 9,45 % et Eva Joly à 3,11 %, les autres candidats ne dépassant pas 3 % des suffrages[56], le second tour fut remporté par Nicolas Sarkozy à 55,79 % et François Hollande à 44,21 %, avec 3,98 % de votes nuls[57].

Aux élections régionales de 2015 ont vu au premier tour donner Laurent Wauquiez (LR) à 37,75 % des voix, suivi du président sortant de Rhône-Alpes Jean-Jack Queyranne (PS) à 26,79 %, Christophe Boudot (FN) à 17,24 %, Jean-Charles Kholhaas (EÉLV/ND/PG) à 7,45 %, Éric Lafond (Nous Citoyens) à 3,27% et Cécile Cukierman (PCF) à 3,10 %, les autres candidats n'ont pas obtenu des scores supérieurs à 3 % des suffrages, le second tour est remporté par Laurent Wauquiez avec 47,37 % des suffrages. Suivent Jean-Jack Queyranne à 39,37 % et Christophe Boudot à 13,27 %[58]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Conseil municipal de Caluire-et-Cuire (mandature 2020-2026).
Liste Tendance Président Effectif Statut
« Caluire-et-Cuire ensemble naturellement avec Philippe Cochet » LR Philippe Cochet 34 Majorité
« Urgence écologique et solidarités à Caluire-et-Cuire » EÉLV Xavier Gillard 5 Opposition
« Caluire au coeur » UDI Laurent Attar Bayrou 3 Opposition
« Caluire c'est possible ! » PS Fabrice Matteucci 1 Opposition

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Square Élie-Vignal (maire de 1944 à 1964) à Bissardon.
Liste des maires successifs[59]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1791 Jean Pissaret    
1791 1792 Denis Lyan    
1792 1795 François Ruby    
1802 1808 Claude-Philippe Rognon    
1808 1812 J.-B. Lagrange    
1812 1814 J.-A. Morel    
1814 1814 M. Lagrange    
1814 1830 Victor Coste    
1830 1831 Brun-Pain    
1831 1835 Joannon-Navier   Conseiller d'arrondissement[60]
1835 1848 Jouve    
1848 1849 Joannon-Navier    
1849 1852 De Bornes    
1852 1870 De Bornes (fils)    
1870 1873 Vassel    
1873 1876 Joannon    
1876 1878 François Gay    
1878 1884 Pierre Brunier    
1884 1888 Claude Moreau    
1888 1892 Louis Seyssel    
1892 1919 Pierre Brunier    
1919 1925 Pierre Terrasse    
1925 1929 Louis Dufour    
1929 1935 Jean Pellet    
1935 1944 François Peissel    
1944 1944 Louis de Poumeyrol    
1944 1964 Élie Vignal    
1965 mars 1983 Frédéric Dugoujon UDF-CDS Médecin
Député du Rhône (7e circ.) (1973 → 1981)
Conseiller général de Neuville-sur-Saône (1945 → 1982)
Conseiller général de Caluire-et-Cuire (1982 → 1994)
mars 1983 1997 Bernard Roger-Dalbert UDF Cadre commercial retraité
Conseiller général de Caluire-et-Cuire (1994 → 2008)
Vice-président du conseil général du Rhône
Officier de la Légion d'honneur[61]
Élection annulée par le Conseil d'État[62]
1997 mars 2008[63] Alain Jeannot RPR puis UMP Chef d'entreprise
Conseiller général de Caluire-et-Cuire (2008 → 2014)
Vice-président de la communauté urbaine de Lyon
mars 2008 En cours
(au 23 mai 2020)
Philippe Cochet[64] UMPLR Gérant de société
Député du Rhône (5e circ.) (2002 → 2017)
Réélu pour le mandat 2014-2020[65], puis 2020-2026[66]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Conformément à la loi du 31 décembre 1966[67], quatre communautés urbaines sont créées en France dont celle de Lyon le 1er janvier 1969, dont Caluire-et-Cuire fait partie[b 8].

Budget et fiscalité[modifier | modifier le code]

Budget 2012[modifier | modifier le code]

La dette de la commune a augmenté de 183 % entre 2000 et 2012[68] et a doublé entre 2010 et 2015[69].

