Cabrières (Hérault)

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Cabrières
Cabrières (Hérault)
Le village au pied du Pic de Vissou.
Blason de Cabrières
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes du Clermontais
Maire
Mandat
Myriam Gairaud
2020-2026
Code postal 34800
Code commune 34045
Démographie
Gentilé Cabrièrois, Cabrièroises
Population
municipale
551 hab. (2021 en augmentation de 14,08 % par rapport à 2015)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 34′ 41″ nord, 3° 21′ 48″ est
Altitude 135 m
Min. 76 m
Max. 481 m
Superficie 29,02 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Mèze
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Cabrières
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Cabrières

Cabrières [ka.bʁi.ɛʁə] (en occitan Cabrièiras [ka.β̞ri.'ɛj.ɾs]) est une commune française située dans le centre du département de l'Hérault, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Boyne, Les Pitrous et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Salagou ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Cabrières est une commune rurale qui compte 551 habitants en 2021. Ses habitants sont appelés les Cabriérois ou Cabriéroises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte
La Boyne.

Cabrières se trouve sur la route départementale 15, entre Pézenas (20 km environ) et Clermont-l'Hérault (9 km). Le village est situé en bas du pic du Vissou, et du Pioch (pic) de la Cisterne, sur lequel se dressait son ancien château. Il est arrosé par la rivière Boyne, affluent du fleuve Hérault. Sur l'une des collines, nous pouvons voir une statue de la Vierge Marie debout, mesurant environ trois mètres de haut, tournée vers le village. Un chemin a d'ailleurs été pratiqué pour y accéder.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 797 mm, avec 6,6 jours de précipitations en janvier et 2,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Roujan à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 14,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 577,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux :, effectuant la transition entre la plaine languedocienne et les premiers contreforts de la montagne Noire et du Larzac. Outre l'aigle de Bonelli, trois autres espèces d'oiseaux ont également été prises en compte dans la délimitation de la ZPS, l'Outarde canepetière, le Blongios nain et le Busard cendré[8], d'une superficie de 12 794 ha, effectuant la transition entre la plaine languedocienne et les premiers contreforts de la montagne Noire et du Larzac. Outre l'aigle de Bonelli, trois autres espèces d'oiseaux ont également été prises en compte dans la délimitation de la ZPS, l'Outarde canepetière, le Blongios nain et le Busard cendré[9].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[10] : les « vallons de la rive gauche du lac des Olivettes » (197 ha), couvrant 3 communes du département[11] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[10] : le « massif de Mourèze et la plaine agricole et garrigues de Péret » (8 126 ha), couvrant 13 communes du département[12].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Cabrières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[13],[I 1],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (40,5 %), cultures permanentes (15,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %), zones urbanisées (1,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Boyne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986 et 2019[16],[17].

Cabrières est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 5],[18].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cabrières.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 13,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 322 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 263 sont en aléa moyen ou fort, soit 82 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[21]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[22].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Cabrières est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[23].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de Cabrières rappelle l'importance de l'élevage des chèvres depuis les temps anciens. L'Histoire générale du Languedoc mentionne en 870 : in suburbis Caprariense[24]. On mentionne la vicaria Caprariense en 971 dans le Livre noir de Béziers[25], en 990 dans l'Histoire générale du Languedoc[26]. Le cartulaire de Gellone cite en 1077-1099 : apud Cabreriam[27], en 1108 : Raimondus de castro Cabreria[28], en 1152 : ad Cabreriam[29]. La Revue des langues romanes de 1870 cite lo castel de Cabrieyra pour l'année 1380[30]. Le Rôle des décimes du diocèse de Béziers cite le prieur de Cabrieres en 1571.

Histoire[modifier | modifier le code]

Cabrières - Vue générale, 1ère moitié du XXe siècle
Cabrières - Vue générale, 1re moitié du XXe siècle.

Les mines de cuivre étaient exploitées durant l'âge du Bronze et l'Antiquité. Des traces de cette exploitation subsistent encore. Le château de Cabrières est cité dans l'Histoire des Francs de Grégoire de Tours.

Grégoire de Tours dans ses Histoires raconte un épisode de l'histoire de la ville :

«  Thibert, poursuivant sa route jusqu’à la ville de Béziers, prit le château de Dion xxxiii (Diou), et en enleva du butin. Il envoya ensuite vers un autre château, nommé Cabrières, des messagers chargés de dire de sa part que, si on ne se soumettait pas, il brûlerait le château et emmènerait les habitants en captivité.

