Breteuil (Oise)

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Breteuil
Breteuil (Oise)
L'église paroissiale et la rue principale.
Blason de Breteuil
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC de l'Oise Picarde
(siège)
Maire
Mandat
Jean Cauwel
2020-2026
Code postal 60120
Code commune 60104
Démographie
Gentilé Brituliens et Brituliennes ou Breteuillois et Breteuilloises
Population
municipale
4 156 hab. (2021 en diminution de 8,34 % par rapport à 2015)
Densité 241 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 38′ 00″ nord, 2° 17′ 39″ est
Altitude Min. 70 m
Max. 166 m
Superficie 17,27 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Breteuil
(ville isolée)
Aire d'attraction Breteuil
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Saint-Just-en-Chaussée
Législatives 1re circonscription de l'Oise
Localisation
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Breteuil
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Breteuil
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Breteuil
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Breteuil
Liens
Site web https://ville-breteuil.fr/fr/

Breteuil est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Breteuil-sur-Noye n'est pas une appellation officielle.

Ses habitants sont appelés les Brituliens et les Brituliennes ou les Breteuillois et les Breteuilloises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Vue aérienne de Breteuil en direction du nord, en 2014.

La commune est traversée par le méridien de Paris, communément appelé méridienne verte.

Non loin de la limite entre le Beauvaisis et le Santerre, Breteuil est historiquement une commune du Beauvaisis, elle est d'ailleurs un de ses principaux bourgs. Elle est la ville majeure du Vendeuillais ou Vendelois, petite région héritée d'un ancien pagus dont elle était le chef-lieu, qui avait fusionné avec le pagus de Beauvais pour former le Beauvaisis dès la fin du Haut Moyen-Âge, à l'instar des pagus de Chambly et Ressons-sur-Matz[1],[2],[3],[4]. Au gré des descriptions et des aléas administratifs, certaines sources l'ont parfois confondue dans le Santerre[5],[6]. La toponymie Breteuil en Beauvaisis est cependant attestée dès le XIIIe siècle[7].

Historiquement, Breteuil fut rattachée au diocèse de Beauvais, elle relevait juridiquement de l'élection de Montdidier en la généralité d'Amiens et militairement du Gouvernement de Picardie jusqu'à la Révolution.

Breteuil se trouve au cœur de diverses influences régionales : le plateau picard, l'Oise et l'Amiénois notamment grâce à la ligne de chemin de fer en partance de Breteuil-Embranchement (la ville se trouve tout près de la limite départementale), le Beauvaisis, le Santerre.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Beauvoir, Esquennoy, Hardivillers, Paillart, Rouvroy-les-Merles, Tartigny, Troussencourt et Vendeuil-Caply.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le bourg est drainé par la Noye, affluent de l'Avre en rive gauche, et donc un sous-affluent du fleuve côtier la Somme.

La ligne de partage des eaux rattache Breteuil et la vallée de la Noye au bassin de la Somme et non à celui de l'Oise, alors que la ville fait partie du département de l'Oise.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 696 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-les-Merles à 5 km à vol d'oiseau[10], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,9 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Statistiques 1991-2020 et records ROUVROY-LES-MERLES (60) - alt : 94m, lat : 49°39'01"N, lon : 2°22'14"E
Records établis sur la période du 01-04-1989 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,2 1,1 2,6 3,9 7,2 10 12 12 9,5 7,3 4,2 1,8 6,1
Température moyenne (°C) 3,9 4,4 7 9,5 12,9 16 18,2 18,2 15,1 11,5 7,2 4,4 10,7
Température maximale moyenne (°C) 6,6 7,7 11,5 15,2 18,6 21,9 24,5 24,5 20,6 15,6 10,3 7 15,3
Record de froid (°C)
date du record
−18,6
07.01.09
−12,9
07.02.12
−11,5
13.03.13
−6,6
07.04.21
−3,2
03.05.21
−2
05.06.1991
2,3
04.07.1990
2,1
08.08.1990
−1,3
30.09.18
−6,2
28.10.03
−10,8
24.11.1998
−17,2
18.12.10
−18,6
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
15,2
27.01.03
20
24.02.1990
24,3
31.03.21
27,1
19.04.18
30,8
27.05.05
36,4
18.06.22
41,5
25.07.19
39,7
06.08.03
34,7
08.09.23
29,2
01.10.11
20,1
01.11.14
17
07.12.00
41,5
2019
Précipitations (mm) 52,4 42,9 46,1 43,2 57,4 54,2 59,7 58,1 49,1 57,8 57,2 69,8 647,9
Source : « Fiche 60555002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Breteuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Breteuil, une unité urbaine monocommunale[17] de 4 340 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18],[19].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Breteuil, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71 %), forêts (12,7 %), zones urbanisées (10,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 2 132, alors qu'il était de 2 088 en 2013 et de 1 959 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 84,6 % étaient des résidences principales, 1,7 % des résidences secondaires et 13,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 71,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 27,9 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Breteuil en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,7 %) inférieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 42,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (41,1 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Breteuil en 2018.
Typologie Breteuil[I 1] Oise[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 84,6 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,7 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 13,7 7,1 8,2

Une ville de la Reconstruction[modifier | modifier le code]

La ville apparaît faite de bâtiments traditionnels mais modernes, pour la plupart construits dans les années cinquante. Ce n'est pas un hasard : le gros bourg eut à pâtir des deux grands conflits mondiaux du XXe siècle. . L'intégralité du centre-ville, à l'exception de quatre maisons, fut ainsi détruit, la quasi-totalité des rues Voltaire et Raoul-Levasseur furent rasées.