Le budget 2012 est en hausse de 2 % par rapport à celui de 2011, atteignant près de 66 millions d'euros[70].

Budget municipal de Caluire-et-Cuire pour 2012
Thème Taux
Services généraux 21 %
Enseignement 12 %
Aménagement et environnement 12 %
Sport et jeunesse 10 %
Famille 9 %
Culture 9 %
Dette publique 9 %
Investissements 5 %
Sécurité 3 %
Compensation Grand Lyon 3 %
Provision 3 %
Foncier 2 %
Interventions sociales 2 %
Logement 0.5 %
Action économique 0.3 %

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

L'éclairage public consomme de moins en moins; les ampoules de 250 watts servant à l'éclairage routier sont remplacées progressivement par des ampoules 90 watts (s'abaissant à 60 watts la nuit), 125 à 45 watts pour le balisage des chaussées piétonnes. Sur certaines artères, les lampadaires sont éteints de 23 heures à 5 heures[71].

Caluire-Et-Cuire possède sa propre déchèterie dans la zone d'activités Perica, à proximité de la salle des fêtes[72].

Une collecte d'encombrants par bennes a lieu tous les mercredis dans un quartier différent de la ville[73].

Dans le cadre de la loi sur le compostage, la ville favorise l'installation de bacs (3) de composts dans les jardins d'immeubles (exemple Rue guyot) ou plus collectif (quartier de Montessuy).

Panneau d'entrée dans Caluire-et-Cuire indiquant son jumelage et ses trois fleurs au concours des villes fleuries (elle en a maintenant quatre).

Jumelages et labels[modifier | modifier le code]

La ville de Caluire-et-Cuire est jumelée avec : Drapeau de l'Italie Nichelino (Italie) depuis 2006[74].

Voir l’image vierge
Localisation de Caluire-et-Cuire et de Nichelino.

La Ville de Caluire-et-Cuire a reçu plusieurs labellisations : Ville Amie des Enfants[75] depuis 2013, Ville Amie des Aînés[76] depuis 2017, Ville prudente[77] depuis 2018, Ville active et sportive[78] en 2019. Elle a également reçu sa quatrième fleur comme Ville Fleurie[79] en 2018 et le Territoria d'or[80] en 2016, pour la mise en place de son Service civique communal.

Services et administrations publiques[modifier | modifier le code]

Les services publics assurés par la mairie sont découpés en trois « directions générales adjointes[81] », subdivisées en six pôles : le premier, « patrimoine et aménagements », s'occupe des études d'aménagement du patrimoine local, de l'entretien et des transactions immobilières. Le second, « cadre de vie et sécurité publique », gère l'entretien, la propreté et la sécurité de la ville (police municipale) et les espaces verts. Le troisième pôle, « ressources et contrôles interne », travaille sur les aspects économiques de la commune, tels les budgets, marchés publics et assure le bon fonctionnement des ressources informatiques et juridiques. Le quatrième pôle, « famille et lien social et intergénérationnel », s'occupe des affaires sociales entre autres grâce à un CCAS et l'éducation publique. Le cinquième pôle, « développement urbain », s'occupe des affaires liées à l'urbanisme. Enfin le dernier et sixième pôle, « animations et vie associative », met en avant les ressources culturelles (concerts, bibliothèque, théâtre…), sportives (piscine municipale, terrains…) et associatives de la ville.

Plusieurs administrations publiques sont implantées dans la commune, parmi lesquelles une antenne de la CAF[82], un centre des impôts, un commissariat de Police nationale, l'OPAC du Rhône[83], un bureau de poste et son annexe, une maison de l'emploi ainsi qu'un Pôle emploi[84].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[85],[Note 5].

