Bouillé-Ménard
Bouillé-Ménard | |||||
![]() L'église Saint-Maurille. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Segré | ||||
Canton | Segré | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Anjou Bleu Communauté | ||||
Maire Mandat |
Vincent Gislier 2014-2020 |
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Code postal | 49520 | ||||
Code commune | 49036 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bouilléens | ||||
Population municipale |
745 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 47 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 44′ 33″ nord, 0° 58′ 00″ ouest | ||||
Altitude | Min. 32 m Max. 104 m |
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Superficie | 15,79 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
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Bouillé-Ménard est une commune française, située dans le département de Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire.
Ce bourg rural du Haut-Anjou était à l'origine un domaine gallo-romain. Pauvre au XVIIIe siècle, Bouillé-Ménard reste encore aujourd'hui un village dont l'activité principale est l'agriculture. On ne compte pas moins de quarante exploitations agricoles sur la commune. Le village se situe entre deux lignes de crêtes dans la vallée de l'Araize. Après avoir subi un fort exode rural au XXe siècle, la commune connait un nouvel essor démographique depuis le début du XXIe siècle.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
La commune est située dans le Haut-Anjou à 11 km au nord-ouest de Segré, la sous-préfecture, et environ 17 km de Pouancé, le chef-lieu de canton. Elle se situe à 4 km au nord de la D775, axe reliant Rennes à Angers.
![]() |
Grugé-L'Hôpital | La Boissière (Mayenne) | Chatelais | ![]() |
Bourg-l'Évêque | N | Chatelais | ||
O Bouillé-Ménard E | ||||
S | ||||
Combrée | Noyant-la-Gravoyère | Chatelais |
Topographie, géologie, relief[modifier | modifier le code]
Bouillé-Ménard fait partie de l'unité paysagère du Segréen, et plus particulièrement de la sous-unité paysagère du Pouancéen, qui se caractérise par un paysage vallonné, aux ondulations orientées d'est en ouest où le maillage bocager tend à se densifier au fur et à mesure que l'on descend dans les vallons[1]. Au niveau géologique, la commune se trouve sur un terrain schisteux, de formation silurienne provenant du massif armoricain.
Le bourg de la commune se trouve pris en deux lignes de crêtes. La première se trouve au nord de la commune, culminant à 100 mètres au-dessus du niveau de la mer. L'altitude descend ensuite dans la vallée où coule l'Araize, à une altitude de 41 mètres environ. Une seconde ligne de crêtes reprend au sud de la commune, culminant à 99 mètres au lieu-dit la Chapelle aux Pies[2].
Bouillé-Ménard est une des rares communes de France métropolitaine (avec Alzon dans le Gard, et Gatteville-le-Phare dans la Manche), dont l'antipode est une terre émergée, en l'occurrence, l'île principale de l'archipel néo-zélandais des Bounty[3].
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est traversée d'ouest en est par l'Araize, affluent de la Verzée. La rivière est rejointe par le ruisseau de Ruthor et par plusieurs autres ruisseaux, coulant en intermittence, peuvent rejoindre la rivière. Le ruisseau de Misengrain coule au sud, formant la frontière avec la commune de Combrée[2].
Climat[modifier | modifier le code]
La région du Haut-Anjou est caractéristique de la « douceur angevine »[4]. Le climat du Maine-et-Loire étant un climat de transition entre le climat océanique de la côte atlantique et le climat océanique dégradé de la Touraine[5], les hivers y sont doux et les étés agréables. À l'arrivée des perturbations venant de l'océan, le Haut-Anjou et Bouillé-Ménard sont en première ligne. Le nombre de jours de précipitations y oscille entre 140 et 150 par an[4].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Bouillé-Ménard a une longue tradition d'extraction d'ardoise et de fer qui remonte au moins au Moyen Âge, faisant partie du bassin de Segré-Nyoiseau / Noyant-Combrée, cœur du territoire de l’extraction minière fer et ardoise dans le Haut-Anjou[6]. Le Cher et la Loire à proximité ont considérablement contribué à l'extension de ces activités[7].
Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]
Une hache polie et une agate verte ont été trouvées sur le territoire de la commune, preuve de l'existence de peuplement pendant la Préhistoire. Dans l'Antiquité, Bouillé-Ménard était un domaine gallo-romain, connu sous le nom de Bulliacum[8].
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
La paroisse est fondée dès le XIe siècle et devient une seigneurie au XIIe siècle. Un de ses premiers seigneurs se nomme Bernard de Bouillé. Jusqu'au XIIIe siècle, la famille seigneuriale de Bouillé relève directement d'Angers. La famille est suzeraine de la seigneurie de Pouancé. Elle fait don avant 1148 d'un terrain défriché à l'évêque d'Angers, Ulger, qui y fonda Bourg-l'Évêque. Du XIVe siècle jusqu'à la fin du XVe siècle, la famille Aménard possède le château[8].
Ancien régime et Révolution[modifier | modifier le code]
Au XVIIe siècle, le château appartient à la famille d'Acigné, qui le vend en 1756 à Louis-Benjamin de la Mothe d'Andigné. Au XVIIIe siècle, la majorité des habitants de la paroisse sont pauvres et subsistent grâce au commerce du fil qu'ils vendent à Pouancé, Craon, Segré, ou en Bretagne. La paroisse possède un chirurgien et un poste de gabelle avec un lieutenant, dépendant du grenier à sel de Pouancé. Pendant la Révolution française, en 1790, la paroisse devient chef-lieu d'un canton qui comprend alors neuf communes. Un religieux, le curé Urbain Giron, rejoint peut-être les chouans. Les autres religieux prêtent serment, mais l'un d'eux est remplacé en 1792 après s'être rétracté[8].
Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
En 1804, le canton de Bouillé-Ménard est démantelé au profit des cantons de Pouancé et Segré. Bouillé-Ménard est incluse dans le canton de Pouancé. La mairie est construite en 1856, en même temps que l'école de garçons. Une école de filles est établie en 1912. La Première Guerre mondiale voit la mort de 63 habitants de la commune. Le monument aux morts est construit en 1921. L'électricité est établie en 1926. La Seconde Guerre mondiale fait neuf victimes[8].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Bouillé-Ménard est située dans le canton de Pouancé, arrondissement de Segré, dans le département de Maine-et-Loire. La commune comptant moins de 1 000 habitants, son conseil municipal est constitué de 15 élus.
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Intercommunalité (1966-1995-2016)[modifier | modifier le code]
La commune adhère, comme les autres communes du canton de Pouancé, à un syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVM) créé en 1966. Celui-ci devient la communauté de communes de la région de Pouancé-Combrée en 1995[10]. Le 14 décembre 2016, elle se retire de la communauté qui est dissoute le lendemain. Le 1er janvier 2017 la commune rejoint Anjou Bleu Communauté.
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
Dans son Dictionnaire Historique, Géographique et Biographique de Maine-et-Loire, Célestin Port livre le compte de la population de Bouillé-Ménard sous l'Ancien Régime. La population est exprimée en « feux », c'est-à-dire en foyer de famille. Pour estimer le nombre d'habitants, il faut appliquer un coefficient multiplicateur de 5. En 1720, la paroisse comptait 161 feux, pour 708 habitants. En 1790, elle comptait 908 habitants[8].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].
En 2016, la commune comptait 745 habitants[Note 1], en augmentation de 1,22 % par rapport à 2011 (Maine-et-Loire : +2,61 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,6 %) est en effet supérieur au taux national (22,1 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 47,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 23,8 %, 15 à 29 ans = 15,8 %, 30 à 44 ans = 23,2 %, 45 à 59 ans = 16,9 %, plus de 60 ans = 20,4 %) ;
- 52,1 % de femmes (0 à 14 ans = 24 %, 15 à 29 ans = 14,5 %, 30 à 44 ans = 21,6 %, 45 à 59 ans = 15,3 %, plus de 60 ans = 24,6 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Bouillé-Ménard possède une école publique primaire dépendant de l'académie de Nantes (école Alfred-Clément), en RPI avec Bourg-l'Évêque, ainsi qu'une école privée mixte sous contrat (école Saint-Joseph). Les collèges se trouvent à Pouancé ou Segré et les lycées se situent à Segré.
