Bupropion

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Bupropion
Image illustrative de l’article Bupropion
Énantiomères S (en haut) et R (en bas) du bupropion
Identification
DCI Bupropion
Nom UICPA (RS)-1-(3-chlorophényl)-2-(tertbutylamino)propan-1-one
Synonymes

amfébutamone, hydrochlorure de bupropion, NSC315851, propiophénone, hydrochlorure de (+/-)-[(1-diméthyléthyl)amino]-1-propanone, hydrochlorure de (+/-)-2-(tert-butylamino)-3'-chloropropiophénone

No CAS 34911-55-2 (racémique)
144445-75-0 (+)
144445-76-1 (–)
Code ATC N06AX12
DrugBank DB01156
PubChem 444 573995
ChEBI 645956
SMILES
InChI
Propriétés chimiques
Formule C13H18ClNO  [Isomères]
Masse molaire[1] 239,741 ± 0,014 g/mol
C 65,13 %, H 7,57 %, Cl 14,79 %, N 5,84 %, O 6,67 %,
pKa 7,9
Propriétés physiques
fusion 233 à 234 °C
Masse volumique 1,066 g·cm-3
Pression de vapeur saturante 0,000 125 mmHg (25 °C)
Précautions
Directive 67/548/EEC
Nocif
Xn


Écotoxicologie
DL50 544 mg·kg-1 (Souris, péroral)
Données pharmacocinétiques
Biodisponibilité 5 à 20 % chez les animaux ; pas d'étude chez l'homme
Métabolisme Hépatique, avec participation importante des enzymes CYP2B6 et CYP2D6
Demi-vie d’élim. 20 heures
Excrétion

Rénale (87 %), fécale (10 %)

Considérations thérapeutiques
Voie d’administration Orale

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Le bupropion (parfois appelé bupropione), commercialisé sous les marques Zyban, Wellbutrin, Voxra, Budeprion et Aplenzin par le laboratoire GlaxoSmithKline, est un psychotrope psychorégulateur prescrit en tant qu'aide au sevrage tabagique et antidépresseur. Accompagné d'un soutien et d'un suivi psychologique, il a obtenu en France une autorisation de mise sur le marché (AMM) en tant qu'aide au sevrage tabagique en août 2001[2].

La dénomination commune internationale (DCI) « bupropione » est apparue en l'an 2000 en remplacement de sa dénomination originelle « amfébutamone », la molécule étant similaire à l'amphépramone (diéthylpropion), dans la classe des amphétamines.

Initialement découvert et vendu comme antidépresseur, le bupropion a par la suite montré une certaine efficacité dans le sevrage tabagique. Avec plus de 20 millions de prescriptions en 2007, il a été le 4e antidépresseur le plus vendu aux États-Unis après la sertraline, l'escitalopram et la fluoxétine[3].

Le bupropione abaisse le seuil épileptogène[4]. Cependant, aux doses recommandées, le risque de crises épileptiques est comparable à ceux des autres antidépresseurs. Le bupropione est un antidépresseur efficace lui-même mais aussi particulièrement utilisé comme médicament associé dans les cas de réponses incomplètes aux premières lignes des antidépresseurs inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS). Contrairement à beaucoup d'antidépresseurs, le bupropione n'entraîne pas de prise de poids ou de dysfonctions sexuelles. Dans la plupart des études, les groupes sous bupropione ont montré des augmentations statistiquement significatives de libido et des pertes de poids légères à modérées[5].

Le 2 juillet 2012, GlaxoSmithKline (GSK) a payé 3 milliards de dollars pour conclure le plus gros accord pour fraude de l'histoire de l'industrie pharmaceutique. Cela concernait entre autres le Wellbutrin (bupropione)[6].

bupropione
Informations générales
Princeps
  • Aplenzin (États-Unis)
  • Contrave (en association) (États-Unis)
  • Mysimba (en association) (Europe)
  • Wellbutrin (Autriche, Belgique, Canada, Suisse)
  • Zyban (Belgique, Canada, France, Suisse)
Classe
Forme comprimés de 150, 174, 300, 348 ou de 522 mg, comprimés à libération prolongée
Administration per os
Sels chlorhydrate ; hydrobromure
Laboratoire Avanstra, Biovail Pharmaceuticals Canada, GSK, Mylan, NovoPharm, Orexigen Therapeutics Ireland Limited, Pharmascience Inc., PI-Pharma, Pro Doc Limitée, Sanis Health Inc., Sandoz, Sanofi-Aventis, Stat RX USA LLC, Takeda, Teva, Valeant Canada LP Valeant Canada S.E.C.
Identification
No CAS 34911-55-2 Voir et modifier les données sur Wikidata
Code ATC N06AX12
DrugBank 01156 Voir et modifier les données sur Wikidata