En 2021, la commune comptait 43 572 habitants[Note 6], en augmentation de 3,03 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Le maximum de la population a été atteint en 1975 avec 43 041 habitants.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 5002 4732 7192 7734 0004 9224 7055 0486 148
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8 0998 7749 1828 4408 7029 7409 8549 98810 053
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
10 92610 22310 87712 88213 52316 12615 76017 59219 886
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
25 75437 60343 04141 93141 31141 23341 41841 35742 915
2021 - - - - - - - -
43 572--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[86] puis Insee à partir de 2006[87].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,2 %, en dessous de la moyenne départementale (40,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,3 % la même année, il est de 21,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 19 985 hommes pour 22 862 femmes, soit un taux de 53,36 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,92 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[88]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,0 
90 ou +
2,5 
8,1 
75-89 ans
11,6 
14,5 
60-74 ans
16,4 
19,6 
45-59 ans
18,7 
19,7 
30-44 ans
18,9 
17,1 
15-29 ans
15,5 
19,9 
0-14 ans
16,3 
Pyramide des âges du département du Rhône en 2020 en pourcentage[89]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
6,1 
75-89 ans
8,2 
13 
60-74 ans
14,3 
18,4 
45-59 ans
17,8 
20,3 
30-44 ans
19,5 
21,8 
15-29 ans
20,9 
19,8 
0-14 ans
17,6 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Caluire-et-Cuire est située dans l'académie de Lyon. En 2017, la ville comprend 16 écoles publiques (maternelles, élémentaires et primaires), 5 écoles primaires privées et 5 collèges et lycées[90]. En 2013, une étude nationale sur la qualité de la restauration scolaire classe Caluire-et-Cuire en tête de son palmarès avec la 4e place[91] sur un total de 12 000 communes[92].

Enseignement du premier degré[modifier | modifier le code]

Groupe scolaire
Jean-Jaurès.
Groupe scolaire Édouard-Herriot.

Des lignes de Pédibus ont été spécialement aménagées dans la ville afin d'accompagner les écoliers aux établissements scolaires.

Écoles publiques[modifier | modifier le code]

En 2017, la ville compte 16 écoles publiques : trois écoles primaires (maternelle et élémentaire dans la même école : André-Marie-Ampère, Victor-Basch et Édouard-Herriot), une école primaire d'application (Jean-Moulin), cinq groupes scolaires regroupant une école maternelle et une école élémentaire (Jules-Verne, Pierre-et-Marie-Curie, Paul-Bert, Berthie-Albrecht et Montessuy) et un groupe scolaire regroupant une école maternelle et une école élémentaire d'application (Jean-Jaurès).

Précisions sur les termes employés :

  • la scolarité primaire se déroule à l'école maternelle puis à l'école élémentaire, chaque structure étant placée sous la responsabilité d'un directeur d'école et formant un groupe scolaire ou bien les deux structures étant regroupées sous l'appellation « école primaire » et placées sous la responsabilité d'un seul directeur. Dans l'enseignement privé, toutes les écoles sont des écoles primaires.
  • les écoles d'application sont des écoles élémentaires ou maternelles comme les autres, mais qui participent en plus à la formation des futurs professeurs des écoles. Elles étaient rattachées jusqu'en 1991 aux Écoles normales d'instituteurs et les étudiants y « appliquaient » (mettaient en pratique), sous la direction des maîtres d'application qui y enseignaient, ce qu'ils apprenaient en théorie à l'école normale. Le quartier lyonnais de la Croix-Rousse et la commune de Caluire, du fait de leur proximité avec les Écoles normales qui se trouvaient sur le boulevard de la Croix-Rousse, accueillent encore en 2016 la grande majorité des écoles d'application, qui existent toujours, de même que les maîtres d'application (désormais appelés « maîtres formateurs »). L'école privée de l'Oratoire était une école d'application catholique, du temps où l'Institut de l'Oratoire fonctionnait comme une École normale publique.

Écoles primaires privées[modifier | modifier le code]

La commune accueille quatre écoles primaires privées sous contrat : le Petit Versailles, les Chartreux Saint-Romain, l'Oratoire (ancienne école d'application de l'Institut du même nom) et Sainte-Marie ; et une école privée hors contrat : Ombrosa,

Enseignement du second degré[modifier | modifier le code]

Le collège Charles-Sénard.

L'enseignement secondaire est assuré par quatre établissements publics (les collèges André-Lassagne et Charles-Sénard, le groupe scolaire Elie-Vignal et le lycée professionnel André-Cuzin) et un privé hors contrat (Ombrosa).

Enseignement supérieur[modifier | modifier le code]

L'institut de l'Oratoire, rue de l'Oratoire à Bissardon, prépare[93] ses élèves aux carrières d'enseignants du privé.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La commune organise plusieurs fêtes annuelles, comme la fête des lumières le 8 décembre[94], le feu d'artifice du 14 juillet[95] et la Fête de la musique le 21 juin. Un cinéma en plein air a lieu aussi chaque été sur l'esplanade de l'hôtel de ville.

