Boulevard des Invalides (Paris)
![]() 7e arrt Boulevard des Invalides
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![]() Le boulevard des Invalides près de l'église Saint-François-Xavier. | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 7e | ||
Quartier | École-Militaire Invalides |
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Début | 127, rue de Grenelle | ||
Fin | Place Léon-Paul-Fargue, rue de Sèvres | ||
Morphologie | |||
Longueur | 1 245 m | ||
Largeur | 39 m | ||
Historique | |||
Ancien nom | Boulevard du Midi | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 4639 | ||
DGI | 4726 | ||
Géolocalisation sur la carte : 7e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Le boulevard des Invalides est une voie du 7e arrondissement de Paris.
Situation et accès[modifier | modifier le code]
Long de 1245 mètres, le boulevard débute au 127, rue de Grenelle et finit place Léon-Paul-Fargue et rue de Sèvres.
Il est desservi par les lignes de bus RATP 28 70 82 86 92 et par la ligne
aux stations Varenne, Saint-François-Xavier et Duroc, cette dernière station, située à l’extrémité sud du boulevard, circulent également les trains de la ligne
.
Origine du nom[modifier | modifier le code]
L'origine de son nom renvoie à l'hôtel des Invalides qu'elle longe.
Historique[modifier | modifier le code]
Amorcé vers 1720, son aménagement s'est achevé au début des années 1760 avec l'ensemble du boulevard du Midi reliant l'esplanade des Invalides à l'actuelle place Valhubert près de la Salpêtrière. Jusqu'au milieu du XIXe siècle, le boulevard des Invalides était très peu animé. Un guide de 1828 le décrit comme « des allées bien entretenues, d’un bel aspect mais très solitaires[1] ».
Le 5 août 1918, durant la première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose au no 46 boulevard des Invalides[2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]
- No 6 : l'hôtel des Invalides.
- No 8 : le poète Leconte de Lisle a habité à cette adresse à partir de 1861, au 5e étage. Il y tenait un salon littéraire fréquenté par les Parnassiens.
- No 30 : Fondation pour la mémoire de la déportation et Fondation de la Résistance.
- Nos 31-33 : académie Henri-Matisse et les ateliers de plusieurs artistes.
- No 33 : lycée Victor-Duruy.
- No 34 : le général Niessel y résida de 1921 à 1955[3]. Une plaque lui rend hommage.
No 30. Plaque rendant hommage à Roger Jaudoux, mort pour la France en 1944.
- No 35 : bâtiment moderne construit à l'emplacement de l'ancien hôtel de Verteillac ou de Rohan, où habitait au début du XXe siècle la princesse de Léon, mentionnée par Marcel Proust. Le nouvel immeuble abrita jusqu'en 1994 le siège social des Laboratoires pharmaceutiques Roussel-Uclaf, puis le Conseil régional d'Île-de-France jusqu'en 2018. Il est cédé début 2019 à AG2R La Mondiale[4].
- À la hauteur des nos 41 et 52, on aperçoit les jardins des hôtels particuliers construits par l'architecte Brongniart rue Monsieur et rue Masseran.
- No 45 : jardin de l'hôtel de Montesquiou, rue Monsieur.
- Nos 49 et 22, rue Oudinot : Brongniart, l’architecte de la Bourse, y a construit son hôtel particulier.
- No 56, rue Duroc, rue de Sèvres, rue Maurice-de-La-Sizeranne : Institut national des jeunes aveugles. Créée en 1784 par Valentin Haüy, l'institution s'est installée en 1843 dans ce bâtiment du boulevard des Invalides construit spécialement en exécution de la loi du votée à l'instigation du directeur, le docteur Pignier.
- No 57 : ministère des Outre-mer (hôtel de Montmorin).
Notes[modifier | modifier le code]
- Richard, Le Véritable Conducteur parisien, Éditeur Roy et Compagnie, 1828, p. 274.
- [bpt6k4605797h/f6.item lire en ligne] sur Gallica
- Alain Dautriat, Sur les murs de Paris. Guide des plaques commémoratives, Éditions L'Inventaire, 1999, 167 p. (ISBN 9782910490201), p. 75.
- « La région Île-de-France vend trois de ses bâtiments pour 176 millions d’euros », www.lemonde.fr, 28 janvier 2019.