Black Holes and Revelations

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Black Holes and Revelations

Album de Muse
Sortie
Enregistré Août–décembre 2005
Studio Miraval (Correns, France), Avatar Studios, Electric Lady Studios, (New York, États-Unis), Officine Meccaniche Studios (Milan, Italie), Studios Townhouse (Londres, Royaume-Uni)
Durée 45:28
Genre Rock progressif[1], space rock[2]Hard rock
Producteur Rich Costey, Muse
Label Warner Bros.

Albums de Muse

Singles

Black Holes and Revelations est le quatrième album studio du groupe de rock britannique Muse, sorti en 2006. L'album est enregistré en France et à New York, et marque un nouveau changement de style musical pour le groupe. Comme les albums précédents, il conserve toutefois des connotations politiques et de science-fiction avec des chansons couvrant des sujets comme la corruption politique, une invasion extraterrestre, la révolution et le nouvel ordre mondial.

L'album est bien accueilli par le public, étant notamment certifié triple disque de platine au Royaume-Uni et en France, ainsi que par la critique, et il est suivi d'une longue tournée à travers le monde. Le titre de l'album provient des paroles du single Starlight.

L'album Black Holes and Revelations est vendu à 6 millions d'exemplaires dans le monde et demeure le 2e album le plus vendu du groupe.

Enregistrement[modifier | modifier le code]

Le groupe écrit les chansons de son nouvel album et commence leur enregistrement au Studio Miraval (où a été enregistré The Wall de Pink Floyd), dans le département du Var[3]. Dans le but de travailler avec de nouveaux instruments, le groupe fait l'acquisition de vieux synthétiseurs et apprend à s'en servir en expérimentant sur place[4]. Éprouvant des difficultés à choisir les chansons devant figurer dans l'album et trouvant qu'ils sont trop coupés de la réalité dans ce château isolé, les membres du groupe décident de terminer l'enregistrement de l'album à New York avec l'aide de leur producteur Rich Costey[5].

Thèmes et composition[modifier | modifier le code]

Des acrobates flottants accrochés à des ballons géants lors du concert de Muse au Wembley Stadium le 17 juin 2007.

Ce nouvel opus est caractérisé par une influence électronique (Take a Bow, Starlight) et le style du groupe s'enrichit de nouvelles sonorités comme des sons de trompettes, sur Knights of Cydonia ou City of Delusion par exemple, chansons où une influence du western spaghetti et hispanisante est respectivement présente. Les sons de guitare de Knights of Cydonia sont inspirés par la chanson Telstar (1962) des Tornados, groupe dans lequel George Bellamy, le père de Matthew, était guitariste rythmique[6]. Dominic Howard affirme que ses chansons préférées de l'album sont Soldier's Poem, pour l'approche minimaliste qu'ils ont choisi et l'interprétation vocale « parmi les plus stupéfiantes » qu'il ait entendues de Matthew Bellamy, et Knights of Cydonia, car elle réunit « beaucoup de grandes choses qui constituent Muse en une seule chanson[7]. » Bellamy explique avoir trouvé l'inspiration pour la musique de Supermassive Black Hole en allant danser dans des clubs de New York, voulant trouver le mélange entre le tempo de la dance et les sons de guitare qu'il apprécie chez Franz Ferdinand[5].

Certaines chansons de l'album, comme Take a Bow, dénonçant la corruption de la classe politique, Soldier's Poem, qui traite des guerres injustifiées, et Assassin, appel à la révolte populaire, sont porteuses d'un message très virulent envers les dirigeants politiques[8],[4]. Ces thèmes, ainsi que ceux des extraterrestres et des théories de conspiration figurant également dans l'album, font partie des sujets de conversation courants entre les membres du groupe[7]. Bellamy trouve « l'inconnu en général très stimulant pour l'imagination » et on retrouve cet intérêt dans Exo-Politics, chanson sur une invasion extraterrestre et les manipulations politiques visant à cacher la vérité[4]. L'album comporte aussi des thèmes plus classiques comme le regret, l'ambition et l'amour à travers Supermassive Black Hole, Map of the Problematique[8] et Starlight, chanson pour laquelle le groupe a éprouvé le plus de difficultés selon Christopher Wolstenholme[9].

