Saint-Jean-de-Niost

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Saint-Jean-de-Niost
Saint-Jean-de-Niost
La mairie.
Blason de Saint-Jean-de-Niost
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Belley
Intercommunalité Communauté de communes de la Plaine de l'Ain
Maire
Mandat
Béatrice Dalmaz
2020-2026
Code postal 01800
Code commune 01361
Démographie
Gentilé Buyatins
Population
municipale
1 826 hab. (2021 en augmentation de 28,77 % par rapport à 2015)
Densité 129 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 50′ 27″ nord, 5° 13′ 08″ est
Altitude Min. 193 m
Max. 242 m
Superficie 14,19 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lagnieu
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Jean-de-Niost
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Liens
Site web saintjeandeniost.fr

Saint-Jean-de-Niost [sɛ̃ ʒɑ̃ də njɔ] est une commune française située dans le département de l'Ain et la région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune située en Côtière de l'Ain, se trouve en bordure de la plaine de l'Ain entre Meximieux et Saint-Maurice-de-Gourdans. Une part de 132 hectares du camp militaire de La Valbonne est située sur le territoire de la commune.

À l'instar du village de Beynost, les lettres finales "st" ne se prononcent pas.[réf. nécessaire]

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Jean-de-Niost est située à 35 km au nord-est de Lyon dans la plaine de La Valbonne dans le bassin confluent de la basse vallée de la rivière d'Ain qui la borde à l'est et au sud[1],[2].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 987 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ambérieu », sur la commune de Château-Gaillard à 16 km à vol d'oiseau[6], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 117,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est arrosée par la rivière d'Ain[10] dont le franchissement est assuré tardivement dans les années 1980 par le pont de Blyes[10] ; par le passé, un bac à traille permettait de réaliser ce franchissement.

Le ruisseau de Rollion traverse également le territoire communal[2].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Jean-de-Niost est une commune rurale[Note 1],[11]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,8 %), zones agricoles hétérogènes (21,6 %), forêts (17,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,4 %), zones urbanisées (9,8 %), eaux continentales[Note 3] (4,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %)[16].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Panneau du hameau de Niost.

Outre le bourg, le territoire de la commune comprend plusieurs hameaux et lieux-dits : Buyat, Château de Marcel, Gourdans, la Bergerie, la Grange d'en Bas, la Grange d'en Haut, le Clavoz, le Plan Carpet, Monétroi, Niost et Port-Neuf.

Le village est historiquement assez éclaté et a évolué selon les spécialisations de ses différents hameaux[17] : Port-Neuf est voué à l'exploitation de la rivière[17], Niost constitue le centre historique du village[17], Monétroi est jusqu'à 1891, propriété de religieux de Meximieux[17]. Durant la période contemporaine, Buyat est devenu de plus en plus le cœur du village qui se définit au niveau urbain comme « un village-rue le long de la D 65 »[17]. Le recentrage sur Buyat implique qu'aucun hameau n'est distant de plus de deux kilomètres du centre[17].

Logement[modifier | modifier le code]

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 579, alors qu'il était de 471 en 1999[I 1].

Parmi ces logements, 87,4 % étaient des résidences principales, 10,9 % des résidences secondaires et 1,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,0 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,8 % des appartements[I 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 88,7 %, quasi stable par rapport à 1999 (87,6 %)[I 3].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de Niost provient peut-être de l´adjectif gaulois novio « nouveau » associé au suffixe d'origine ligure[18] -oscus. Niost est nommé Ecclesia Sancti Johannis apud Noioscum en 971, de Nayosco, de Noyosco vers 1130, Prior de Noiosc en 1168, Ecclesia de Noyosco en 1183, Parrochia de Noiosc en 1214, Noyosc en 1250, Neoscus en 1285 et Noyoscus en 1322[19].

Gourdans, nommé Ecclesia de Gordanis en 1183, Gordans vers 1194 et Gourdan au XVIIIe siècle, est un nom d´origine burgonde[20].

Buyat, connu comme chimin del Buyat vers 1320, fait probablement référence soit à la présence d'un canal (un bief, de l'ancien français buy), soit à un patronyme[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Aucune trace de vestige archéologique n'a été découverte à Saint-Jean-de-Niost pour la période allant de l'âge du fer jusqu'au haut Moyen Âge[22].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le village se serait développé autour d'un prieuré bénédictin fondé au Xe siècle sur la colline de Niost par des moines de l'Île Barbe, sur la Saône, près Lyon. Une charte de 970 de Conrad le Pacifique en fait mention[1],[23].

Au XIIIe siècle, Gourdans qui dépendait alors de la paroisse de Saint-Jean-de-Niost, était une place forte[23].

Renaissance et Révolution française[modifier | modifier le code]

Pendant la Révolution française, le village portait le nom de « Niost ». Plus tôt, on le trouve avec le nom « Niost-de-Gourdans ».

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

L’élevage du ver à soie a été au cours de la seconde moitié du XIXe siècle une activité très répandue dans les fermes du village au point qu'à partir de 1840, on planta le long des chemins des mûriers tous les huit mètres[24].

