Bombardements de Paris et de sa banlieue durant la Seconde Guerre mondiale

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Cet article fait un recensement non exhaustif des bombardements aériens (Alliés ou Allemands) et les alertes sur Paris et sa banlieue durant la Seconde Guerre mondiale[1]. D'abord en 1940 du fait de l'invasion allemande, ils reprennent en 1942 par les forces alliées, atteignant un point culminant en 1944. La France a reçu plus de 20% des bombes larguées par les Alliés sur l’Europe entre 1940 et 1945[2].

Entre 1940 et 1944, douze attaques touchent Paris, mais les bombardements de la banlieue ont été plus nombreux. La première (3 juin 1940) et les dernières attaques (entre le 26 août à la Libération de Paris[3] et le 26 décembre 1944) sont le fait de l’aviation allemande et des V1 et V2[4].

Année 1940[modifier | modifier le code]

3 juin La Luftwaffe vise l'usine Pathé-Marconi de Chatou.

Plus d'un millier de bombes font deux cents victimes civiles dont quarante-cinq morts[5].

Année 1942[modifier | modifier le code]

3 mars Bombardement de l'île Seguin, où se trouve l’usine Renault de Billancourt[6].

Plusieurs centaines de victimes sont recensées[7],[8].

Année 1943[9][modifier | modifier le code]

4 février DCA sans alerte
9 mars DCA sans alerte
10 mars DCA sans alerte
11 mars DCA sans alerte
26 mars DCA sans alerte
Dimanche

4 avril

Le site de l'usine Renault à Boulogne-Billancourt, à l'ouest du centre de Paris.
14 h 16 Alerte[10] + DCA

Bombardement : Renault Billancourt / Pont de Sèvres / Banlieue Ouest.

Raid de plusieurs vagues de bombardiers américains et canadiens sur les usines Renault : 250 tonnes de bombes sont larguées depuis une hauteur de 400 mètres[11].

Une bombe explose sur la station de métro Pont-de-Sèvres au moment où une rame y est l’arrêt. 80 victimes.

Plusieurs bombes tombent sur l'hippodrome de Longchamp, très fréquenté. 40 blessés et 7 morts.

Plusieurs bombes tombent sur Boulogne-Billancourt, les 15e et 16e arrondissements de Paris.

Bilan : 1 500 blessés et 374 morts[12],[13]

Fin d'alerte : 15 h 18[10]

17 avril Alerte + DCA
18 avril Alerte + DCA
13 mai Alerte
15 mai 2 alertes
18 mai Alerte
19 mai Alerte
28 mai Alerte
13 juin Alerte
18 juin Alerte + DCA
20 juin Alerte
22 juin DCA sans alerte
Juillet ? Vacances scolaires
Lundi

16 aout

10 h 20 : Alerte + DCA[14]

10 h 25 : Bombardement du Bourget / Dugny / Bonneuil / Garges / Le Blanc-Mesnil / Drancy / Sarcelles / fort de Stains.

169 bombardiers lourds américains. L'objectif des Alliés est d'une part de détruire l'aérodrome du Bourget et d'autre part le potentiel militaire allemand installé sur la base aérienne de Dugny. En trois vagues successives les bombardiers américains larguent 900 tonnes de bombes (2 649 bombes) qui détruiront presque complètement Dugny et la partie nord du Bourget[15] 

Bilan : nombreux blessés et 110 morts[16]

Fin de bombardement 10 h 35[14]

1er septembre Plusieurs alertes
3 septembre Bombardement : Bois de Boulogne / Auteuil / Banlieue Ouest

Bombardement dirigé sur une partie des quartiers abritant les états-majors de l’armée allemande ou vers des usines travaillant pour l’effort de guerre comme Citroën quai de Javel[17].

Les bombes tombent à Paris 6e, 14e, 15e, 16e[18].

Plus de 100 points de chute parmi lesquels : Rue du Cherche-Midi, rue de Rennes, rue de Vaugirard, avenue du Maine, rue Croix Nivert, place Balard, quai de Javel, boulevard Murat, rue Michel Ange, rue Chardon Lagache, avenue de Versailles[19]

Bilan : 225 blessés et 100 morts[18]

Jeudi

9 septembre[20]

9h15 - 10 h 35 : alerte[21]

10h05: DCA[20]

10h05 : Bombardement de Bois-Colombes / Colombes / la Garenne-Colombes / Bécon-les-Bruyères / Courbevoie / Asnières-sur-Seine

Les bombardiers ciblent les sites d'Hispano-Suiza, SKF et Air Equipement qui fabriquait des pièces pour l'aéronautique[21].