La reconstruction fut envisagée dès 1941, sur le plan d'urbanisme de Georges Noël, également architecte de la reconstruction de Beauvais, qui prévit la programmation d'équipements publics parfois concrétisés plusieurs décennies après : zone industrielle, terrains de sports ainsi que la piscine municipale, ainsi qu'un marché couvert, qui ne fut pas réalisé. Dans ce cadre fut décidée la déviation de la RN1, qui passait jusqu'alors dans le centre du bourg, créant ainsi ce qui fut probablement la première rocade urbaine du Nord de la France. La reconstruction se fit dans un style mêlant classicisme et régionalisme, sauf pour l'église paroissiale Saint Jean-Baptiste, conçue par Louis Arretche en style moderne, construite en ossature en béton armé et ornée de verrières en dalles de verre, qui fut bénie en 1959, marquant la fin de cette période de reconstruction[23],[24].

Projets[modifier | modifier le code]

La municipalité suscite en 2019/2020 la création d'une cinquantaine de logements, dont 10 maisons individuelles et des logements sociaux, sur une ancienne friche industrielle située rue de Paris, afin d'accompagner la croissance démographique du bourg sans artificialiser des terres agricoles[25].

Transports et déplacements[modifier | modifier le code]

Située au nord de l'Oise dans la vallée de la Noye, sur la route nationale 1, à mi-chemin entre Beauvais et Amiens, à une distance d'environ 105 km de Paris, la commune est desservie par une gare dans un hameau de la commune de Bacouël qui a pris le nom de Breteuil-Embranchement.

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 601, 624, 6103, 6109, 6122, 6140 et 6304 du réseau interurbain de l'Oise. La ligne 601 assure la liaison entre Beauvais et Amiens[26].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Brituogilum (VIIe) ; Britogilum (1029) ; castrum Britulii (1049) ; Britoilum (1063) ; de Britulio (1073) ; Bretolium (1077) ; Britegilum (1077) ; Bretulium (1077) ; de Britolio (1078) ; Britulium (1110) ; Gualerannus de Britoilo (1119) ; Brethueil (1143) ; Brictolium (1164) ; de Brithulio (1164) ; Britolium (1179) ; de Britoilo (1190) ; ad mensuram Britulii (1190) ; Wallerani de britolio belvacensi (XIIe) ; in granario Brithulii (1221) ; Brithulium (1221) ; Bretolii (1221) ; de Britulio (1226) ; Braithuel (1228) ; in molendino de Britulio (1229) ; Brethuel (1233) ; Brituliensis vel britoliensis dominus (vers 1231) ; Bretueil (1238) ; Britholium (1247) ; Brietolium (1250) ; Sires de Breteul (1250) ; Brifoldo casa (1250) ; Brithuelus (1250) ; Bretheuil (vers 1260) ; Bretheul (vers 1270) ; Brithuels (1294) ; Berthueil en biauvoisinz (1299) ; Bretuel (XIIIe) ; Berteuil (XIIIe) ; Bertheuil (XIIIe) ; Breteil (XIIIe) ; Bretoil (XIIIe) ; Braitel (XIIIe) ; Brethuels (XIIIe) ; domus sancti lazari de bretolio (1310) ; es courtiex de Bretueilg (1328) ; Brethueil en beauvoisis (1329) ; Bretuel en Beauvoisin (1347) ; Bretueilg en Biauvoisins (1347) ; Bretheuil en Beauvoisis (1366) ; Bretuelg (1373) ; Breteuil en Beauvoisin (XIVe) ; Braytel (vers 1445) ; Bretueil (1431) ; Bratheul (1485) ; Brethoeul (1494) ; Breteuil sur Noye (1542) ; Breteuil (1667) ; Brotheuil (1680) ; Bretheüil (XVIIe) ; Breteuil en Picardie (fin XVIIIe) ; Breteuil sur Noye (XIXe)[27].

Son nom a le sens de « clairière ou village, où l'on rend les jugements », voire « clairière de Mars », puisqu'il s'agit d'une des épithètes du Mars gaulois Britouius.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le site de Breteuil est habité dès la fin de l'ère gallo-romaine, et pourrait se situer à côté de Bratuspantium, oppidum cité par Jules César dans sa Guerre des Gaules[28].

Moyen Age[modifier | modifier le code]

La ville se développe à l'époque médiévale autour de son château, érigé par le comte de Breteuil, et de l'abbaye Notre-Dame de Breteuil, créée par les bénédictins vers 1035, célèbre pour sa riche bibliothèque.