XXe siècle[modifier | modifier le code]

En 1977, un groupuscule nommé coordination autonome des révoltés en lutte ouverte contre la société (C.A.R.L.O.S) revendique des dégradations importantes en France contre des pylônes ou bâtiments de l'EDF, dont une près de Saint-Jean-de-Niost : une explosion qui a « détruit un pylône porteur de la ligne de 400 000 V qui alimentait le département de la Côte-d'Or »[25] depuis la centrale du Bugey.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Organisation territoriale[modifier | modifier le code]

Le village est dans le canton de Montluel, puis dans celui de Meximieux à partir de 1800. En 2015, la commune change à nouveau de canton et intègre celui de Lagnieu[26].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[27].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
? ? Barthélémi Baron de Montolivet    
? 1826 Blaise Clerc    
1827 1848 Claude Clerc    
1849 1865 Michel Branche    
1866 1895 Jean-Marie Duprat    
1896 1908 Félix Blaise    
1909 1918 Claude Périchon[28]    
1919 1935 André Catin    
1935 1945 Jules Branche    
1971 1977 Pierre Ludin[29]   Responsable de la Fédération nationale
des associations d'anciens maires et adjoints
1977 1983 Marcel Branche    
1983 1995 Christiane Folghera DVD  
juin 1995 mars 2020 Jean-Pierre Herman   retraité
15 mars 2020 en cours Béatrice Dalmaz   professeure d'anglais

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

Saint-Jean-de-Niost relève du conseil de prud'hommes de Bourg-en-Bresse, de la Cour administrative d'appel de Lyon, de la Cour d'appel de Lyon, de la Cour d'assises de l'Ain, du tribunal administratif de Lyon, du tribunal d'instance de Trévoux, du tribunal de commerce de Bourg-en-Bresse, du tribunal de grande instance de Bourg-en-Bresse et du tribunal pour enfants de Bourg-en-Bresse[30].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Buyatins.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].

En 2021, la commune comptait 1 826 habitants[Note 4], en augmentation de 28,77 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
370369651449489514507564594
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
611699702677677630647651575
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
493493513480422361377329280
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
2652483694908101 0821 3061 3751 419
2014 2019 2021 - - - - - -
1 4261 5771 826------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,8 % la même année, alors qu'il est de 23,4 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 755 hommes pour 772 femmes, soit un taux de 50,56 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (50,67 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,4 
4,5 
75-89 ans
6,1 
17,2 
60-74 ans
15,3 
24,6 
45-59 ans
22,6 
19,4 
30-44 ans
21,0 
14,1 
15-29 ans
14,1 
20,0 
0-14 ans
20,6 
Pyramide des âges du département de l'Ain en 2020 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,6 
75-89 ans
15,4 
60-74 ans
16 
21 
45-59 ans
20,5 
19,8 
30-44 ans
19,7 
16,6 
15-29 ans
15,2 
20,6 
0-14 ans
19 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Villeneuve est située dans l'académie de Lyon.

Elle administre une école maternelle et une école élémentaire regroupant 150 élèves en 2014-2015[37].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Le club de football local se nomme l'Olympique Buyatin[38] : son équipe sénior masculine évolue en 2014-2015 en 3e division de l'Ain[39].

Cultes[modifier | modifier le code]

Au sein de l'archidiaconé « Saint-Jean-Marie Vianney (Dombes, Plaine de l’Ain, Côtière, Val de Saône) » du diocèse de Belley-Ars dans l'archidiocèse de Lyon, le territoire de la commune dépend de la paroisse de Meximieux[40]. Le culte catholique n'est plus célébré dans l'église de la commune mais dans les communes voisines[41].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 44 755 , ce qui plaçait Saint-Jean-de-Niost au 1 205e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[42].

En 2009, 30,5 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[I 4].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 962 personnes, parmi lesquelles on comptait 78,2 % d'actifs dont 73,90 % ayant un emploi et 4,3 % de chômeurs[I 5].

On comptait 150 emplois dans la zone d'emploi, contre 105 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 713, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] est de 21,1 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un emploi pour cinq habitants actifs[I 6].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Au , Saint-Jean-de-Niost comptait 111 établissements : 15 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 6 dans l'industrie, 24 dans la construction, 55 dans le commerce-transports-services divers et 11 étaient relatifs au secteur administratif[I 7].

En 2011, 18 entreprises ont été créées à Saint-Jean-de-Niost[I 8], dont 12 par des autoentrepreneurs[I 9].

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune ne compte ni monument, ni objet répertorié à l'inventaire des monuments historiques[43],[44].

Monuments civils[modifier | modifier le code]

Le château de Gourdans, est une forteresse médiévale du XIIIe siècle, anciennement entourée d’une triple enceinte, puis gentilhommière au XVIIe siècle. La bâtisse a été propriété des barons de Montolivet de 1660 à 1830 puis de la famille de Leusse qui y réside toujours[45].