Jusqu’à 10 h 35, 42 bombes tombent et atteignent presque exclusivement le quartier sud de la ville. Le quartier le plus touché est celui des Vallées, qui reçoit 24 bombes. La rue Pierre-Joigneaux, la rue des Cailloux (actuelle rue André-et-Marie-Louise-Roure), la rue des Romains et la rue et l’avenue des Peupliers subissent le plus gros du bombardement. Un peu plus loin, six bombes tombent sur l’usine Hispano-Suiza mais une seule éclate, sans provoquer de réels dégâts[21].

Deux forteresses volantes américaines sont touchées par la DCA, dont une au-dessus de Courbevoie qui s'abattra dans le nord de la région parisienne.

Bilan : 24 blessés et 13 morts[22]

Fin d'alerte : 10h40[21]

Mercredi 15 septembre 19h30 : alerte + DCA[21]

19h45 Bombardement de Courbevoie / Bois-Colombes / Ouest Parisien / Avenue de Versailles / Javel[22]

Trois objectifs majeurs ont été retenus: l’usine Caudron-Renault de Courbevoie (40 bombardiers)[23], Renault à Billancourt (21 appareils) et les usines Hispano-Suiza d’Asnières (78 bombardiers). 1 643 bombes de 250 kilos sont déversées sur les trois cibles[17].

Des bombes éclatent dans le 16e arrondissement de Paris sur Auteuil, l’avenue de Versailles, rue Michel-Ange.

Une forteresse volante américaine nommée «Pat Hand» explose au-dessus du secteur : l’équipage et les morceaux de l’avion s’éparpillent entre Courbevoie, Puteaux, Colombes et la Garenne-Colombes[21]. Deux autres forteresses seront abattues au-dessus de la région parisienne et tombent en flammes à Versailles[24].

La plupart des cibles économiques sont touchées. Les usines Guerlain et les entrepôts de Bécon en font partie.

Bilan au sol : 211 blessés et 291 morts[22]

Fin d'alerte : 20h40[21]

18 septembre 2 alertes
19 septembre Alerte
21 septembre Alerte
22 septembre Alerte
23 septembre Alerte
24 septembre 2 alertes
26 septembre Alerte
27 septembre 2 alertes – DCA 2 heures plus tard
1er octobre DCA sans alerte
Dimanche

3 octobre

DCA puis alerte

14 h 00 Bombardement de Chevilly Larue[25].

12 Boston des Forces aériennes françaises libres du groupe Lorraine a comme objectif la centrale électrique de Chevilly-Larue au nord de Villeneuve-Saint-Georges qui alimente le chemin de fer Paris-Orléans, que doit emprunter un important convoi allemand[26].
Plaque commémorative, Pont de Tolbiac, Paris 12e-13e.
7 unités de transformateurs sur 10 sont hors d’usage[27]. Une bombe tombe sur une maison où l’on célébrait un baptême[28].

L'avion du lieutenant Yves François Lamy est touché. Afin d'épargner des habitations vers lesquelles il se dirige, le pilote détourne brutalement son appareil et percute le pont de Tolbiac avant de s'abîmer dans la Seine[29]. Aucun des quatre membres de l'équipage ne survécut[30].

Bilan au sol : 21 blessés et 16 morts[27]

4 octobre Alerte
7 octobre DCA sans alerte
18 octobre Alerte
21 octobre DCA sans alerte
22 octobre Alerte
24 octobre Alerte
3 novembre Alerte
5 novembre DCA sans alerte
7 novembre Alerte
10 novembre Alerte
3 novembre Alerte
26 novembre Alerte + DCA
20 décembre 2 alertes
24 décembre Alerte
30 décembre 2 alertes
31 décembre 11h34 : alerte
Bombardement américain sur Courbevoie, 31 décembre 1943. Deux usines sont visées (SKF-CAM et Hispano-Suiza) ;
11 h 45 : DCA[31].

12h19 : Bombardement d’Ivry: Trente-deux bombes détruisent l’essentiel de l’usine SKF[32], 33 bombes mettent hors de service les forges d’Ivry, 8 bombes dévastent le garage Desmarais[21].