Santé[modifier | modifier le code]
Il n'y a pas de médecin ni d'infirmier installé à Bouillé-Ménard. Les plus proches sont basés à Châtelais, Bel-Air de Combrée ou Noyant-la-Gravoyère. L'hôpital et les cliniques les plus proches se situent à Segré, de même que le service maternité.
Sports[modifier | modifier le code]
La commune dispose pour équipement sportif d'un terrain de football et d'un terrain de basket-ball[17]. L'Association Sportive Bouillé-Ménard Pétanque organise des concours et des jeux de pétanque tandis que l'USEP en RPI avec Bourg-l'Évêque gère les activités sportives pour les enfants[18].
Manifestations[modifier | modifier le code]
Bouillé-Ménard accueille chaque année depuis 1983 une foire aux rillauds. L'édition 2014 a été fréquentée par environ 10 000 visiteurs, et a vu s'écouler près de 2,5 tonnes de viandes et 850 kg de saucisses[19].
Économie[modifier | modifier le code]
Selon l'INSEE, la commune comptait en 2009, hors exploitations agricoles, onze entreprises dont quatre dans la construction et sept dans le commerce, le transport, la réparation automobile et les services divers[20].
Commerces[modifier | modifier le code]
Une supérette dispose d'un relais Poste[17].
Agriculture[modifier | modifier le code]
On comptait 41 exploitations agricoles en 2000[20]. Le nombre d'exploitations a diminué entre 1988 et 2000, passant de 47 à 41, de même que la superficie cultivée a, elle, augmenté dans cette période, passant de 1 476 hectares (moyenne 31 hectares par exploitation) à 1 428 hectares (35 hectares par exploitation). Vingt-trois exploitations élevaient des bovins, le nombre de tête baissant de 2 395 à 1 708 entre 1988 et 2000, et quinze de volailles, dont le nombre augmente très fortement, de 555 à 27 432 sur la même période[20].
Appellations sur le territoire[modifier | modifier le code]
La commune possède au total une quinzaine d'appellations sur le territoire[21]:
- AOC - AOP Maine-Anjou ;
- IGP Bœuf du Maine ; Cidre de Bretagne ou Cidre breton ; Farine de blé noir de Bretagne - Gwinizh du Breizh ;
- IGP Maine-et-Loire blanc ; Maine-et-Loire rosé ; Maine-et-Loire rouge ; Val de Loire blanc ; Val de Loire rosé ; Val de Loire rouge ;
- IGP Volailles de Janzé ; Volailles de Loué ; Volailles du Maine ; Volailles d’Ancenis ; Œufs de Loué
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Le château de Bouillé-Ménard date du XVIe siècle environ. Il est la propriété de la famille Walsh de Serrant au XVIIIe siècle, mais ceux-ci le vendent en 1882 à Henri Brard. Le bâtiment est alors restauré. Le porche d'entrée est flanqué de deux tours circulaires encastrées dans le logis[F 1].
Le manoir de la Renazaie est un manoir du XVIe siècle, construit en schiste. La façade possède une porte en ogive et deux séries de fenêtres à meneaux et croisillons[F 1].
L'église Sainte-Maurille d'origine a été restaurée entre 1842 et 1849, puis complètement rebâtie en 1894 par l'architecte Beignet. Elle a été financée par la fabrique et un don de Mme Brard, propriétaire du château. Les statues et peintures anciennes ont disparu[F 1],[8].
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
La commune possède une bibliothèque et une salle de théâtre pour équipement culturel.
