Blanche Christine Olschak

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Blanche Christine Olschak
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Blanche Christine Olschak, née le à Vienne et morte le à Zurich, est une journaliste et écrivain autrichienne, féministe, tibétologue et bénévole dans l'aide aux réfugiés tibétains.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle est la fille de l'ingénieur Josef Olschak (1875-1954), général major dans l'armée autrichienne, qui avait épousé en 1911 Helene Büchelen[1].

Elle obtient un doctorat en sciences économiques et politiques de l'Université de Graz en 1937 et épouse l'ingénieur Robert Schneiter en 1938. Elle commence à s'intéresser au Tibet, à la philosophie bouddhiste, à l'histoire des régions d'Asie centrale et à la condition des femmes en Asie.

En 1946, son mari meurt en captivité à la suite de la Seconde Guerre mondiale. Elle s'installe alors en Suisse, à Zurich.

En 1947, elle publie son premier livre : Das Mädchen Katharina; Miniaturen aus den Jugendjahren der grossen Kaiserin. Elle devient correspondante de différents journaux et voyage en Extrême Orient : Chine, Himalaya, Japon, Java, Corée, Mongolie et Tibet.

Elle s'initie à la culture tibétaine en autodidacte et auprès de Constantin Regamey et Geshé Thupten Wangyal. Elle entreprend des voyages d'études dans l'Himalaya. Ses publications et conférences contribuent à faire connaître la culture tibétaine en Occident et lui valurent en 1981 le titre de professeur de la part du ministère fédéral autrichien de la Science et de la Recherche[1].

En 1949, elle est embauchée par Encyclic Verlag de Zurich comme principale rédactrice du Lexikon de Frau (dictionnaire de la femme) publié en 2 volumes en 1953-1954. Elle était en contact avec Ángela Acuña à qui elle a inspiré la rédaction de sa grande œuvre, Les femmes costaricaines à travers quatre siècles[2].

Elle est cofondatrice et vice-présidente l'association Tibeter Heimstätten qui organise l'immigration et l'accueil de réfugiés tibétains en Suisse depuis 1961, en lien avec le Croix rouge[1]. Cette Association pour les foyers tibétains en Suisse a fonctionné de 1961 à 1991, date à laquelle le gouvernement fédéral suisse l'a absorbée en reprenant ses attributions. Dans la période de 1961 à 1966, 579 tibétains ont été accueillis en Suisse, et il y en avait plus de 3 000 en 2010[3],[4]. Otto Wenger (de) a assumé la présidence de cette association en 1962[5],[6],[7].

En 1981, elle obtient le titre de professeur en Autriche, décerné par le ministère autrichien de la recherche et de l'enseignement supérieur[1].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Das Mädchen Katharina; Miniaturen aus den Jugendjahren der grossen Kaiserin, Mondial Verlag,Winterthur, Suisse, 1947
  • Rhythmus zwischen Leben, Liebe und Tod: [Gedichte], Mondial Verlag, Winterthur, Suisse, 1947
  • Lexikon der Frau (de) in 2 Bänden, Encyclios Verlag, Zürich, 1953-1954
  • Frauen um den Drachenthron: Verführung und Macht, Walter-Verlag, Olten, Suisse, 1956
  • Tibet: Erde der Götter: Vergessene Geschichte, Mythos und Saga, Rascher Verlag, Zürich, Suisse, 1960
  • Tibet und Rotchina, Ost-Probleme, Verlag für Politik und Wirtschaft, vol.12 n° 22, Bonn, Allemagne, 1960
  • Ueber die vorgeburtliche Seele und die Wiedergeburt in der fernöstlichen Auffassung, Psychologe, 1961, volume 13, n°8-9, p.281–286
  • Tibet: Land der Burgen, 1961
  • Die Heiterkeit der Seele; Motive tibetischer Lebensphilosophie, GBS-Verlag, Schwarzenburg, Suisse, 1961
  • Religion und Kunst im alten Tibet, Verlag Ars Tibetana, Zürich, Suisse, 1962
  • Les empreintes du pied et les signes de la main du Bouddha, Images Roche, Basel, Suisse, 1968
  • Mandalas: de la spirale cosmique à la roue du temps, photo-documentation médicale Roche, volume=35, n°1, Basel, Suisse, 1970
  • Mystic art of ancient Tibet, George Allen & Unwin, London, 1973
  • Ancient Bhutan: a study on early Buddhism in the Himalayas, Swiss Foundation for Alpine Research, Zürich, Suisse, 1979
  • Palaeolinguistic relics in the Himalayas, Magyar Tudományos Akademia, Budapest, Hongrie, 1980
  • Bhutan: Königreich im Himalaya, Atlantis, Freiburg im Breisgau, Allemagne, 1983
  • The Dragon kingdom, Shambhala, Boston, Massachusetts, 1989

Recensions de ses œuvres[modifier | modifier le code]

  • Olschak, Frauen um den Drachenthron (Book Review), par Klaus H. Printzheim, Journal of Asian Studies, 1958[8]
  • Olschak, B. Chr.: Tibet: Erde der Götter (Book Review), par J Schubert, Orientalistische Literaturzeitung, 1962[9]
  • Olschak, B. C.: Religion und Kunst im alten Tibet (Book Review), par F Weller, Orientalistische Literaturzeitung, 1966[10]
  • Book Review: Mystic Art of Ancien Tibet, par Lama Anagarika Govinda, 1974[11]
  • Blanche Christine Olschak & Geshé Thupten Wangyal. Mystic Art of Ancient Tibet, par David L. Snellgrove, Religious Studies, 2008[12]
  • Blanche Christine Olschak and Thupten Wangyal: Mystic art of ancient Tibet, par Philip Denwood, Bulletin of the School of Oriental and African Studies, 2009[13]
  • Mystic art of ancient Tibet. By Blanche Christine Olschak and Thupten Wangyal, par E. Conze, Journal of the Royal Asiatic Society, 2011[14]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Andreas Bigger (trad. Elena Vuille-Mondada), « Blanche Christine Olschak » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. « Conozca la Asamblea », sur Asamblea Legislativa República de Costa Rica,
  3. « Association pour les foyers tibétains en Suisse », sur Diplomatie suisse
  4. « L’accueil des réfugiés tibétains », sur Croix Rouge Suisse
  5. « «Verein für tibetische Heimstätten in der Schweiz» », dans la base de données Dodis des Documents diplomatiques suisses
  6. « Protokoll des Bundesrates vom 29. März 1963: «Nr. 621. Aufnahme von tibetischen Flüchtlingen» », dans la base de données Dodis des Documents diplomatiques suisses
  7. « Tibet » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne. (abgerufen am 6. Februar 2021)
  8. Klaus H. Printzheim, « Olschak, Frauen um den Drachenthron (Book Review) », sur Journal of Asian Studies,
  9. J Schubert, « Olschak, B. Chr.: Tibet: Erde der Götter (Book Review) », sur Orientalistische Literaturzeitung,
  10. F Weller, « Olschak, B. C.: Religion und Kunst im alten Tibet (Book Review) », sur Orientalistische Literaturzeitung,
  11. L.A. Govinda, « Book Review: Mystic Art of Ancient Tibet, by Blanche Christine Olschak »,
  12. David L. Snellgrove, « Blanche Christine Olschak & Geshé Thupten Wangyal. Mystic Art of Ancient Tibet »,
  13. Philip Denwood, « Blanche Christine Olschak and Thupten Wangyal: Mystic art of ancient Tibet »,
  14. E. Conze, « Mystic art of ancient Tibet », sur Journal of the Royal Asiatic Society,

Liens externes[modifier | modifier le code]