12h29 : Bombardement de Bois-Colombes : L’usine de roulement à billes CAM est détruite à 80 %, l’usine Air-Equipement à 90 % ainsi que le centre d’essai Daimler-Benz.

L’imprécision des frappes fait que des bombes éclatent aussi à Charenton, à Alforville[33] et à Vitry / Becon / Courbevoie / Asnières-sur-Seine / la Garenne-Colombes[31].

Bilan : plus de 500 blessés et 300 morts[34]

Fin d'alerte : 12h45[21]

Année 1944[9][modifier | modifier le code]

2 janvier Alerte
3 janvier Alerte
4 janvier Alerte
5 janvier Alerte
7 janvier 2 alertes
14 janvier 2 alertes
21 janvier Alerte
2 février Alerte
Jeudi

3 février

3 alertes – Bombardement : Les Mureaux
Samedi

5 février

2 alertes –

Bombardement : Villacoublay

Bombardement des ateliers de réparation Junker à Villacoublay[35] et la base aérienne[36].

8 février Alerte
9 février Alerte
10 février Alerte
11 février Alerte + présomption d’alerte
12 février Alerte
21 février Alerte
25 février Alerte
29 février Alerte
2 mars Alerte
3 mars 2 alertes – Bombardement : Les Mureaux
6 mars
Bombardement du dépôt de Trappes le 6 mars 1944.
20h20 Alerte[37]

20h30 Bombardement de Trappes / Montigny[38]

261 Avro Lancaster et 6 Mosquito du RAF Bomber Command larguent 1 260 tonnes de bombes

La gare de triage est dévastée. Les toits de l'église et de l'école de Montigny sont soufflés.

7 mars Alerte Bombardement de Trappes
13 mars Alerte
15 mars Pré-alerte
16 mars Alerte + pré-alerte
17 mars Alerte – Bombardement : Créteil / Creil
18 mars 2 alertes
20 mars alerte – Bombardement : Creil
23 mars 1 alertes

11h50 : Alerte

12h00 : Bombardement de Creil par 209 Marauder du IXe bomber command, appuyé par les chasseurs du 2e tactical air force[39].

12h15 : Fin de bombardement

12h46 : alerte

12h58 : Bombardement de Creil par 18 Boston dont des éléments du groupe Lorraine qui lâchent dix huit tonnes de bombes. Les voies Creil-Paris, Creil-Rouen, sont interrompues en plusieurs points.

Bilan au sol: 200 blessés et 262 morts

13h17 : Fin de bombardement

26 mars Alerte
27 mars Alerte
30 mars DCA sans alerte
31 mars Alerte
9 avril 22h30 : Alerte

23h57 Bombardement : Villeneuve St Georges / Créteil / Valenton[40]

166 Lancaster et 49 Halifax appuyés par 10 Mosquito chargés de baliser la zone du raid aérien sur la gare de triage de Villeneuve-Saint-Georges. Valenton, la ville voisine, est durement touchée. 1 300 points d’impact. 437 immeubles sont plus ou moins endommagés[41].

Bilan au sol: 200 blessés et 262 morts

0h32 le 10 avril : fin de bombardement

10 avril Alerte – Bombardement : Villeneuve- Saint-Georges / Créteil[42]

objectif : la gare de triage de Villeneuve-Saint-Georges mais des bombes tombèrent sur Créteil. 18 immeubles furent totalement détruits et 90 partiellement[43].

Bilan au sol: 46 blessés et 40 morts

11 avril Alerte – Bombardement : Versailles
12 avril Alerte – Bombardement : Créteil / Bonneuil
17 avril Alerte
18 avril 23h00 Alerte

23h05 : Bombardement : Noisy-le-Sec / Juvisy

Deux cents bombardiers Lancaster et sept Mosquitos lâchent 1 129 tonnes de bombes soit environ 2 000 bombes. 400 bombes à retardement explosent jusque dans l’après midi du 19 avril 1944. En une vingtaine de minutes, 464 habitants meurent et 370 sont grièvement blessés[44].

0h30 le 19 avril : fin de bombardement

Jeudi

21 avril

Alerte – 0h06

0h20: Bombardement : La Chapelle / Saint Denis / Paris 18e[45]

1h20 : Bombardement seconde vague
Quartier de la Goutte d'Or, les équipes de sauveteurs continuant le déblaiement des ruines espérant sauver les ensevelis.
Objectif : freiner le déplacement des troupes allemandes en bombardant les nœuds ferroviaires. La gare de triage de La Chapelle est la cible[46].