Il se trouvait en ce lieu une matrone, nommée Deutérie (Deuthéria), dont le mari était venu habiter auprès de Béziers. Elle envoya au roi des messagers qui lui dirent : Personne, ô très pieux seigneur ! ne peut te résister, nous te reconnaissons pour notre maître ; viens, et qu’il en soit fait ainsi qu’il te paraîtra agréable. Thibert vint au château, et y fut reçu pacifiquement, et voyant que les gens se soumettaient à lui, il ne fit aucun mal. Deutérie vint à sa rencontre, et la voyant belle, épris d’amour pour elle, il la fit entrer dans son lit. »

«  Deutérie voyant sa fille devenue adulte, et craignant qu’elle n’excitât les désirs du roi, et qu’il ne la prit pour lui, la mit dans un chariot attelé de bœufs indomptés, qui la précipitèrent du haut d’un pont, en sorte qu’elle périt dans un fleuve (probablement la Meuse). Cela se passa près de la ville de Verdun.

Il y avait déjà sept ans que Thibert avait été fiancé à Wisigarde, et à cause de Deutérie il n’avait pas voulu la prendre pour femme ; mais les Francs le blâmaient unanimement de ce qu’il avait abandonné son épouse. Alors irrité de cette action, il quitta Deutérie dont il avait un fils enfant, nommé Thibaut, et épousa Wisigarde. Il ne la conserva pas longtemps, elle mourut, et il en épousa une autre, mais ne reprit jamais Deutérie »

— Grégoire de Tours, Traduction de François Guizot

Le vieux village était alors bâti au pied de ce château. Pendant la Guerre de Cent Ans, les routiers installés dans le château, pillèrent et rançonnèrent les vallées de l'Hérault et de la Lergue (région de Lodève) par où passait la route vers le Rouergue. Les communautés de la vallée de l'Hérault achetèrent le départ de ces routiers au prix d'une forte indemnité.

Au cours des XIe et XIIe siècles, le château est occupé par une famille issue du puissant lignage franc des Guillelmides, descendant du duc de Guilhem, parent de Charlemagne et fondateur du monastère de Gellone (Saint-Guilhem-le-Désert). Au pied des falaises, un nouveau village s'était développé.

Avec la croisade des Albigeois, la famille de Cabrières est dépossédée de ses biens. Le château reconstruit abrite une garnison royale en 1260. Lors de la guerre de Cent Ans, le site, véritable place forte, objet de convoitise à proximité des foires de Pézenas et de Montagnac, est soumis aux assauts de nombreux brigands.

À partir de la seconde moitié du XIVe siècle, le village se vide peu à peu. À la fin du XVe siècle, le calme revenu, une nouvelle communauté s'installe et construit de nouvelles habitations. D'après les mobiliers découverts, l'analyse des graines, des os et des charbons de bois, l'élevage, la fabrication de produits qui en dérivent (laine, lait et fromage), le transport par mulets en sont les activités principales. Les troubles engendrés par les guerres de religion mettent un terme à l'histoire de l'ancien Cabrières. Le village abandonné et le château démantelé, les populations s'établissent désormais au bord de la Boyne, sur le site actuel du village.

En 1790 Cabrières faisait partie du district de Béziers et du canton de Fontès. En 1801, elle a appartenu au canton de Montagnac. En 2014, la commune a été rattachée au canton de Mèze. Jusqu'en 2016, Cabrières était rattaché à l'arrondissement de Béziers. Depuis le , la commune est rattachée à l'arrondissement de Lodève.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Pic de Vissou
Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1795 Pierre Vailhé    
1795 1797 Bernard Reboul    
1797 1798 Antoine Vailhé    
1798 1803 Jean Dauterribes    
1803 1816 Joseph Beilhol    
1816 1819 Jean-Baptiste Peilhier    
1819 1830 Joseph Gouzin    
1830 1838 Joseph Beilhol    
1838 1844 Laurens Vailhé    
1844 1848 François Beilhol    
1848 1870 Laurens Vailhé    
1870 1871 Gustave Saudadier   Président de la commission municipale
1871 1876 Laurens Vailhé    
1876 1877 Gustave Saudadier    
1877 1878 Amédée Vailhé    
1878 1881 Gustave Saudadier    
1881 mars 1884 Théophile Debru    
mars 1884 mars 1888 Gustave Saudadier    
mars 1888 mars 1892 Paul Vallat    
mars 1892 mars 1898 Jean Vailhé    
mars 1898 mars 1904 Albert Reboul    
mars 1904 mars 1914 Gustave Saudadier    
mars 1920 mars 1925 Florent Pauzes    
mars 1925 mars 1939 Gustave Saudadier RADICAL SOC. Conseillé d’arrondissement Viticulteur
mars 1945 mars 1947 Clovis Dejean    
mars 1947 mars 1964 Pierre Gouzin SFIO Viticulteur. Ancien résistant, décédé en fonctions
mars 1964 mars 1975 Fernand Combes SFIO Viticulteur
mars 1975 mars 2014 Francis Gairaud DVG, vice président communauté des communes du clermontais Viticulteur
mars 2014 mai 2020 Jacques Guelton SE Ancien chef d’entreprise
mai 2020 en cours Myriam Gairaud DVG, conseillère régionale, vice présidente communauté des communes du clermontais Viticultrice.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].

