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Brewster McCloud

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Brewster McCloud
Description de l'image Brewster McCloud (1970 poster).jpg.
Titre original Brewster McCloud
Réalisation Robert Altman
Scénario Doran William Cannon
Acteurs principaux
Sociétés de production Adler Philips
Lions Gate Films
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Comédie dramatique
Durée 105 min
Sortie 1970

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Brewster McCloud est un film américain réalisé par Robert Altman et sorti en 1970.

Brewster McCloud est un jeune homme idéaliste qui craint pour sa survie sur Terre et habite dans un abri antiatomique à Houston. Comme Icare, il rêve de quitter les vicissitudes de notre bas monde et ceux qui ne partagent pas ses idéaux. Il fabrique une machine volante mue mécaniquement par des ailes pareilles à celles des oiseaux et il est assisté et protégé par Louise, sorte d'archange de la gent ailée (sur son dos dénudé, on découvre l'emplacement pour une paire d'ailes), qui élimine ceux qui se mettent en travers du chemin de Brewster.

La police en vient à soupçonner Brewster d'être l'assassin. Entre-temps, il rencontre Suzanne et découvre l'amour. Si celle-ci croit en ses rêves, elle croit aussi qu'il est le fou meurtrier et le dénonce à la police. Brewster a cependant achevé sa machine et veut la tester dans l’espace aérien protégé du grand stade et, pour cela, il va devoir s’y introduire avec la police à ses trousses tandis que Louise l'abandonne, déçue par l'amour terrestre auquel Brewster a succombé.

Fiche technique

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  • Titre original et français : Brewster McCloud[1]
  • Titre de travail : Brewster McCloud (Sexy) Flying Machine
  • Réalisation : Robert Altman
  • Scénario : Doran William Cannon
  • Assistant réalisation : Tommy Thompson
  • Décors : E. Preston Ames, Georges W. Davis
  • Costumes : Jack Sandeen, Jean-Marie Andrzejewski
  • Maquillages : Edwin Butterworth
  • Coiffures : Dorothy White
  • Photographie : Lamar Boren, Jordan Cronenweth
  • Seconde équipe photographie : Don McClendon
  • Cadrage : Larry Gianneschi, Thomas Del Ruth, Orville Hallberg
  • Son : William L. McCaughey, Harry W. Tetrick
  • Montage : Lou Lombardo
  • Musique : Gene Page
  • Machine ailée de Brewster McCloud : conçue par Leon Eriksen
  • Producteur : Lou Adler
  • Producteurs associés : Robert Eggenweiler, James Margellos
  • Sociétés de production : Adler Philips (États-Unis), Lions Gate Films (États-Unis)
  • Sociétés de distribution : MGM (international), Théâtre du Temple (France)
  • Pays d’origine : Drapeau des États-Unis États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : couleur par Metrocolorson monophoniquePanavision :
  • Genre : comédie dramatique
  • Durée : 105 minutes
  • Dates de sortie :
  • (fr) Classifications CNC : tous publics, Art et Essai (visa d'exploitation no 40158)

Distribution

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McCloud prend son envol sous l'immense dôme du stade Reliant Astrodome d'Houston (Texas).

Toutes ces données proviennent de l'IMDb[2]

  • Période de production : 22 mai à août 1970.
  • Extérieurs à Houston (Texas) :
    • Reliant Astrodome : Brewster McCloud s'y entraîne à voler jusqu'à sa chute finale,
    • le policier Frank Shaft enquête dans l'Astroworld Hotel[Note 1],
    • Abraham Wright, dans son fauteuil roulant, passe devant des boutiques artisanales de Main Street,
    • autres lieux de l'action : Buffalo Bayou Park (en)/Allen Parkway (en).

Distinctions

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Toutes ces données proviennent de l'IMDb[3]

Récompenses

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Nominations

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Les Inrockuptibles - « Une rareté mésestimée de Robert Altman »[4] : « Au début des années 70, Robert Altman était déjà un franc-tireur, dégommant à vue les studios qui lui faisaient des ponts d’or après le triomphe de MASH. Entre ce dernier et Nashville (1975), qui le remettra en selle, il tourne une poignée de films à réévaluer. Certains (Le Privé, Nous sommes tous des voleurs) le sont déjà ; Brewster McCloud toujours pas. Chant du mauvais esprit, cette charge contre l’establishment fait un bras d’honneur dès son ouverture en faisant massacrer l’hymne américain par Margaret Hamilton, la « Wicked Witch » du Magicien d'Oz, avant que la fanfare qui l’accompagne ne la vire au profit d’un autre hymne, black. Brewster McCloud, jeune homme particulier, cherche littéralement à s’envoler. Enfermé dans une volière humaine, l’Astrodome de Houston, il sera cloué au sol par les femmes l’entourant. Avant ses fresques au vitriol, Altman joue déjà au démiurge, s’amusant à brûler les ailes de son étrange Icare, joué par l’atypique Bud Cort (Harold et Maude). Qu’il laisse s’écraser comme une merde d’oiseau, objet récurrent d’un film acerbe dont l’aspect métaphorique a certes un peu vieilli. On se demande quand même pourquoi ce film a été aussi peu montré, cet aïeul éloigné du Brazil de Terry Gilliam dans sa lecture du sacrifice inutile de soi restant pourtant l’une des pierres fondatrices du discours teigneux d’Altman, cinéaste fataliste jusqu’à l’os. »

Notes et références

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Références

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Liens externes

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