247 Avro Lancaster et 22 de Havilland DH.98 Mosquito lâchent 2 000 bombes soit 1 265 tonnes d’explosifs[47].

Bilan au sol: 377 blessés et 641 morts

Fin d’alerte : 2h00[45]

Vendredi

22 avril

Alerte
23 avril Alerte
24 avril Alerte
25 avril Alerte
26 avril Alerte – Bombardement : Villeneuve St-Georges
27 avril 2 alertes + DCA
28 avril Alerte - Bombardement : Le Bourget
30 avril Alerte - Bombardement : Mantes
1er mai 4 alertes - Bombardement : Orly
2 mai Alerte
3 mai Alerte
4 mai Alerte
7 mai 2 alertes - Bombardement : Mantes
8 mai Alerte + DCA
10 mai Alerte - Bombardement : Colombes / Gennevilliers / Argenteuil
19 mai Alerte
20 mai Alerte - Bombardement : Villacoublay / Orly
21 mai Alerte
22 mai Alerte
23 mai Alerte
24 mai Alerte - Bombardement : Orly / Athis-Mons / Villeneuve St Georges / Juvisy
25 mai 3 alertes
26 mai 2 alertes
Samedi

27 mai

Alerte puis 13h30 : alerte.

13h50 : Bombardement de Sartrouville[48].

Le soir : Alerte - Bombardement Sartrouville 45 minutes

Il s'agit de couper la route aux Allemands en détruisant le pont du chemin de fer Paris-Le Havre pour les empêcher d'envoyer des convois sur le champ de bataille de Normandie.

Destruction du quartier du pont et de la gare ainsi qu’un train de voyageurs à destination du champ de courses de Maisons-Laffitte.

Bilan : inconnu (plus de 200 morts, 700 à 800 blessés[49])

Fin d’alerte 14h30

Dimanche

28 mai

5 alertes -5 Bombardements : Sartrouville et les ports à l’Ouest

1 500 maisons détruites, la gare et les quais sont ruinés, l'ancienne mairie est rasée ainsi que les maisons voisines ; les bains-douches municipaux ont disparu.

Bilan : inconnu (plus de 200 morts)

29 mai Alerte -Bombardement : Sartrouville / Juvisy
30 mai 5 alertes -Bombardement : Sartrouville
31 mai Alerte
1er juin 2 alertes -Bombardement : Trappes
2 juin 3 alertes

Puis alerte

19h30 : Bombardement de Juvisy / Massy Palaiseau[50]

Objectif : le nœud stratégique de Massy-Palaiseau où convergent les voies de la Grande Ceinture et du Chartrain, passage obligé pour rejoindre les gares normandes

Les premières bombes tombent au moment où un train de voyageurs en provenance de Versailles entre en gare de Massy-Palaiseau : 40 tués et une soixantaine de blessés. A Palaiseau on dénombre trente tués et autant de blessés. On compte sur Massy et sur Palaiseau plus de mille sinistrés. Juvisy est également frappée. La circulation des trains est interrompue entre Juvisy et la gare de Paris-Austerlitz. Le triage de Trappes est lui traité par la RAF

163 appareils US

3 juin 5 alertes -Bombardement : Sartrouville / Conflans
5 juin 2 alertes
6 juin 8 alertes + DCA
7 juin 3 alertes. Les voies ferrées d'Achères, Juvisy, Massy, Palaiseau et Versailles sont attaquées par 195 Halifax, 122 Lancaster and 20 Mosquito[51].
8 juin 3 alertes
9 juin Alerte
10 juin 6 alertes
11 juin 3 alertes. Bombardement de nuit sur Massy-Palaiseau[52]
12 juin 6 alertes
13 juin 4 alertes
14 juin 2 alertes
15 juin 3 alertes
17 juin 3 alertes
18 juin Bombardement de Massy et Palaiseau, faisant 65 morts et 200 blessés[53].
20 juin Alerte
19 juin Bombardement de Gennevilliers, impliquant une centaine de bombardiers américains Boeing B-17 Flying Fortress et Consolidated B-24 Liberator[54]
22 juin Alerte puis 18h25 alerte

Bombardement : St-Denis / St-Ouen / Gennevilliers[55]

Six escadrilles alliées effectuent un raid au-dessus de Gennevilliers[56]. La cible est notamment la Compagnie industrielle maritime de Gennevilliers, spécialisée dans le transport et le stockage de pétrole. L’usine sera d’ailleurs détruite lors de cette attaque. D’autres usines sont touchées à Asnières-sur-Seine, Clichy-la-Garenne et Villeneuve-la-Garenne. L’une des forteresses volantes s’écrase dans le 18e arrondissement de Paris, rue Pajol.