En 2021, la commune comptait 551 habitants[Note 6], en augmentation de 14,08 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
453449525508536600628614653
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
691731712709704629612548553
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
570552566560545570542514521
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
461415364330307338413429478
2015 2020 2021 - - - - - -
483549551------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 243 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 538 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 710 [I 4] (20 330  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 8,1 % 14,5 % 12,4 %
Département[I 7] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 310 personnes, parmi lesquelles on compte 78,2 % d'actifs (65,9 % ayant un emploi et 12,4 % de chômeurs) et 21,8 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 76 emplois en 2018, contre 87 en 2013 et 78 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 207, soit un indicateur de concentration d'emploi de 36,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,2 %[I 10].

Sur ces 207 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 52 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 90,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,5 % les transports en commun, 3,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

53 établissements[Note 9] sont implantés à Cabrières au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 53
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
2 3,8 % (6,7 %)
Construction 11 20,8 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
13 24,5 % (28 %)
Activités financières et d'assurance 1 1,9 % (3,2 %)
Activités immobilières 6 11,3 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
11 20,8 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
4 7,5 % (14,2 %)
Autres activités de services 5 9,4 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,5 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 53 entreprises implantées à Cabrières), contre 28 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[35] :

  • Sunny Habitat Energie, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (155 k€)
Le pont de la D 15 au-dessus de la rivière La Boyne.
Des vignes (AOC Languedoc-Cabrières) en automne au pied du Pic de Vissou. Commune de Cabrières.

Cabrières est essentiellement une région viticole. La production a obtenu le classement AOC Coteaux du Languedoc[36]. C'est la plus petite appellation du Languedoc Roussillon. Les cépages sont :

  • blancs : bourboulenc, Roussanne, Marsanne, clairette, terret ;
  • rose : grenache (10 % au maximum en cépage complémentaire) ou cinsaut (45 % au minimum pour les vins rosés et 40 % au maximum pour les rouges) ;
  • rouges : carignan (40 % au maximum avec présence obligatoire de deux autres cépages (dans ce cas, ensemble ou séparément 20 % au minimum) ou le grenache, mourvèdre et syrah (20 % au minimum, chacun ou séparément).

L'ensemble des cépages grenache, mourvèdre et syrah doit représenter un minimum de 50 %.

La plus grande partie de la production est issue de la cave coopérative les vignerons de l'Estabel, qui met en bouteille sa production depuis 1948. Le Domaine du Temple, le Château des deux Rocs, le Clos Romain, le Mas de Valbrune et le Mas Coris, complètent la production qui ne dépasse pas les 20 000 hl.

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est sur des coteaux du centre du département de l'Hérault[37] En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 70 57 35 30
SAU[Note 12] (ha) 397 450 419 314