Vers l'an Mil, une motte féodale est érigée avec de la terre provenant du Frayer, la colline formant le sommet de la rue Voltaire. Les habitants du bourg, de Rouvroy-les-Merles et Tartigny participent à son édification. Un château-fort y est ensuite édifié. En 1355, le château est pris par les Navarrais puis l'année suivante assiégé par les troupes de Jean II le Bon.

En 1430,1e château est tenu pour Charles VII, par le capitaine La Hire, ancien compagnon d'armes de Jeanne d'Arc et Jean de Blanchet. La garnison de Breteuil menace l'approvisionnement d'Amiens tenue par les Anglo-bourguignons. En 1434 les Anglais et les Bourguignons prennent d'assaut le château, qu'ils font démanteler[29].

Breteuil connaît historiquement plusieurs destructions et reconstructions. Du château lui-même, démantelé pendant le XVe siècle, il ne subsiste que la motte féodale, sur laquelle une maison bourgeoise est construite au XIXe siècle.

Epoque moderne[modifier | modifier le code]

Après une première tentative en 1633, l'abbaye incorpora la congrégation de Saint-Maur en 1644 à la demande de l'évêque de Beauvais, le suivi de la règle bénédictine s'étant fortement relâché depuis le XVIe siècle. Les anciens religieux étaient au nombre de cinq. Neuf nouveaux religieux de la congrégation vinrent occuper les lieux en 1645. Le 14 juin 1646, le roi Louis XIV et la régente Anne d'Autriche, de retour d'Amiens, passèrent la nuit à Breteuil et vinrent à l'abbaye.

En 1753, un moulin, certainement construit sur le site de l'ancien château et propriété du prince d'Enrichemont, est réduit en cendres par un incendie[29].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Révolution française, Breteuil chef-lieu de discrict[modifier | modifier le code]

En 1790, à la création du département de l'Oise, le district de Breteuil en fut l'une des subdivisions jusqu'en 1795.

Quant à l'abbaye, elle ne survécut pas à la période révolutionnaire, certains de ses bâtiments sont vendus comme biens nationaux et seules quelques ruines des XVe et XVIIIe siècles témoignent aujourd'hui de son existence[30],[29].

Arrivée du chemin de fer à Breteuil[modifier | modifier le code]

Compte tenu de la situation excentrée de la gare de Breteuil-Embranchement ouverte en 1846 sur la ligne de Paris-Nord à Lille, une petite ligne de 6,88 km, est ouverte en 1875, pour relier Breteuil à cette gare, avec une station intermédiaire à Tartigny. Détruite lors du bombardement du 23 août 1918, la gare est reconstruite et existe toujours, mais n'accueille plus de voyageurs.

Une autre ligne de chemin de fer, industrielle et à voie étroite, a été installée au début des années 1880 pour permettre l'exploitation d'une carrière de phosphates sur la route de Crèvecœur.

Guerre de 1870, le combat de Breteuil[modifier | modifier le code]

Au cours de la Guerre de 1870, le 12 octobre 1870, se déroula le combat de Breteuil au cours duquel le 4e bataillon de la Somme fut attaqué à Breteuil, par un corps de 4 500 Prussiens (dont environ 41 200 cavaliers) équipés de 12 pièces d’artillerie. Les avant-postes français de Vendeuil et Caply durent se replier vers Breteuil. Les Prussiens bombardèrent Breteuil des hauteurs de Vendeuil-Caply pendant que leur cavalerie contournait la ville, pour empêcher la retraite du bataillon français vers Amiens. De onze heures du matin jusqu’à deux heures de l’après-midi la bataille continua, quatre compagnies françaises maintinrent leur position face à l’infanterie allemande. Les quatre autres compagnies dans la plaine, entre Breteuil et Esquennoy tenaient tête à la cavalerie prussienne qui ne réussit pas à leur faire rompre les rangs, malgré plusieurs charges[31].

Plusieurs détachements de la garde nationale de Breteuil tentèrent de rejoindre les mobiles de la Somme, mais se heurtèrent aux Prussiens. Capturés, ils réussirent à s’échapper grâce aux tirs des mobiles. Tandis qu'un épais brouillard tombait sur le champ de bataille, la confusion régnait chez l'ennemi : l'artillerie prussienne continuant à bombarder Breteuil, alors que le drapeau blanc était hissé sur le clocher de l’église, retardant l’entrée de l'ennemi dans la ville.

Pendant ce temps, deux compagnies de la Somme restée dans le secteur, purent se replier vers le nord et de gagner Paillart. Les tirs d'artillerie cessèrent vers 13 h 30. Les Prussiens investirent Breteuil, y laissèrent une compagnie et partirent à la poursuite des mobiles de la Somme. Vers trois heures de l’après-midi, tout le bataillon de mobiles était replié sur Esquennoy, canonné par les Prussiens, le bataillon alors battit en retraite vers Bonneuil-les-Eaux. La cavalerie prussienne tenta de bloquer la retraite française, en vain. Vers 16h 30, les Prussiens abandonnèrent la poursuite seule leur artillerie tirait sur les bois de Bonneuil où ils croyaient, les Français embusqués.