23 juin 3 alertes
24 juin 8 alertes
25 juin 5 alertes
30 juin 3 alertes
26 août Bombardement allemand vers 23 heures sur la capitale et sa proche banlieue.

Une centaine de bombardiers du IXe Fliegkorps de la Luftwaffe décolle de Belgique avec pour objectif de couper les voies d'approvisionnement de la capitale (Sceaux, Montrouge, Châtenay-Malabry, Villacoublay)[57]. Il n'est pas prévu dans le plan initial de bombarder Paris (selon les archives allemandes)[57]. La DCA américaine se laisse surprendre et des bombes explosives et incendiaires tombent sur Paris (hôpital Bichat, au nord du 18e arrondissement, quartier des Blancs-Manteaux dans le Marais, Buttes-Chaumont, Porte de Montreuil, Porte de Vitry, place d'Italie, porte d'Ivry, quartier Mouffetard, Bastille) et sur la banlieue (Bagnolet, Pantin, Montreuil, Sceaux, Bourg-la-Reine, Charenton-le-Pont, Saint-Maur, Ivry et Vitry)[57].

Le bombardement tue 189 personnes et en blesse près de 900[57]. 431 immeubles sont totalement détruits et près de 1600 le sont partiellement. Une lueur rougeâtre éclaira Paris une bonne partie de la nuit, due à l'embrasement des barriques de la halle aux vins (à l'emplacement actuel de l'université de Jussieu), qui fut totalement détruite[57].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Victor Bissonnette, « Une violence sous silence : le bombardement de la France par les Alliés » [PDF], sur Érudit : Cahiers d'histoire, .
  2. « Bombing France: Allied Strategies, 1940-1945 / Bombarder la France: stratégies Alliés, 1940-1945 | France under Allied Air Attack, 1940-1945 », sur blogs.reading.ac.uk (consulté le ).
  3. Gaétan Powis, « 26 août 1944, libération de Paris : quand la descente des Champs-Élysées était à deux doigts de se terminer sous les V1 et V2 », sur Air et Cosmos, (consulté le ).
  4. Guillaume Nahon, Bombardements, dommages de guerre et réquisitions, Archives de Paris, , 66 p. (lire en ligne), p. 34.
  5. Les bombardements au Vésinet durant la Seconde Guerre mondiale.
  6. Le bombardement de Paris, 3 Mars 1942 : crime ou châtiment ?
  7. 3 Mars 1942 : bombardement des usines Renault.
  8. 4 mars 1942 : Les Français Libres expliquent le bombardement de Billancourt.
  9. a et b Thévenet, Christiane, Registre des alertes aériennes 1943-1944, dans un carnet de préparation des leçons pour l'année scolaire, Paris, Imprimerie Paul Gruot, (lire en ligne).
  10. a et b Phd.Berger, « Longchamp, dimanche 4 avril 1943 », (consulté le ).
  11. « 4 avril 1943 : les usines Renault bombardées », sur L'Histoire en rafale, (consulté le ).
  12. « Il a fallu une semaine pour extraire des victimes des décombres », Le Parisien,‎ , p. 5 (lire en ligne).
  13. Bombardement de l’usine Renault de Billancourt.
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  15. « 16 août 1943 : six terrains français d’aviation bombardés – Les guerres d'hier au jour le jour », sur webcache.googleusercontent.com (consulté le ).
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  52. Ted Church - Ted’s Last Operational Sorties – May/June 1944.
  53. Quatre bombardements en juin 1944.
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  55. Augustin de Canchy, Dévouement De la Défense Passive à la 2° DB, journal de guerre d'un jeune parisien, Paris, , 138 p. (ISBN 9791034389520)
  56. L'aviateur américain secouru par les ados de Gennevilliers.
  57. a b c d et e "La Luftwaffe bombarde Paris et la banlieue" sur le site du musée de la résistance

Articles connexes[modifier | modifier le code]