Le château Marcel est une ancienne maison forte vouée à l’exploitation agricole dès le XVIe siècle[45].

Le pont de Blyes.

Une superficie de 132 hectares du camp militaire de La Valbonne est située sur le territoire communal.

Plusieurs édifices de Niost ont successivement accueilli la mairie-école[46]. Le bâtiment actuel est finalement choisi en 1870[46]. L'école elle-même est depuis 1985 installée au lieu-dit le Plan ; elle a été agrandie en 1998[46].

Le monument aux morts date de 1920 et sa construction a été financée par une souscription publique[46]. Son sculpteur est Léon Servonnet de Meximieux[47], auteur également des monuments aux morts de Thil et de Saint-Maurice-de-Beynost.

Le cimetière autour de l'église Saint-Jean-Baptiste est déplacé en 1863 vers le lieu-dit de la Place des Rameaux[48].

Monuments religieux[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Jean-Baptiste est une église d'origine romane, remaniée et partiellement reconstruite au XIXe siècle. On y remarque une abside gothique du XVIe siècle avec une clef de voûte frappée de l'écu de Savoie[49], ainsi qu'un chevet roman et un bénitier qui pourrait dater des origines de l'implantation religieuse au Xe siècle[50].

Plusieurs croix de chemin sont localisées sur le territoire communal : la croix de la place de l'église (1863), la croix du cimetière (1763), la croix de Buyat (1851), la croix de Monétroi (1865), la croix du Clavoz (1853) et la croix de Gourdans en hommage à Marie-Antoinette La Sausse (1834-1907)[51].

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

L'association de culture locale et patrimoniale Le Traquinet, a fêté ses dix ans en 2014[52].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Stéphane Degout, artiste lyrique, a grandi à Saint-Jean-de-Niost[53],[54].
  • Pierre-Luc Périchon, coureur cycliste, a également grandi à Saint-Jean-de-Niost[55].
  • Franck Depine, double champion du monde de tandem, habite le village depuis 2010[56].
  • Jules Masson, agriculteur du XXe siècle[57] et également poète. Il est l'auteur de La tragédie des gerbiers noirs (1956) et surtout de Bataille de Ricotty qui est une adaptation en vers d'une histoire locale racontant l'opposition d'habitants de Saint-Jean-de-Niost avec d'autres de Blyes au sujet d'une histoire de terres cultivables[58].

Héraldique[modifier | modifier le code]


Armes de Saint-Jean-de-Niost

Les armes de Saint-Jean-de-Niost se blasonnent ainsi : D'or aux deux clefs versées de sable passées en sautoir[59].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Meximieux : Meximieux, Bourg-Saint-Christophe, Charnoz, Faramans, Joyeux, Le Montellier, Pérouges, Rignieux-le-Franc, Saint-Éloi, Saint-Jean-de-Niost, Saint-Maurice-de-Gourdans, Villieu-Loyes-Mollon, Société d'histoire et d'archéologie de la Plaine de l'Ain, , 306 p. (ISBN 978-2907656320) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Les chants de la terre… Saint-Jean-de-Niost - Histoire et mémoire, .
  • Pierre Chaudet, Patrick Dalmaz, Pascal Garapon et Patrick Lemasson, Le canton de Meximieux, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, coll. « Mémoire en Images », , 128 p. (ISBN 978-2-84910-670-9).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Insee[modifier | modifier le code]

  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
  5. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  6. EMP T5 - Emploi et activité.
  7. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  8. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  9. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Saint Jean de Niost », sur site de la Dombes (consulté le ).
  2. a et b Richesses 1999, p. 215.
  3. [PDF]« Les communes de l'Ain », sur ain.fr, Conseil général de l'Ain (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Saint-Jean-de-Niost et Château-Gaillard », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Ambérieu », sur la commune de Château-Gaillard - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Ambérieu », sur la commune de Château-Gaillard - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. a et b Richesses 2000, p. 214.
  11. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
  12. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
  13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  17. a b c d e et f Richesses 1999, p. 216.
  18. Saverio Favre, « Le suffixe -ASCUS dans la toponymie de la haute Vallée d’Ayas » [PDF], sur www.centre-etudes-francoprovencales.eu (consulté le ).
  19. Henry Suter, « Noms de Lieux de Suisse Romande, Savoie et environs : Niost », sur le site de Henry Suter (consulté le ).
  20. Henry Suter, « Noms de Lieux de Suisse Romande, Savoie et environs : Gourdan », sur le site de Henry Suter (consulté le ).
  21. Henry Suter, « Noms de Lieux de Suisse Romande, Savoie et environs : Buyat », sur le site de Henry Suter (consulté le ).
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  23. a et b Richesses 2000, p. 215.
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  28. « Il y a un siècle au village… », sur le site du Journal de la Côtière, .
  29. « Bloc-notes », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « Présidée par Pierre Ludin, maire sans étiquette de Saint-Jean-de-Niost (Ain) de 1971 à 1977, l'association s'attache également à la reconnaissance d'un statut moral des anciens maires au regard des années passées au service de la nation. »

    .
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