Utilisé dans l'aide au sevrage du tabagisme[modifier | modifier le code]

Une importante étude publiée en 2006 a comparé versus placebo les résultats de deux molécules, la varénicline (Champix) et le bupropione (Zyban) pour l'aide au sevrage tabagique. À 12 mois, le taux d'abstinence était de 10 % pour le placebo, 15 % pour le bupropione et 23 % pour la varénicline[7]. Des sources médicales ont, depuis, indiqué que le recours à la bupropione, seule ou en association avec un substitut nicotinique, n'est pas recommandé dans le cadre du sevrage tabagique compte tenu de sa balance bénéfice-risque défavorable[8].

Mécanisme[modifier | modifier le code]

Son nom chimique est β-keto-3-chloro-N-tert-butylamphetamine. C'est une cathinone substituée. Elle a donc un effet légèrement psychostimulant. Son mécanisme d'action est lié à l'inhibition de la recapture de la noradrénaline et de la dopamine. Elle se lie spécifiquement aux transporteurs de la dopamine, mais son effet comportemental a souvent été attribué à l'inhibition de la recapture de la noradrénaline. Il agit aussi comme antagoniste aux récepteurs nicotiniques de l'acétylcholine. Le bupropione appartient à la classe chimique des aminocétones et elle a une ressemblance avec les amphétamines et les phénéthylamines en général.

Indication[modifier | modifier le code]

Le bupropione est utilisé pour traiter les personnes dépendantes à la nicotine, absorbée lors de la consommation de tabac. Son action dopaminergique semble jouer un rôle sur le circuit de la récompense, sollicité à chaque bouffée de tabac chez le fumeur, ce qui permettrait au patient de se passer de consommer de la nicotine. L'action sur les circuits sérotoninergique et noradrénergique ajoute à cette molécule un effet antidépresseur, très utile lors d'un sevrage. Il est indiquée pour les troubles dépressifs en plus du sevrage tabagique aux États-Unis et dans de nombreux pays européens et en France

Informations pratiques[modifier | modifier le code]

Il est délivré uniquement sur ordonnance.

Le bupropion n'est pas remboursé en France par la sécurité sociale. Une boite de 60 comprimés est vendue aux alentours de 100 euros.

Mode d'action[modifier | modifier le code]

Le bupropione est un inhibiteur sélectif de la recapture neuronale des catécholamines ce qui fait de lui un psychotrope de type antidépresseur. Le mode d'action semble être basé sur les taux de dopamine et de noradrénaline[9].

Effets secondaires[modifier | modifier le code]

Troubles neuropsychiques (dont des agressivités, des dépressions, des idées suicidaires), des réactions allergiques parfois graves (dont des angiœdèmes, des syndromes de Stevens-Johnson), des dépendances ; et des malformations cardiaques congénitales en cas d'exposition in utero[10].

Contre-indications et précautions d'emploi[modifier | modifier le code]

Le bupropione est contre-indiqué en cas d'allergie à l'un de ses constituants, de troubles convulsifs anciens ou présents, de tumeur du système nerveux central[11], de boulimie ou d'anorexie mentale, de certains troubles psychiatriques et d'insuffisance hépatique grave[12].

Il est aussi contre-indiqué en cas de sevrage alcoolique ou de sevrage aux benzodiazépines[11], ainsi qu'aux personnes dépendantes aux stimulants du SNC et/ou aux opiacés[réf. souhaitée].

Il est déconseillé en cas de grossesse ou d'allaitement. Il expose les enfants à naître à des malformations cardiaques congénitales[13],[14].

Interactions médicamenteuses[modifier | modifier le code]

Le bupropione peut interagir avec de nombreux médicaments. Il est contre-indiqué en cas de traitement aux inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO). Il existe aussi des mises en garde liées à l'utilisation du bupropione en même temps que des traitements qui abaissent le seuil de convulsion comme certains stéroïdes, des antiasthéniques, des analeptiques, des antipaludéens, la théophylline ou le tramadol[15].