La maison des associations inaugurée en 2012.

La commune se dote dès le 8 février 2012[96] d'une « maison des associations », hébergée dans l'ancienne maison des grands-parents de Ferdinand Ferber.

Santé[modifier | modifier le code]

Une clinique, la « clinique (et infirmerie) Protestante » est située dans la ville : quartier Cuire-le-Haut. À noter également un centre de santé dentaire, à proximité de la mairie.

Sports[modifier | modifier le code]

Clubs[modifier | modifier le code]

Vue des locaux de l'Aviron union nautique de Lyon-Caluire, en bord de Saône.

Caluire-et-Cuire dispose de nombreux clubs sportifs au premier desquels on peut citer l'Aviron union nautique de Lyon-Caluire et le FC Lyon Henri Cochet hockey club qui obtiennent de bons résultats dans leurs disciplines respectives au niveau national. L'Aviron union nautique de Lyon-Caluire était le club d'affiliation et d'entraînement de Jean-Christophe Rolland lorsqu'il obtenu la médaille d'or olympique aux Jeux olympiques de 2000, associé à Michel Andrieux. Ce sport est aussi enseigné dans la commune par les clubs Aviron Club de Lyon-Caluire et Cercle de l'Aviron de Lyon. Le club de football gaélique Lyonnais, le Lugdunum CLG, s'entraîne à Caluire-et-Cuire.

L’Alliance Jouteurs Sauveteurs de Caluire, fondée en 1905, est un club de barque de sauvetage[c 1]. Les locaux de cette discipline se situent à l'emplacement de l'ancien bac à traille reliant Caluire à Villeurbanne.

L'équipe de football Caluire Sporting Club, anciennement Jeunesse Sportive de Saint-Clair puis Sporting Club de Saint-Clair-Caluire, existe depuis le 11 septembre 1915[97].

Le club Jeanne-d'Arc Alouettes, fondé le 11 novembre 1908[98], réunit dix-sept activités sportives dont les plus populaires sont le badminton, le judo, et le tennis de table. L’Association sportive de Caluire (A.S. Caluire), fondée en 1946[99] et regroupe douze disciplines comme le tir à l'arc, l'aïkido, le taekwondo ou encore l'escrime. La section féminine de handball a évolué en Championnat de France, notamment lors de la saison 1966-1967 où il a été éliminé en quart de finale. L’Amicale Laïque de Caluire (ALC), fondée en 1926[100] enseigne le judo, le basket et le ju-jitsu.

Le Football Club de Lyon (FCL) est fondé en 1893[101] et propose le hockey sur gazon, athlétisme, tennis et boules.

L’Amicale du Berger de Caluire (ABC) est un club de dressage canin fondé en 1948[c 2].

Installations sportives[modifier | modifier le code]

Parc des sports de La terre des lièvres.
Stade Pierre-Bourdan un soir d'hiver.

La piscine municipale a été conçue en 1970 par René Gagès[102], est baptisée Isabelle-Jouffroy et est située dans le quartier Montessuy. Elle a été restructurée en 2008 selon les normes de Haute qualité environnementale[103]. Trois bassins sont implantés dans cet espace de 1 600 m2 : sportif (longueur de 25 m), ludique et la pataugeoire. La sécurité des bassins est accrue grâce à l'emploi d'un système de détection de noyade[103].

Caluire-et-Cuire est dotée de sept équipements sportifs pour des activités diverses: le parc des sports de La Terre des Lièvres, le stade Georges-Corbel, l'espace sportif Charles-Geoffray, le parc des sports Pierre-Bourdan, le Fort de Montessuy, le stade Henri-Cochet (29 090 m2) et le stade Henri-Ferré (7 755 m2). Le stade Georges-Corbel accueille la finale du championnat de France masculin de hockey sur gazon 2012-2013 le entre le Lille Métropole Hockey Club et le Saint-Germain-en-Laye Hockey Club[104].

Les amateurs de jeu de boules ont à leur disposition le boulodrome Roger-Schelle et le Fort de Montessuy. La commune est aussi dotée trois gymnases: André-Cuzin, Charles-Sénard et André-Lassagne.