Soixante-deux hommes du bataillon de la Somme avaient été mis hors de combat, tués, blessés ou prisonniers. Le capitaine Blin de Bourdon commandant les mobiles fut blessés, et cinquante-quatre Français furent faits prisonniers. Un garde national de Bonneuil fut tué et trois gardes nationaux furent grièvement blessés[32].

Première Guerre mondiale, Breteuil ville de l'arrière[modifier | modifier le code]

Pendant la Première Guerre mondiale, Breteuil est une ville située à l'arrière du front, qui a vu se succéder six ambulances (services de transports et de premiers soins aux blessés), ainsi qu'un hôpital temporaire (le 114) qui ont fonctionné sans interruption du 20 octobre 1914 au 21 avril 1918 dans les mêmes locaux[33].

En avril 1918, durant la bataille de la Lys, elle abrite le quartier général de la 1re armée. Le 12 avril, Georges Clemenceau, Ferdinand Foch, Henry Horne, Marie Émile Fayolle, Marie-Eugène Debeney et Maxime Weygand se retrouvent pour organiser la défense anglaise et française.

L'Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

La commune de Breteuil fut décorée de la croix de guerre 1914-1918, le , après des bombardements de représailles allemands de 1918[34], pour le courage et la combativité de ses habitants, en même temps que les communes de Broyes, de Rocquencourt et de Sérévillers[35].

Pendant Entre-deux-guerres, la course cycliste Paris-Roubaix passait à Breteuil[36].

La Seconde Guerre mondiale, Breteuil bombardée[modifier | modifier le code]

Char allemand dans Breteuil en Juin 1940.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, lors de la Bataille de France, le général Frère, commandant la 7e Armée, installe le son état-major à l' Hôtel de France, afin de diriger les combats dans le secteur d'Amiens et d'Abbeville où une tête de pont allemande s'était constituée.

Le 19 et le 20 mai, la ville subit ses premiers bombardements, tuant trois personnes rue Raoul Levavasseur. Le PC du général Frère est alors déplacé à Auneuil, au sud de Beauvais, et des habitants fuient Breteuil, prenant la route de l'exode.

Le 25 mai, plusieurs escadrilles allemandes bombardent Breteuil et tirent des balles incendiaires, notamment place de Verdun. Une cinquantaine de maisons sont détruites rue de la République, une centaine d'autres rue Adrien-Maître et rue Raoul-Levavasseur. L'incendie se poursuit le lendemain brûle l'église et environ 300 maisons du centre-ville.

Placé dans le secteur de combat de la 4e division d'infanterie coloniale, Breteuil est à nouveau bombardée le après-midi, provoquant des ravages rue de Beauvais et rue des Écoles.

Breteuil, qui compte alors une trentaine d'habitants, tombe entre les mains de l'armée allemande le , et sur 850 immeubles que comptait Breteuil en 1940, 475 étaient détruits et 95 endommagés, dont tous les bâtiments publics, à l'exception de l'hôtel de ville, l'hospice et la gendarmerie.

Pendant l'occupation, la gare subit plusieurs bombardements anglo-américains durant l'été 1944 notamment le 20 mai, le 6 juin, le 8 juillet (un train de munitions touché) et le 13 août (mitraillage).

Breteuil est libéré le par les forces britanniques[37].

Breteuil fut décorée de la croix de guerre 1939-1945, avec étoile de vermeil, le , à la suite notamment des bombardements du , date à laquelle la Wehrmacht (armée allemande) entra dans la ville après des bombardements qui la détruisirent à 85 %[38].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Breteuil[39]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Saint-Just-en-Chaussée.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune faisait partie de la communauté de communes des Vallées de la Brèche et de la Noye créée fin 1992.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[40], le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités[41], et notamment celle de Crèvecœur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de 27 196 habitants[42].

Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés[43], cette intercommunalité dénommée communauté de communes de l'Oise picarde et dont la commune est désormais membre, est créée au [44].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

La liste menée par Jean Cauwel (UMP) est élue avec 78,3 % des suffrages exprimés, devançant largement celle menée par Patrick Tacet (SE) 21,7 % des suffrages exprimés lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Oise[45]