La commune est affiliée au syndicat d'initiative du Haut-Anjou pouancéen, syndicat intercommunal[22]. La Foire aux rillauds, galettes et boudins a lieu chaque année lors du week-end suivant le 3 novembre[23]. L'association Culture et Patrimoine de Bouillé organise des événements artistiques et culturels et participe à la restauration du château de Bouillé-Ménard[18].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Paul Walsh de Serrant, né le au château de Bouillé-Ménard, décédé en 1912 à Plessé-le-Dresny, comte de Walsh-Serrant, gros propriétaire terrien, descendant d'une famille irlandaise immigrée en Bretagne au XVIIe siècle et enrichie dans le commerce maritime à Nantes. Il est évoqué, comme grand chasseur, sous le pseudonyme de comte de Kergoorlas, à de nombreuses reprises dans le livre de Frank Davies : Chasse aux loups et autres chasses en Bretagne publié en anglais en 1875[24].
- Paul Guédon (1890-1959), poète né à Bouillé-Ménard.
- Christiane Lambert (1961), agricultrice à Bouillé-Ménard et responsable d'organismes professionnels.
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (notice BnF no FRBNF33141105, lire en ligne)
- Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Cheminements, 2004, 398 pages, [lire en ligne], p. 35
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Bouillé-Ménard sur le site de l'Institut géographique national
- Bouillé-Ménard sur le site de l'Insee
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Jean-Luc Flohic (dir.), Aude Guiheneuc et Rémy Toulouse, Le Patrimoine des communes de Maine-et-Loire, .
- p. 1019.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Atlas des paysages du Maine-et-Loire, 2003, Édition le Polygraphe, p. 164
- « Bouillé-Ménard », sur geoportail.fr (consulté le 5 mars 2011)
- Les coordonnées des Iles Bounty (47° 45′ S, 179° 03′ E) sont à l'opposé de celles de Bouillé-Ménard (47° 44′ N - 0° 58′ O)
- Douceur angevine
- Comité départemental météorologique
- D'ardoise en minerai de fer, le Haut-Anjou minier et ses cités, sur le site de l'association pour la promotion et la conservation du patrimoine minier et ardoisier du haut-Anjou.
- La Loire – les peuples du fleuve, par Abel Poitrineau. p. 63-86, La sarabande des frets. Éd. Horvath, Saint-Étienne, 1989. (ISBN 2-7171-0639-1)
- Célestin Port, Dictionnaire historique, géographie et biographique du Maine-et-Loire, éd. 1996
- Réélection 2014 : « Liste des maires élus en 2014 », sur le site de la Préfecture du département de Maine-et-Loire (consulté le 18 avril 2014).
- « Connaitre la collectivité > Fiche d’identité », sur le site de la communauté de communes de la région de Pouancé-Combrée (consulté le 8 juin 2011)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Évolution et structure de la population », sur Résultats du recensement de la population - 2008 (consulté le 2 juillet 2011)
- « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 », sur insee.fr (consulté le 2 juillet 2011)
- « Bouillé-Ménard », sur Communauté de Commune de la région Pouancé-Combré (consulté le 5 mars 2011).
- « Bouillé-Ménard », sur le site de l'association Net 1901 (consulté le 7 juin 2011)
- Fête à Bouillé-Ménard. Encore un succès pour les rillauds, Ouest-France, édition de Segré, Bouillé-Ménard - 09 novembre 2014
- Évolution et structure de la population sur statistiques-locales.insee.fr
- Bouillé-Ménard sur le site de l'INAO - Consulté le 7 juin 2011.
- « Syndicat d'Initiative du Haut-Anjou Pouancéen », sur tourismepouanceen.wifeo.com (consulté le 3 mars 2011)
- « La foule, malgré le temps, à la Foire aux rillauds de Bouillé-Ménard », sur Ouest-france.fr (consulté le 7 juin 2011).
- Frank Davies, Chasse aux loups et autres chasses en Bretagne, éditions des Montagnes Noires, 2012, (ISBN 978-2-919305-22-3)