Médias[modifier | modifier le code]

Le journal municipal Rythmes[105] de Caluire-et-Cuire, parait chaque mois. Un mensuel gratuit, La ficelle, est consacré à Caluire-et-Cuire et au quartier de Lyon La Croix-Rousse[106].

Le journal régional Le Progrès (édition Lyon/Caluire/Villeurbanne[107]) évoque les informations de la commune.

Cultes[modifier | modifier le code]

Les Caluirards disposent de lieux de culte catholique, protestant, israélite et musulman.

Caluire-et-Cuire dépend du diocèse de Lyon et comprend plusieurs paroisses, chacune disposant d'au moins un lieu de culte : Saint-Romain, Saints Côme et Damien[108], Immaculée-Conception[109], Notre Dame de la Paix, Saint-Clair et Sainte-Bernadette[110].

Le consistoire israélite de Villeurbanne administre la synagogue, située avenue Fleming[111].

Le culte musulman est assuré par l'association culturelle Caluire la Rochette qui administre la mosquée El-Houda[112].

Caluire-et-Cuire dispose de trois lieux de culte protestant : le « centre paroissial » des Églises évangéliques situé rue Albert-Thomas[113], le temple de l'Église réformée de France situé cours Aristide-Briand[114] et la « Passerelle » de l'Église adventiste du septième jour située Grande rue de Saint-Clair[115].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Données 2010[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu net déclaré moyen par foyer fiscal de Caluire-et-Cuire est de 32 225 € (contre 26 171 € dans l'ensemble du département du Rhône), ce qui plaçait Caluire-et-Cuire au 10 367e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[116]

Données 2006[modifier | modifier le code]

Sur la base de l'exercice fiscal 2006, la ville de Caluire-et-Cuire était la 8e ville française de plus de 20 000 habitants (hors Île-de-France) en pourcentage de contribuables assujettis à l'impôt de solidarité sur la fortune[117] : le taux de contribuables assujettis était alors de 17,9 %, à Caluire-et-Cuire.

Emploi[modifier | modifier le code]

Données 2009[modifier | modifier le code]

En 2009, l'emploi total représente 12 890 personnes[118] (contre 822 447 personnes dans l'ensemble du département du Rhône). L'emploi à Caluire-et-Cuire en nombre de personnes représente donc 1,5 % de l'emploi total du département du Rhône.

Le taux de chômage des 15-64 ans représente 9,3 % de la population active (contre 10,6 % dans le Rhône).

L'auberge de Fond-Rose.

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

La commune de Caluire-et-Cuire accueille la zone d'activité de Perica qu'elle partage avec la commune voisine de Rillieux-la-Pape. Elle accueille également celle du Parc de Poumeyrol. Ces deux zones totalisent 5 000 emplois au sein de 298 entreprises[119]. Les principales entreprises basées à Caluire-et-Cuire sont Securitas, Contitech-Anoflex, Apicil, ISS, Veolia Eau, Haier[120], Maison Lejaby[121] et Philibert.

Le parc immobilier de la ville s'élève à 70 924 m2 de bureau[122].

Plusieurs grands commerces tels que Conforama et Auchan (centre commercial Caluire 2) sont implantés dans la ville. À Montessuy est également localisé un petit centre commercial, le Carré Montessuy.

L’auberge de Fond-Rose, propriété du groupe Paul Bocuse depuis le [123], devient une brasserie du groupe. Une transformation permettant d'agrandir sa capacité à 200 couverts est en cours et devrait s'achever en décembre 2012[124].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Classés ou inscrits aux monuments historiques[modifier | modifier le code]

La Maison des Frères des Écoles chrétiennes (façades et toitures du bâtiment principal avec ses deux ailes et la chapelle) fait l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques depuis le [125]. Cet édifice dont le bâtiment principal est construit, en 1846, est aujourd'hui occupé principalement par l'Hôtel de Ville, mais aussi par un commissariat de police et la bibliothèque municipale.
La Maison La Rivette (jardin, nymphée, chapelle, portail, salle, élévation et toiture), anciennement nommée « Folie Pitrat », fait l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques depuis le [126]. Il s'agit d'une maison de plaisance construite entre 1738 et 1740 par l’architecte Jacques-Germain Soufflot[127].
Le château de la Rochette est aujourd'hui désaffecté.
La Maison du docteur Dugoujon, lieu d'arrestation de Jean Moulin, fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [128].
L'usine des eaux de Saint-Clair fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [129]. Construite en 1854 par Aristide Dumont pour la Compagnie générale des eaux, l'usine des eaux alimente en eau potable différents quartiers de Caluire-et-Cuire (Montessuy, Saint-Clair) et Lyon (La Croix-Rousse, Presqu'île).