Titre et pochette[modifier | modifier le code]

Le titre de l'album, tiré de paroles du single Starlight, « Our hopes and expectations, Black holes and revelations », est expliqué ainsi par Bellamy : « Ce sont deux zones dans l'écriture de chansons qui ont composé selon moi la majorité de l'album. Une révélation sur soi-même, quelque chose de personnel, de sincère et d'une nature courante à laquelle les gens peuvent s'associer. Et puis les trous noirs (Black holes en anglais) qui sont ces chansons provenant des régions les plus inconnues de l'imagination »[10].

La pochette de l'album est conçue par Storm Thorgerson, le designer graphique à l'origine notamment du logo du Dark Side of the Moon de Pink Floyd. La couverture de l'album s'inspire de la chanson Knights of Cydonia. La scène représente quatre hommes autour d'une table dans un paysage martien. Trois chevaux miniatures sur la table font écho aux chevaliers de la chanson mais également aux quatre cavaliers de l'Apocalypse. Le livre de l'Apocalypse se traduit en anglais par Book of Revelation et apporte des révélations sur la fin du monde.

Tournée[modifier | modifier le code]

L'album est suivi d'une très longue tournée de plus de deux ans entre 2006 et 2008 marquée essentiellement par les trois concerts géants au Parc des Princes et au Wembley Stadium de Londres. Muse est le premier groupe à jouer au nouveau stade de Wembley à guichets fermés, y donnant deux gigantesques concerts[11]. De juin 2006 à août 2008, le groupe donne lors de plus de 210 concerts et festivals musicaux à travers tous les continents[12]. Un DVD intitulé HAARP retrace d'ailleurs le concert du 17 juin 2007 à Wembley. Pour la promotion de cet album, le groupe s'aide de Morgan Nicholls pour le clavier, lorsque Matthew Bellamy est à la guitare, et de Dan Newell pour la trompette.

Accueil[modifier | modifier le code]

Succès commercial[modifier | modifier le code]

L'album atteint les sommets des classements de nombreux pays, se classant premier au Royaume-Uni, en Australie, en Irlande et en Suisse. Il est certifié triple disque de platine au Royaume-Uni depuis décembre 2010[13] et en France depuis décembre 2013. C'est également le premier album du groupe à se classer dans le top 10 du Billboard 200 aux États-Unis avec une 9e place[14]. Le single Supermassive Black Hole se classe à la 4e place des classements au Royaume-Uni, ce qui est le meilleur classement obtenu par une chanson du groupe dans ce pays[15].

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Notation des critiques
Score cumulé
SiteNote
Metacritic 75/100[16]
Compilation des critiques
PériodiqueNote
AllMusic 4/5 étoiles[17]
Drowned in Sound 9/10[18]
Entertainment Weekly B+[19]
Music Story 4,5/5 étoiles[20]
New Musical Express 9/10[21]
Pitchfork 4,2/10[22]
PopMatters 7/10[23]
Rolling Stone 3,5/5 étoiles[24]
Slant 3/5 étoiles[25]
Sputnikmusic 4,5/5 étoiles[26]
The A.V. Club D+[27]

L'album recueille dans l'ensemble de bonnes critiques, obtenant un score de 75100, sur la base de 32 critiques collectées, sur Metacritic[16]. Le magazine musical Q le classe à la 2e place de sa liste des meilleurs albums de 2006[28].