Études sur les dysfonctions sexuelles, hors AMM (off-label)[modifier | modifier le code]

Le bupropione serait un des rares antidépresseurs ne causant pas de dysfonctions sexuelles[16]. Consécutivement à une étude menée par plusieurs psychiatres, ce serait le traitement de première intention pour tenter de contrer les troubles sexuels induits par les antidépresseurs de la classe ISRS tels la paroxétine, la sertraline. Cependant, cette utilisation n’est pas approuvée par la Food and Drug Administration (FDA). 36% des psychiatres interrogés préféreraient remplacer par du bupropione leur prescription initiale chez leurs patients ayant des troubles sexuels induits par un ISRS et 43 % seraient en faveur de l’ajout de bupropione à la prescription de départ[17]. Des études démontrent l’efficacité des deux approches : l’amélioration tant du désir que de l'orgasme étant les deux points les plus souvent relevés. Dans le cas de la seconde approche, l’ajout d'au moins 200 mg/jour de bupropione à l'ISRS peut être nécessaire pour constater une amélioration car l’ajout de seulement 150 mg/jour ne donnerait pas de différence significative par rapport à un placebo[18],[19],[20],[21],[22],[23].

Plusieurs études ont aussi montré que le bupropione diminuerait également les dysfonctions sexuelles chez les personnes n’étant pas atteintes de dépression. Une étude mixte en double aveugle a montré chez 63 % des sujets une amélioration (parfois importante) de leur état contre 3 % seulement avec le placebo[24]. Deux études, dont une avec placebo, ont montré une certaine efficacité du bupropione chez les femmes souffrant de désir sexuel hypo-actif[25],[26] ce qui aurait conduit à une amélioration significative de l’excitation, de l’orgasme et de la satisfaction post-coïtale. Le bupropione se montrerait également prometteur dans le cadre du traitement des dysfonctions sexuelles causées par la chimiothérapie utilisée dans le traitement des cancers du sein[27] tout comme pour l’anorgasmie[28],[29]. Le bupropione n'affecterait pas la fonction sexuelle chez un homme en pleine santé[30].

Études sur le TDAH[modifier | modifier le code]

Plusieurs études ont été réalisées dans le cadre d'une évaluation de l’intérêt du bupropione dans le traitement du trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité [31],[32]. Ces études préliminaires indiquent que son utilisation pourrait avoir un intérêt équivalent au méthylphénidate dans cette indication avec une tolérance comparable. Cependant, les données n'étant pas suffisantes pour confirmer l'hypothèse, il apparaît nécessaire de conduire des études complémentaires.

Association bupropion/naltrexone[modifier | modifier le code]

Le , la Food and Drug Administration (FDA)[33], puis, en , l'Agence européenne des médicaments[34], ont donné leur feu vert à la commercialisation de l'association bupropion/naltrexone (nom commercial : Contrave en Amérique du Nord, Mysimba en Europe, de l'entreprise pharmaceutique japonaise Takeda Pharmaceutical) dans le traitement de l’obésité. D'après la revue Prescrire, certains essais cliniques ont montré que la perte moyenne de poids sous bupropione + naltrexone est en moyenne limitée à quelques kilogrammes après un an de traitement, sans preuve d'un maintien dans le temps après l'arrêt, et sans efficacité démontrée vis-à-vis des complications de l'obésité. Or, les effets indésirables de cette association sont nombreux et parfois graves : convulsions, anxiétés, troubles du sommeil, symptômes psychotiques, hypertensions artérielles, troubles du rythme cardiaque, et des effets indésirables digestifs[35].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. « Communique De Presse »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  3. (en) « The bupropion prescriptions were calculated as a total of prescriptions for Wellbutrin XL, Budeprion XL, Budeprion SR, Bupropion SR and Bupropion ER using data from the charts for generic and brand-name drugs, see: » (en) « Top 200 Generic Drugs by Units in 2007 » [PDF], Drug Topics, (consulté le ) and (en) Verispan, « Top 200 Brand Drugs by Units in 2007 » [PDF], Drug Topics, (consulté le )
  4. (en) « Crises d’épilepsie induites par le bupropion », Revue Neurologique, vol. 160, nos 6-7,‎ , p. 701–703 (ISSN 0035-3787, DOI 10.1016/S0035-3787(04)71021-8, lire en ligne, consulté le ).
  5. (en) Zimmerman M, Posternak MA, Attiullah N, Friedman M, Boland RJ, Baymiller S, Berlowitz SL, Rahman S, Uy KK, Singer S, Chelminski I, Thongy, T, « Dr. Zimmerman and colleagues reply to MJ Menaster », J Clin Psychiatry, vol. 66, no 10,‎ , p. 1336–9
  6. (en) « Justice News: GlaxoSmithKline to Plead Guilty and Pay $3 Billion to Resolve Fraud Allegations and Failure to Report Safety Data », sur www.justice.gov, (consulté le )
  7. (en) Jorenby D E, Hays J T, Rigotti N A, Azoulay S, Watsky E J, Williams K E, Billing C B, Gong J, Reeves K R, « Efficacy of varenicline, an alpha4beta2 nicotinic acetylcholine receptor partial agonist, vs placebo or sustained-release bupropion for smoking cessation: a randomized controlled trial », JAMA, vol. 296, no 1,‎ , p. 56–63 (PMID 16820547) :