Mémoire de la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Stèle Jean Moulin.
Mémorial des guerres, place Gouailhardou, à Caluire-et-Cuire.

Connue pour son histoire au sein de la résistance et l'arrestation de Jean Moulin, Caluire-et-Cuire célèbre les lieux importants au travers de stèles, statues et plaques.

Une statue de Jean Moulin a été inaugurée le 19 décembre 2004 pour l'anniversaire de l'entrée de ses cendres au Panthéon devant la maison du Docteur Dugoujon, place Gouailhardou.

Le 21 juin 2010, le Premier ministre François Fillon commémore à Caluire l'arrestation de Jean Moulin et inaugure un Mémorial devant la maison du Docteur Dugoujon le 21 juin 1943.

Alors que les Allemands quittent peu à peu la commune le 24 août 1944, deux enfants, Jean Turba (1930 - 1944) et Bernadette Choux (1931 - 1944) observent à la longue-vue leur départ depuis les hauteurs de Montessuy ; des soldats encore en poste de l'autre côté du Rhône tirent et tuent les deux enfants. L’une des voies du quartier de Montessuy porte leurs deux noms (l’allée Turba-et-Choux). Sur la façade de l'école d'Application Jean-Jaurès (école élémentaire publique sise au 1, place Jules-Ferry et inaugurée le 1er octobre 1933[130]), est apposée une plaque commémorative en l'honneur de Jean Turba et de deux autres victimes de la barbarie Nazie en 1944, tous les trois anciens élèves de l'école[131] :

Autres monuments[modifier | modifier le code]

Parmi les autres lieux et monuments notables de la ville figurent le tombeau du Maréchal de Castellane (1856)[132], le monastère des Clarisses, le fort de Montessuy, l'enceinte de Caluire et le château de Cuire.

Le Méliès.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

La ville est dotée d'un théâtre, le Radiant Bellevue et de deux cinémas : Ciné Caluire (225 places) et le Méliès (267 places, écran de 17 m2[133]), datant des années 1930[134] et situé dans le quartier Vassieux.

Une bibliothèque municipale de trois étages hébergée dans l'aile nord de l'hôtel de ville met à disposition 100 000 documents et acquiert 6 500 nouveautés chaque année[135].

Une ludothèque est également à disposition depuis 1993 pour les enfants jusqu'à 11 ans, offrant des activités ludiques et festives[136].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Vue du Parc de Saint-Clair.
Vue de la voie verte de la Dombes.

La commune est traversée par la Voie de la Dombes, itinéraire cyclable et pédestre menant à la Croix-Rousse. Elle est également dotée de 16 parcs, dont le plus grand est le parc Saint-Clair.

Les berges du Rhône et de la Saône sont aussi des sentiers de promenades fréquentés.

Le service « Parcs et Jardins » de la ville possède ses propres serres et produit ainsi 125 430 plants et plante 100 000 fleurs et arbres chaque année[137].

En 2015, Caluire-et-Cuire bénéficie du label « ville fleurie » avec quatre fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[138].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Naissances à Caluire-et-Cuire[modifier | modifier le code]

Jacques Roubaud en 2010.

Par date de naissance

Autres personnalités[modifier | modifier le code]

Par ordre alphabétique

Héraldique, devise et logotype[modifier | modifier le code]

Les armes de la commune de Caluire-et-Cuire se blasonnent ainsi :
Taillé d’or à quatre cornes d’abondance renversées de... et de gueules au lion contourné d’argent.