Lors des élections municipales de 2020 dans l'Oise, la liste menée par le maire sortant, Jean Cauwel, est la seule en lice et est donc élue avec 837 voix dès le premier tour du scrutin, marqué par une forte abstention de 68,86 %[46].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[47]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1801   M. Levavasseur    
1904 1915 Adéodat Compère-Morel[48] SFIO Jardinier-pépiniériste
Directeur administratif du Populaire (1927 → 1933)
Député socialiste d'Uzès (Gard) (1909 → 1936)
1919 1925 Raoul Huchez   Breveté de l'École nationale d'Arts-et-Métiers de Châlons-sur-Marne, promotion 1890[49]
Les données manquantes sont à compléter.
1929 1945 Raoul Huchez   Breveté de l'École nationale d'Arts-et-Métiers de Châlons-sur-Marne, promotion 1890,
Maire lors des bombardements de juin 1940
[49]
Les données manquantes sont à compléter.
1965 1975 Jacques Garet   Assureur[50]
Président du SIVOM créé en 1966[51]
1975 mars 1977 Jacques Lefebvre[52]   Géomètre du cadastre
Les données manquantes sont à compléter.
1981 mars 1983 Jacques Lefebvre[52]   Géomètre du cadastre
mars 1983 juin 1995[53] Patrick Koster PS Haut fonctionnaire
Conseiller général de Breteuil (1976 → 2001)
juin 1995 mars 2014[54] Jacques Cotel UMP Président de la CC des Vallées de la Brèche et de la Noye (2014 → 2016)
Président de la CC de l'Oise Picarde (2017 → 2020)
mars 2014[55],[56] En cours
(au 27 mai 2020)
Jean Cauwel[57] UMPLR Exploitant agricole
Conseiller général de Breteuil (2001 → 2015)
Vice-président (2017 → 2020) puis président (2020 → ) de la CC de l'Oise Picarde
Conseiller régional des Hauts-de-France (2015 → )
Président du PETR du Grand Beauvaisis (2020 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[58]

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

En 2008, Breteuil est l'une des premières communes de France à avoir mesuré les facteurs locaux de pollution lumineuse au moyen de matériel héliporté. Les photos traduisant le niveau d'éclairage, prises en 4 096 niveaux de gris ont été converties en lux et intégrées à un système d'information géographique ou à une cartographie d'aide à la décision. Le coût de l'opération a été 5 à 10 fois inférieur à celui d’une thermographie aérienne[Note 3]. Ce travail s'est fait dans le cadre d'une thermographie aérienne destinée à aider la communauté de communes des vallées de la Brèche et de la Noye à limiter le gaspillage d'énergie et certaines émissions de gaz à effet de serre[59].

En 2019 est aménagée par la communauté de communes, dans le cadre de sa compétence GEMAPI et dans le secteur des plans d'eau de la Noye, une zone humide préservée d'un demi-hectare avec des plantations favorisant les essences locales (peupliers, cornouillers, chènes...), et comprenant à ses abords un verger de fruits rouges et de variétés anciennes de pommiers et de pruniers, des hôtels à insectes et à chauves-souris[60].

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

En matière d'enseignement primaire, la commune gère deux écoles maternelles (La Cerisaie et Le Chat Perché) et une école élémentaire, l'école Hippolyte-Bayard[61],[62],[63].

L'enseignement secondaire public est assuré par le collège public Adéodat-Compère-Morel[64], créé en 1972[65].

L'institution du Sacré-Cœur, école et collège privés, participe à l'offre local[66].

Autres équipements[modifier | modifier le code]

Vue aérienne du Centre aquatique Philippe Loisel en 2010.
  • Centre aquatique Philippe Loisel[67], ouvert le [Note 4].
  • stade Jacques Descamps[Note 5].
  • La maison de santé pluridisciplinaire (MSP), portée par la communauté de communes de l'Oise picarde (CCOP), a ouvert en 2019 dans l'ancienne abbaye, ou avait fonctionné de 1960 aux années 2000 une maison de retraite[29], dans un bâtiment de 1 500 m2. Cet équipement est destiné à accueillir une vingtaine de professionnels de santé[68],[69].

Population et société[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés Britulien(en)(s) ou Breteuillois(es)[70].

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[72].

En 2021, la commune comptait 4 156 habitants[Note 6], en diminution de 8,34 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0302 1602 1122 0992 2842 4152 3992 5612 736
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 7942 9072 8152 8023 0743 1463 1543 1082 991
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 8302 8392 7002 3252 4262 5162 3591 7852 241
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
2 7483 0853 5313 8733 8794 1314 2674 3074 536
2018 2021 - - - - - - -
4 2444 156-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[73].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,7 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 027 hommes pour 2 217 femmes, soit un taux de 52,24 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[74]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,5 
8,0 
75-89 ans
12,2 
14,8 
60-74 ans
16,6 
19,8 
45-59 ans
18,0 
15,9 
30-44 ans
16,1 
19,8 
15-29 ans
18,1 
20,7 
0-14 ans
16,6 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[75]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Économie et industrie[modifier | modifier le code]

Breteuil dispose d'une importante zone commerciale située au nord du bourg, sur le tracé initial de la RN 1, aujourd'hui dévié. Un marché hebdomadaire a lieu le mercredi.

En matière d'industrie, l'usine Le Bronze-Alloys (ex-CLAL), alliages cuivreux, emploie 110 p. (2021)[76].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste au début du XXe siècle.
L'ancien bâtiment conventuel de l'abbaye Notre-Dame de Breteuil, levée par Viollet-le-Duc[Note 7]

La commune possède trois monuments historiques sur son territoire.