Parmi les critiques positives, Mackenzie Wilson, d'AllMusic, estime qu'il s'agit de leur album « le plus accompli et méticuleux » et met en avant « l'interprétation déchirante » de Bellamy sur Take a Bow, le rock puissant de Supermassive Black Hole et d'Assassin, l'hymne Starlight écrit « sans mettre en péril leur éthique personnelle » et « l'exubérant » Knights of Cydonia[17]. Pour Carole Le Bras, de Music Story, c'est « le parfait disque de rock moderne intergalactique » et « le propos très sombre de l’album ne plombe pas les morceaux transfigurés par l’état de grâce de l’enregistrement »[20]. Anthony Thornton, de New Musical Express, évoque un album « pompeux, ambitieux et absolument brillant qui donne plus de frissons que les trois précédents du groupe réunis »[21]. Mike Diver, de Drowned in Sound, affirme que, passé les deux premières chansons, l'album est semblable à « d'étourdissantes montagnes russes » et est « aussi ambitieux qu'incendiaire, aussi grandiloquent que séducteur »[18]. Pour Dan Raper, de PopMatters, l'album ne contient pas de tubes comparables à ceux des albums précédents mais Muse « continue à impressionner non seulement parce que leur son romantique et classique est parfait pour les grands stades mais par les détails qui exposent un groupe talentueux et parvenu à maturité »[23]. Tyler Fisher, de Sputnikmusic, met en avant la « progression musicale » du groupe et l'originalité de l'album dans ses nouvelles expérimentations par rapport aux précédents et recommande particulièrement les titres Map of the Problematique, City of Delusion, Hoodoo et Knights of Cydonia[26]. Et Martin Cazenave, des Inrockuptibles, affirme : « Que ceux qui espéraient un retour à un rock franc et direct passent leur chemin : après avoir franchi toutes les limites, Muse s’amuse à en inventer de nouvelles, pour mieux les dépasser ». Les meilleures chansons de l'album sont pour lui Supermassive Black Hole « avec ses guitares et ses beats compressés à l’extrême », « le réussi Starlight », Map of the Problematique à « la flamboyance indéniable » et « le délicat Soldier s Poem et ses chœurs envoûtants »[29].

Parmi les critiques plus mitigées, Christian Hoard, de la revue Rolling Stone, se montre surpris que l'album « fonctionne bien la plupart du temps » avec notamment des « chansons séduisantes comme Invincible », Supermassive Black Hole « qui rappelle Depeche Mode à son apogée » et les « crépitements étincelants » de Starlight, mais trouve que Knights of Cydonia et City of Delusion sont des chansons « aussi ridicules que leurs titres »[24]. Will Hermes, d'Entertainment Weekly, estime que l'album est « mièvre et pompeux » mais aussi « ambitieux, impeccablement construit et capable de déclencher des accès de brandissements de poing incontrôlés »[19]. Et Sal Cinquemani, de Slant, évoque « un rock taillé pour le live et produit de façon experte qui a plus de grandeur que de cœur » et qui « s'apprécie pleinement en mettant son cerveau en pause »[25].

Du côté des critiques négatives, Sam Ubl, de Pitchfork, estime que le groupe met l'accent sur « le glamour et le tape-à-l'œil » sans se renouveler et en copiant le rock progressif des générations précédentes en se contentant d'y ajouter des « bidouillages futuristes »[22]. Et pour Noel Murray, de The A.V. Club, c'est une musique « prétentieuse et cacophonique » emplie de « fioritures lyriques et de textes sur une époque violente et un châtiment cosmique »[27].

Classements et certifications[modifier | modifier le code]

Classements[modifier | modifier le code]

Classement (2006) Meilleure
place
Drapeau de l'Allemagne Allemagne (Media Control AG)[30] 4
Drapeau de l'Australie Australie (ARIA)[31] 1
Drapeau de l'Autriche Autriche (Ö3 Austria Top 40)[32] 4
Drapeau de la Belgique Belgique (Flandre Ultratop)[33] 1
Drapeau de la Belgique Belgique (Wallonie Ultratop)[34] 2
Drapeau du Danemark Danemark (Tracklisten)[35] 5
Drapeau de l'Espagne Espagne (Promusicae)[36] 20
Drapeau des États-Unis États-Unis (Billboard 200)[37] 9
Drapeau de la Finlande Finlande (Suomen virallinen lista)[38] 3
Drapeau de la France France (SNEP)[39] 2
Drapeau de l'Irlande Irlande (IRMA)[40] 1
Drapeau de l'Italie Italie (FIMI)[41] 2
Drapeau de la Norvège Norvège (VG-lista)[42] 6
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande (RIANZ)[43] 6
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas (Mega Album Top 100)[44] 2
Drapeau du Portugal Portugal (AFP)[45] 17
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni (UK Albums Chart)[46] 1
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni (Rock & Metal Albums)[47] 1
Drapeau de la Suède Suède (Sverigetopplistan)[48] 15
Drapeau de la Suisse Suisse (Schweizer Hitparade)[49] 1