La date de création des armoiries de Caluire reste indéterminée[144]. Au-dessus du blason original, un motif de couleur jaune représentant les tours d'un château rappelle que Caluire était une ville fortifiée[145]. Les quatre cornes d’abondance, de couleur jaune sur fond bleu, indiquent qu’autrefois il y avait de nombreux maraîchers dans la commune. Ceux-ci approvisionnaient la ville de Lyon symbolisée par un lion, de couleur jaune sur fond rouge[146].

Devise de la ville[modifier | modifier le code]

La devise en latin : Otiosum delectat Calvirus laborantem ditat, ce qui signifie en français : Caluire réjouit l’oisif et enrichit le travailleur.

Un jeu de mots homophonique d'un auteur inconnu, connaît une certaine notoriété :

« Il faisait une chaleur à cuire (Cuire).
Le soleil ne demandait qu’à luire (Caluire).
Et pourtant au camp, ça tonnait (Sathonay-Camp). »

En version brève (chez Jacques-Melchior Villefranche) : Le soleil n'a qu'à luire pour cuire…

Logotype[modifier | modifier le code]

Logo actuel.
Logo de 2009 à 2014.

Depuis 2014, le logo ci-contre sert l'image de la ville, il est une évolution du logo de 2009. Le logo précédent, créé en 1992, représentait un homme encadré par le Rhône et la Saône, une particularité géographique importante de la ville.

Internet[modifier | modifier le code]

Un « nœud de raccordement abonnés » (NRA) est implanté dans la ville pour relier à l'Internet à haut débit les communes de Caluire-et-Cuire, Fontaines-sur-Saône, Rillieux-la-Pape, Sathonay-Camp[147].

Caluire-et-Cuire et le cinéma[modifier | modifier le code]

Plusieurs films et séries ont été tournées à Caluire-et-Cuire :

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Martin Basse et Jo Basse (préf. Frédéric Dugoujon, François Peissel), Histoire de Caluire-et-Cuire : Commune du Lyonnais, Lyon, Éditions FOT, , 281 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Jo Basse, Francis Lavorel et Louis Naumin, Caluire-et-Cuire : Histoire de Quartiers, Lyon, , 164 p. (ISBN 2-9512566-0-4) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Victor Mangola, Patrimoine de Caluire-et-Cuire : Montessuy, vol. II, Lyon, Association pour la promotion de l’histoire de Caluire-et-Cuire, , 110 p.
  • Bernard Thivoyon, Patrimoine de Caluire-et-Cuire : Caluire-et-Cuire et ses rues, vol. III, Lyon, Association pour la promotion de l’histoire de Caluire-et-Cuire, , 63 p.
  • Victor Mangola, Bernard Thivoyon et Gérard Carret, Patrimoine de Caluire-et-Cuire : Vie d'hier, vie d'aujourd'hui, vol. IV, Lyon, Association pour la promotion de l’histoire de Caluire-et-Cuire, , 119 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Robert Dubuis, Anne-Marie Chomel, Brigitte Peloux-Chardiny et Jean-Étienne Gonon, Patrimoine de Caluire-et-Cuire : Les maraîchers, vol. V, Lyon, Association pour la promotion de l’histoire de Caluire-et-Cuire, , 137 p. (ISBN 978-2-9512566-4-4)
  • Laurent Michel (préf. Michel Garnier, ill. David Giraudon, photogr. Max Martin), Le Mont d'Or lyonnais et son Val de Saône, Cluny, JPM Éditions, , 305 p. (ISBN 2-84786-033-9), p. 247-256
  • Christian Fougerouse (préface Claude Longre), Jasmins et fleurs d'oranger à Caluire et Cuire (1756-1941), éditions Cei (Lyon), 2017, 328 pages.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Quand la corrélation entre cartographie INSEE et définition municipale des quartiers est possible, les données statistiques sont utilisées dans les articles concernés.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

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Références[modifier | modifier le code]

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Cartes[modifier | modifier le code]

Références bibliographiques[modifier | modifier le code]

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  1. a b c et d page 317
  2. a b c et d page 318
  3. page 321
  4. page 322
  5. page 323
  6. a et b page 324

François Dallemagne (photogr. Georges Fessy), Les défenses de Lyon : Enceintes et fortifications, Lyon, Éditions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, , 255 p. (ISBN 978-2-84147-177-5 et 2-84147-177-2)

  1. pages 87 à 91
  2. page 124