    « For weeks 9 through 52, 23% of participants in the varenicline group were continuously abstinent compared with 10.3% in the placebo group and 14.6% in the bupropion SR group. »

  8. Rev. Prescrire (no 221, p. 652) (no 299, p. 678) (no 339, p. 26)
  9. « La page n'existe pas - Accueil Cité des sciences et de l'industrie - Expositions, conférences, cinémas, activités culturelles et sorties touristiques pour les enfants, les parents, les familles - Paris », sur cite-sciences.fr (consulté le ).
  10. « Bupropione (Zyban°) - un médicament à écarter des soins », sur prescrire.org (consulté le )
  11. a et b « Zyban (bupropion) : sevrage tabagique - bon usage et sécurité d'emploi », sur ansm.sante.fr,
  12. « Les lésions hépatiques induites par les antidépresseurs: Une revue pour les cliniciens  - Centre Psychiatrique Universitaire Ibn Alhassan », sur psychiatriefes.org (consulté le )
  13. Rev. Prescrire janvier 2012, no 339 p. 26-27
  14. (en) [No authors listed] « Bupropion: congenital heart defects (continued) » Prescrire Int. 2012;21(126):97. PMID 22515134
  15. recommandations de l'AFSSAPS (mai 2003)
  16. (en) Serretti A, Chiesa A, « Treatment-emergent sexual dysfunction related to antidepressants: a meta-analysis », J Clin Psychopharmacol, vol. 29, no 3,‎ , p. 259–66 (PMID 19440080, DOI 10.1097/JCP.0b013e3181a5233f)
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  25. (en) Segraves RT, Croft H, Kavoussi R, Ascher JA, Batey SR, Foster VJ, Bolden-Watson C, Metz A, « Bupropion sustained release (SR) for the treatment of hypoactive sexual desire disorder (HSDD) in nondepressed women », J Sex Marital Ther, vol. 27, no 3,‎ , p. 303–16 (PMID 11354935, DOI 10.1080/009262301750257155)
  26. (en) Segraves RT, Clayton A, Croft H, Wolf A, Warnock J., « Bupropion sustained release for the treatment of hypoactive sexual desire disorder in premenopausal women », J Clin Psychopharmacol, vol. 24, no 3,‎ , p. 339–42 (PMID 15118489, DOI 10.1097/01.jcp.0000125686.20338.c1)
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  29. (en) Cabello F., « Effectiveness of the Treatment of Female Hypoactive Sexual Desire Disorder », J Sex Research,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  32. (en) Ng Qin Xiang, « A Systematic Review of the Use of Bupropion for Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder in Children and Adolescents », Journal of Child and Adolescent Psychopharmacology,‎ (PMID 27813651, DOI 10.1089/cap.2016.0124)
  33. (en) « FDA approves weight-management drug Contrave », sur Food and Drug Administration, (consulté le ).
  34. (en) « Mysimba (natrexone/bupropion) : Summary of opinion (initial authorisation) » [PDF], sur www.ema.europa.eu, (consulté le )
  35. « Obésité  : effets indésirables graves et perte de poids rarement importante avec Mysimba° », sur prescrire.org (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]