  • L'ancienne abbaye Notre-Dame : il subsiste principalement l'ancien logis abbatial du XVIe siècle avec sa chapelle du XIIIe siècle classée ainsi que l'ancien bâtiment conventuel du XVIIIe siècle appelé « le château des moines ». L'ancienne chapelle est classée monument historique depuis 1883 avec ses superbes sculptures et son sol aux carreaux de terre cuite émaillée décorés de motifs géométriques, d'animaux et de personnages. Les salles voûtées, les toitures, les façades du logis abbatial et du château des moines, les sols archéologiques de l'abbatiale et les murs de clôtures antérieurs au XIXe siècle sont inscrits monument historique depuis 1996[77],[78],[29].
  • Maison natale de Hippolyte Bayard (XVIIIe et XIXe siècles) : Maison où vécut l'inventeur du procédé dit positif direct en photographie, Hyppolite Bayard (1801-1887). L'édifice date de la deuxième moitié du XVIIIe siècle et a subi quelques aménagements après 1878. Il s'agit de l'une des maisons les plus anciennes de la ville. La façade principale est en pans de bois hourdé de torchis sur solin en pierre de taille[79]. Cette maison est inscrite monument historique depuis 2002[80].
  • Entrepôt Cappronier : Entrepôt construit entre 1867 et 1872, en même temps que la maison d'habitation et les écuries, par le fondateur de l'établissement Cappronnier, commerce en gros de vins et spiritueux. Il est inscrit monument historique depuis 1994[81].

On peut également signaler :

La chapelle de la comtesse de Montmorency et la maison de retraite en arrière-plan.
  • Église Saint-Jean-Baptiste : détruite à l'occasion des bombardements de la Bataille de France en 1940, elle fut reconstruite après guerre par l'architecte Louis Arretche. De construction moderne en béton armé doublé de pierres de taille et avec des verrières en dalles de verre du peintre Nicolas Untersteller, ses fonts baptismaux se trouvent dans un bâtiment séparé. Près de l'église, gisant de Nicolas Corbel, abbé de Breteuil.
    En 2016, cet édifice édifié à l'économie dans les conditions de la reconstruction et inauguré en 1959 nécessite d'importants travaux de restauration[82],[83].
  • Chapelle Saint-Cyr et Sainte-Julitte, dans le cimetière communal[84].
  • Château, construit en 1822, et utilisé depuis 2019 par l'intercommunalité comme gite de groupe[29].
  • Chapelle de la comtesse de Montmorency.
  • Chapelle Notre-Dame-de-la-Délivrance.
  • Monument aux morts, surmonté de la statue Le Poilu victorieux réalisée par Eugène Bénet[85].
  • La zone humide de Breteuil réalisée par l'intercommunalité, située au cœur de la ville entre deux étangs, qui comprend circuit pédagogique présentant la faune et la flore locale, avec des panneaux pédagogiques ainsi qu'un verger conservatoire accessible au public toute l'année. Des QR codes permettent de télécharger un audioguide enregistré par les élèves de l'école Hyppolyte-Bayard[86],[87]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Breteuil Blason
D'or à la croix de gueules cantonnée de seize abeilles renversées d'azur ordonnées 2 et 2 dans chaque canton, au franc-canton aussi d'or chargé d'une étoile aussi de gueules.
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918 et Croix de guerre 1939-1945)
Détails
Ce blason, qui est celui de la branche cadette des Montmorency-Laval, entrée par alliance à la seigneurie de Breteuil en 1305, dérive de celui de la branche ainée des Montmorency[35].
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Mouret, Histoire de Breteuil : faite en l'année mil huit cent vingt-un , par Pierre Mouret, pépiniériste audit Breteuil, , 108 p. (lire en ligne), sur Gallica.
  • Abbé C.-A. Baticle, Nouvelle histoire de Breteuil en Beauvaisis et de ses antiques relations avec les villages environnants, Beauvais, Impr. de D. Pere, , 428 p. (lire en ligne), sur Gallica.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Environ 20 000 euros pour la commune
  4. Le centre nautique a coûté 6,3 millions d'euros, dont 79 % de subventions. Appartenant à la Communauté de communes des Vallées de la Brèche et de la Noye, sa gestion est déléguée à l'entreprise rouennaise Vert marine (Hebdomadaire Le Bonhomme Picard du 18 juillet 2007)
  5. Le stade porte le nom de Jacques Descamps, attaquant de l'Union Sportive de Breteuil, club de foot et boucher de profession.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Description de l'abbaye par Viollet-le-Duc : « Il existait, dans l'abbaye de Sainte-Marie de Breteuil, un vaste bâtiment flanqué de quatre tourelles et crénelé, qui pouvait au besoin se défendre. Son rez-de-chaussée renfermait les cuisines et leurs dépendances. Le premier étage contenait les dortoirs des hôtes du monastère ; le deuxième, une grande infirmerie; le troisième, des magasins de provisions, et le quatrième, sous le comble, un grenier pour les grains. Un escalier latéral, passant à travers les contre-forts et couvert en appentis, s'élevait jusqu'au second étage »