Certifications[modifier | modifier le code]

Pays Ventes Certifications
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 100 000 + Disque d'or Or[50]
Drapeau de l'Australie Australie 70 000 + Disque de platine Platine[51]
Drapeau de la Belgique Belgique 15 000 + Disque d'or Or[52]
Drapeau du Canada Canada 100 000 + Disque de platine Platine[53]
Drapeau des États-Unis États-Unis 1 000 000 + Disque de platine Platine[54]
Drapeau de la Finlande Finlande 15 000 + Disque d'or Or[55]
Drapeau de la France France 300 000 + Disque de platine 3 × Platine[56]
Drapeau de l'Irlande Irlande 15 000 + Disque de platine Platine[57]
Drapeau du Japon Japon 100 000 + Disque d'or Or[58]
Drapeau de la Norvège Norvège 20 000 + Disque d'or Or[59]
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 900 000 + Disque de platine 3 × Platine[13]
Drapeau de la Suisse Suisse 30 000 + Disque de platine Platine[60]

Liste des titres[modifier | modifier le code]

No Titre Durée
1. Take a Bow 4:35
2. Starlight 4:00
3. Supermassive Black Hole 3:32
4. Map of the Problematique 4:18
5. Soldier's Poem 2:05
6. Invincible 5:00
7. Assassin 3:33
8. Exo-Politics 3:53
9. City of Delusion 4:47
10. Hoodoo 3:42
11. Knights of Cydonia 6:08
12. Glorious (piste bonus - version japonaise uniquement - [Disponible sur iTunes]) 4:38

Versions alternatives par Matt Bellamy[modifier | modifier le code]

En juillet 2021, Matthew Bellamy, compositeur et interprète du morceau avec Muse, sort une version alternative en solo du morceau Take a Bow au piano sur son album Cryosleep[61].

Crédits[modifier | modifier le code]

Interprètes[modifier | modifier le code]

Muse
Musiciens additionnels

Équipe de production et artistique[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Classic Rock, février 2010, Issue 141.
  2. (en) Perry, Andrew, « Muse, Black Holes and Revelations », The Observer, (consulté le ).
  3. (en) « Muse Black Holes and Revelations », sur The Real Musician.com (consulté le ).
  4. a b et c (en) Neil McCormick, « Messages from Mars », sur The Guardian (consulté le ).
  5. a et b (en) « Muse reveal all about new album », sur NME (consulté le ).
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  11. (en) « Muse play Wembley Stadium mega gig », sur NME (consulté le ).
  12. (en) « Muse Tour Dates », sur microcuts.net (consulté le ).
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  31. (en) Australian-charts.com – Muse – Black Holes & Revelations. ARIA Top 50 album. Hung Medien.
  32. (de) Austriancharts.at – Muse – Black Holes & Revelations. Ö3 Austria Top 40. Hung Medien.
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  42. (en) Norwegiancharts.com – Muse – Black Holes & Revelations. VG-lista. Hung Medien.
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  51. (en) « ARIA Charts - Accreditations - 2007 Albums », Australian Recording Industry Association (consulté le ).
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  53. (en) « Gold Platinum Database - Muse », sur musiccanada.com (consulté le ).
  54. (en) « Searchable Database - Muse », Recording Industry Association of America (consulté le ).
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  56. « Certifications Muse », Syndicat national de l'édition phonographique (consulté le ).
  57. (en) « 2006 Certification Awards Platinum », sur irishcharts.ie (consulté le ).
  58. (ja) « Certifications RIAJ », sur riaj.or.jp (consulté le ).
  59. (no) « IFPI Norsk Trofeer », sur ifpi.no (version du sur Internet Archive)
  60. (en) « Awards Database - Muse », sur swisscharts.com (consulté le ).
  61. « Muse : Matt Bellamy sortira l'album Cryosleep pour le Disquaire Day 2021 », sur hey-alex.fr, (consulté le )