Bunias orientalis

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Bunias orientalis aussi appelé Roquette d’Orient ou Bunias d’Orient, est une espèce de plantes herbacée de la famille des Brassicacées.

Originaire de l'Europe de l'Est et de l'Asie du Sud-Ouest, l'expansion de l'espèce s'est accélérée en France à la fin du XXe siècle, avec des répercussions sur la faune et la flore locales qui justifient des campagnes d'arrachage et de fauchage pour limiter sa propagation[1].

On considère que cette plante fait partie de la flore obsidionale de France[2],[1], la Roquette d'Orient ayant bénéficié de l'importation de fourrage, destiné aux chevaux des Cosaques de l'armée russe poursuivant les troupes napoléoniennes en 1814[2].

En Europe centrale, elle compte parmi les espèces invasives.

Description[modifier | modifier le code]

La tige rameuse haute de 30 à 120 cm porte des feuilles différentes selon la hauteur : les basales pennatipartites à grand lobe terminal trilobé, tandis que les plus hautes sont petites et peu divisées. Les inflorescences groupées au sommet de la tige portent des fleurs à pétales jaunes arrondis. Les fruits sont de petites siliques ovoïdes perchées sur des pédicelles de 12 à 15 mm de long[3].

Usage[modifier | modifier le code]

Les jeunes feuilles et les jeunes pousses peuvent être consommées en salade ou cuites[4].

Statut[modifier | modifier le code]

Bunias orientalis est cité dans la « Base d’information sur les espèces exotiques envahissantes » par l'UICN France et l'Office français de la biodiversité[5].

Arrivée en Suisse après 1500 et invasive au détriment de la biodiversité, elle figure sur la liste noire[3].

Gestion de l'expansion[modifier | modifier le code]

Une fois établies, les plantes sont difficiles à éradiquer. Les mesures de préventions sont donc conseillées en priorité, à commencer par la surveillance et l'abstention d'importation. L'arrachage est efficace sur des surfaces faiblement envahies. En cas d'infestations étendues il est conseillé de faucher sous les fleurs avant la fructification et de façon répétée de mai à août[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Bunias orientalis », sur Centre de ressources espèces exotiques envahissantes (consulté le )
  2. a et b François Vernier, Plantes obsidionales : L'étonnante histoire des espèces propagées par les armées, Strasbourg, Vent d'Est, , 191 p. (ISBN 979-10-90826-49-6)
  3. a et b « Fiche espèce », sur www.infoflora.ch (consulté le )
  4. Les plantes potagères.(Vilmorin Andrieux 1904)
  5. a et b « Bunias orientalis », sur Centre de ressources (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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