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 70 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 57 en 2000 puis à 35 en 2010[39] et enfin à 30 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 57 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[40],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 397 ha en 1988 à 314 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 6 à 10 ha[39].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Source de l'Estabel en 1996. Depuis la source n'a plus coulé.
  • Site fossilifère. Découvert en 2018 par un couple d'amateurs et étudié en 2023 par une équipe internationale, le site fossilifère de Cabrières a livré plus de 400 fossiles datant de 470 millions d’années. Il témoigne de l'environnement le plus proche du pôle Sud à cette époque jamais observé, et se classe ainsi parmi les gisements les plus riches et les plus diversifiés au monde pour la période ordovicienne. Il se distingue par un niveau de préservation exceptionnel qui a permis la découverte extrêmement rare d'organismes à corps mous. En particulier, la découverte d'un large éventail d'algues et d’éponges contribue à une meilleure compréhension de leur rôle pivot dans l'écosystème de l'époque[41],[42],[43].
  • Mine de cuivre de Pioch Farrus (5 000 ans), aménagée pour la visite. C'est la plus ancienne mine de cuivre visitable en France. L'étude du secteur minier de Cabrières revêt un caractère déterminant pour comprendre l'histoire de la métallurgie en France. Les plus anciennes mines de cuivre de notre pays y ont été découvertes. Plus d'une dizaine de points d'extraction de minerai de cuivre datant du Chalcolithique et du Bronze ancien ont été recensés. La mine de Pioch Farrus découverte en 1983 est exceptionnelle à bien des égards de par son parfait état de conservation qui permet de préciser les techniques d'extractions et les procédés utilisés par les métallurgistes du cuivre. Cette mine de Pioch Farrus, datée du Néolithique final vers le milieu du IIIe millénaire av. J.-C. avant notre ère, est donc plus vieille encore. L'autre intérêt est lié au parfait état de conservation des travaux d'extractions gallo-romains datés du Ier siècle avant notre ère et du Ier siècle après notre ère.
  • Source de l'Estabel. L'Estabel est une source minérale intermittente ponctuée par une magnifique cascade ne coulant que très exceptionnellement. Son débit peut atteindre en quelques jours 1 m3/s. Ses différentes sorties sont suivies de périodes de tarissement qui peuvent s'étendre sur plusieurs dizaines d'années. La température de cette source (+ de 22°) présente un chimisme très particulier, qui entraîne un dépôt des carbonates en excès. Ces dépôts de tuf calcaire en particulier peuvent atteindre plus de 10 cm d'épaisseur lors de certaines crues. La dernière sortie date de 1997.
  • Église romane Saint-Martin des Crozes du XIe siècle qui est classée monument historique. La première mention de l'église des Crozes remonte à l'an 990, cession que fit le vicomte de Béziers à l'abbaye de Saint-Thibéry mais la construction n'a été achevée qu'au XIIe siècle. Les voûtains et arcs de l'abside témoignent d'une réfection aux XIIIe et XIVe siècles. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1980[44].
  • Église de l'Invention-de-Saint-Étienne de Cabrières.
Le pic de Vissou ainsi que deux parapentes.
  • Pic de Vissou 480 m, haut lieu de site de vol pour planeurs radiocommandés (vol de pente).
  • Meunerie de Tiberet : Dès 1174, il est question dans les cartulaires des abbayes d'Aniane et de Gellone de l'église Sainte-Marie de Tiveret, mais aussi sur les cartes de Cassini. La charte de 1184 indique qu'il y avait, en ces lieux, à la fin de XIIe siècle un établissement des templiers relativement important, qui avait, à sa tête, un prieur. Le prieuré de Tibéret, était rattaché à la commanderie principale de Sainte-Eulalie-de-Cernon (Aveyron). De cet ensemble de vestiges subsistent au pied d'une source, les ruines d'une église, d'une meunerie et de trois moulins.
  • Ruines du château. Forteresse féodale d'origine wisigothe, en grande partie disparue.
  • Espace muséographique au caveau des vignerons.
  • Maison des associations.
  • Point Stratigraphique Mondial (PSM) : clou d'or du Tournaisien (sur la D 15 vers La Serre[45]).

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Cabrières se blasonnent ainsi :

D'argent au pairle losangé d'argent et de sable.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jacques Boisgontier (1937-1998), linguiste occitan, a vécu plusieurs années à Cabrières et y est mort.

Notes, références et cartes[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[7].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Cabrières » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Cabrières » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Cabrières » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Cabrières » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Cabrières et Roujan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Roujan-inra » (commune de Roujan) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Roujan-inra » (commune de Roujan) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  8. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Cabrières », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « site Natura 2000 FR9112002 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Cabrières », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « ZNIEFF les « vallons de la rive gauche du lac des Olivettes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « ZNIEFF le « massif de Mourèze et la plaine agricole et garrigues de Péret » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  17. « Les risques près de chez moi - commune de Cabrières », sur Géorisques (consulté le ).
  18. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
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  20. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Cabrières », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Étude Scanning de Géodéris », sur piece-jointe-carto.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
  22. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque minier.
  23. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
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  30. Franck R. Hamlin, Les noms de lieux du département de l'Hérault : Nouveau dictionnaire topographique et étymologique, , 435 p..
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. « Entreprises à Cabrières », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  36. Décret du 24 décembre 1985 modifié par celui du 23 septembre 2003
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  38. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  39. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Cabrières - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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  41. « Un gisement fossilifère à préservation exceptionnelle découvert dans le sud de la France », sur CNRS, (consulté le ).
  42. Grégory Fléchet, « Un zoo fossile d'un demi-milliard d'années », sur Journal du CNRS, (consulté le ).
  43. (en) Farid Saleh, Lorenzo Lustri, Pierre Gueriau, Gaëtan J.-M. Potin, Francesc Pérez-Peris et al., « The Cabrières Biota (France) provides insights into Ordovician polar ecosystems », Nature Ecology and Evolution,‎ (DOI 10.1038/s41559-024-02331-w Accès libre).
  44. « Eglise Saint-Martin », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
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Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Albert Fabré « Monographie de la commune de Cabrières », d’Hérault illustré, n°7,1878, p 97-112.
  • Armand (abbé) Farran, Cabrières au fil des ans, , 118 p.
  • Madeleine Giral, Cabrières en plein soleil : Hérault, Nîmes, C. Lacour, , 72 p.
  • Jean-Luc Esperou et Pierre Roques, Les mines de Cabrière : l'exploitation des cuivres argentifères depuis la fin du IIIe millénaire avant notre ère, , 177 p.
  • Philippe Trinquier, « Aux soldats de Cabrieres », 2018.

Fonds d'archives[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]