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Abraham Peyrounin, « Carte du Beauvaisis » Accès libre, sur gallica.bnf.fr, .
  2. « L’Encyclopédie/1re édition/BRETEUIL - Wikisource », sur fr.wikisource.org (consulté le ) : « BRETEUIL, (Géog.) petite ville de France dans la haute Normandie, avec titre de comté. Il y a encore une autre ville de ce nom dans le Beauvoisis. ».
  3. C.-A. Baticle, « Nouvelle histoire de Breteuil en Beauvaisis » Accès libre, sur gallica.bnf.fr, .
  4. Albert Demangeon, « La Picardie et les régions voisines : Artois, Cambrésis, Beauvaisis » Accès libre, sur gallica.bnf.fr, (consulté le ), p. 441.
  5. Robert de Hesseln, Dictionnaire universel de la France, vol. 1, , p. 636 :

    « BRETEUIL, bourg du Santerre, dans la Haute-Picardie. »

  6. Jean-Baptiste Nolin, « La Province de Picardie, divisée en haute et basse Picardie » Accès libre, sur gallica.bnf.fr, .
  7. « Breteuil », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ) : « Berthueil en biauvoisinz, 1299 ».
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Breteuil et Rouvroy-les-Merles », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Rouvroy-les-Merles » (commune de Rouvroy-les-Merles) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Rouvroy-les-Merles » (commune de Rouvroy-les-Merles) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  14. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  18. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Breteuil », sur insee.fr (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
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  24. « exposition de la société historique de Breteuil : la reconstruction de Breteuil après la Seconde Guerre mondiale (1947/1959) », sur ville-breteuil.fr, .
  25. Charlotte Follana, « Breteuil : plus de 50 logements vont pousser sur une friche industrielle : Le site de la rue de Paris, à l’abandon depuis près de dix ans, s’apprête à accueillir plusieurs appartements et des petites maisons », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. « Transports en commun à Breteuil », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  27. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 91.
  28. Roger Agache, « Découverte aérienne de retranchements nivelés aux abords du site présumé de Bratuspantium près de Breteuil-sur-Noye (Oise) », Bulletin de la Société préhistorique française, t. 59, nos 5-6,‎ , p. 357-366 (DOI https://doi.org/10.3406/bspf.1962.3832, lire en ligne, consulté le ).
  29. a b c d e f g et h Sylvie Godin, « L'abbaye et le château - Les deux joyaux vivent une nouvelle jeunesse : Situés dans le quartier historique de Breteuil, l'abbaye et le château ont une longue histoire. Ils ont depuis peu trouvé une nouvelle vie », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3600,‎ , p. 16.
  30. Notice no PA00114550, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  31. https://www.loire1870.fr/pages/pa_doc/rolin/doc_rolin_chap4.html#0405
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  33. Guy Isambart, « Les ambulances à Breteuil durant la première guerre mondiale » [PDF], Société Archéologique et Historique de Clermont (consulté le ).
  34. Jean-Yves Bonnard, « Les bombardements allemands en arrière des lignes françaises de l’Oise durant la Grande Guerre », sur crdp.ac-amiens.fr, (consulté le ).
  35. a et b « Histoires de Breteuil, l'Oise et la Picardie », sur ville-breteuil.fr (consulté le ).
  36. « Breteuil, 4/4/26, [course cycliste] Paris-Roubaix », Photographies de l'agence de presse Rol, (consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  37. a et b Jean-Yves Bonnard, « Les communes décorées de l'Oise : Croix de Guerre 39/45 » [PDF], Les sentiers de l'histoire, ONAC, (ISBN 978-2-11-151411-9, consulté le ), p. 18-20.
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  39. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  40. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  41. « Projet de schéma départemental de coopération intercommunale de l'Oise » [PDF], Préfecture de l'Oise, (consulté le ), p. 13-25.
  42. « La nouvelle carte intercommunale de l'Oise : intercommunalité à fiscalité propre au  », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers,‎ , p. 15.
  43. R. Th., « La fusion des communautés de communes est définitive », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3417,‎ , p. 6 « Les 6 projets de fusion de communautés de communes ou d’agglomération ont tous recueilli une majorité favorable ; ils pourront ainsi tous être conduits à leur terme ».
  44. Sylvie Godin, « Naissance de l'Oise picarde : Jacques Cotel dirige un territoire de 26 500 habitants », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3430,‎ , p. 17.
  45. Juliette Duclos, « Municipales : à Breteuil, un boulevard pour Jean Cauwel : Élu à 80 % lors des dernières élections municipales, le maire sortant n’a aucun opposant lors du prochain scrutin », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  48. « Adéodat, Constant, Alphonse Compère-Morel (1872-1941) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  49. a et b Annuaire 1949-1950, Paris, Société des ingénieurs Arts-et-Métiers, , p. 348
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  51. « Breteuil : Le président du Sivom reconduit à la tête d’un syndicat en sursis », Le Courrier Picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  52. a et b « Breteuil : le lotissement du Bel Air sur la bonne voie : Quarante lots sont en cours de viabilisation au lotissement du Bel Air. La voie qui le dessert portera le nom de Jacques Lefebvre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Cette voirie s’appellera rue Jacques Lefebvre, en mémoire de ce dernier né à Breteuil en 1925. Géomètre au cadastre, il participa de 1951 à 1955 à la rénovation cadastrale et fut maire de Breteuil de 1975 à 1977, puis de 1981 à 1983. Membre fondateur de la société historique qui fête ses 30 ans ce week-end, il fut aussi membre fondateur et président de l’Amicale sportive des anciens élèves (AAE), et membre des Jardins familiaux et de l’UNRPA ».
  53. « Patrick Koster veut retrouver son fauteuil », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  54. Jean-Claude Crépin, « Arrivé au terme de son troisième mandat, le maire Jacques Cotel (UMP) passe la main à son premier adjoint Jean Cauwel (UMP). Sa liste sera sans étiquette », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
  55. « Breteuil, élections municipales : Jacques Cotel passe le témoin à Jean Cauwel », par Sylvie Godin, Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, 1er avril 2014
  56. Sylvie Godin, « Jacques Cotel passe le témoin à Jean Cauwel : Jean Cauwel a été élu maire samedi soir. Il sera entouré de sept adjoints dont l’ancien maire Jacques Cotel. », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3283,‎ , p. 15 (lire en ligne).
  57. Sylvie Godin, « Jean Cauwel : « C’est notre rôle de défendre le territoire » : Le maire de Breteuil est depuis décembre 2015 conseiller régional (LR) », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3414,‎ , p. 23 « Le grand-père de Jean Cauwel, Pierre Derogy fut conseiller général du canton de 1958 à 1976. Jean Cauwel endosse l’écharpe d’adjoint jusqu’en 2014, année où Jacques Cotel jette l’éponge pour briguer avec succès la présidence de la communauté de communes. Jean Cauwel reprend le flambeau à la mairie. En mars 2014 sa liste est élue dès le premier tour avec près de 80 % des suffrages ».
  58. Sylvie Godin, « Une réunion empreinte d'émotion - huits [sic] adjoints épauleront le maire de Montreuil : Jean Cauwel a été réélu pour un second mandat de maire ce samedi 23 mai. Un hommage a été rendu à l'un des élus, Éric Fougueuse, décédé le  », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3604,‎ .
  59. Breteuil : une thermographie... pour son éclairage public (19/02/2008)
  60. Sylvie Godin, « Une zone humide de 5000 m² - verger et hôtels à insectes : Une zone humide de 5000 m² a été aménagée avec un verger conservatoire et des hôtels à insectes et à chauves-souris », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3578,‎ , p. 10.
  61. « L'école élémentaire Bayard sur le site du ministère de l'Éducation nationale. ».
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  68. Charlotte Follana, « Breteuil : la maison de santé va ouvrir enfin ses portes : Après deux ans de travaux et des retards, la structure médicale accueillera le 1er avril une vingtaine de professionnels », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  82. « Il faut sauver St-Jean-Baptiste - l'église doit être restaurée d'urgence : L'édifice construit après guerre n'a pas résisté au temps qui passe. La municipalité va établir un diagnostic afin de cibler les travaux prioritaires », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3425,‎ , p. 16.
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  87. Sylvie Godin, « J'ai testé pour vous... l'audioguide sur la zone humide : L'aménagement de la zone humide est terminé depuis peu. L'occasion de découvrir la faue et la flore locale y compris en audioguide », Le Bonhomme picard, édition de Breteuil-Crèvecœur, no 3668,‎ , p. 7.
  88. Serge Lusignan, Essai d’histoire sociolinguistique : Le français picard au Moyen Âge, Paris, Éditions Classiques Garnier, (ISBN 978-2-8124-0621-8), Le français picard au Moyen Âge : état des lieux :

    « Wauquelin serait né un peu au nord de Beauvais, dans les environs de Breteuil-sur-Noye (arr. Clermont, dép. Oise), à une date indéterminée. »

  89. Serge Lusignan, Essai d’histoire sociolinguistique : Le français picard au Moyen Âge, Paris, Éditions Classiques Garnier, (ISBN 978-2-8124-0621-8), Le français picard au Moyen Âge : état des lieux :

    « Il fait une seule allusion à ses études rappelant : « au temps de ma jeunesse que je aloye a l’escole assés prés dudit monastere [de Notre-Dame de Breteuil] ». Cette citation laisse croire qu’il n’aurait pas étudié à Paris. Wauquelin aurait passé toute sa vie en pays picard. »

  90. J.C. Cappronnier, « Breteuil – 60 – Maison d’Hippolyte Bayard, inventeur de la photographie sur papier », Images de Picardie - CanopÉ (consulté le ).
  91. Justinien Raymond, « Compère Constant, Alphonse, Adéodat dit Compère-Morel : Né le 4 octobre 1872 à Breteuil-sur-Noye (Oise), mort le 3 août 1941 à Sernhac (Gard) ; horticulteur-pépiniériste ; militant socialiste spécialiste des problèmes du monde paysan ; député du Gard », Le Maitron en ligne, (consulté le ).