Beurré d'Angleterre

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La Beurré d'Angleterre est une variété de poire.

Beurré d'Angleterre.
Beurré d'Angleterre.

Synonymes[modifier | modifier le code]

  • Bec d'Oie.
  • D'Amande.
  • D'Angleterre.
  • De Finois.
  • Gisembert[1].

Origine[modifier | modifier le code]

Il s'agit d'une variété ancienne à l'origine inconnue[1].

Arbre[modifier | modifier le code]

L'arbre, spécial pour la culture sur tige, est greffé en tête sur franc où il est indemne de toute attaque de tavelure.

On en recommande la culture dans les terrains légers et substantiels à toutes les expositions, mais plus particulièrement à celle du levant.

Il est cultivé dans le nord et l'ouest de la France où ses produits sont recherchés pour la fabrication des confitures et le glaçage des fruits.

Fruit de commerce et d'industrie.

Époque de floraison[modifier | modifier le code]

Moyennement précoce[1].

Pollinisateurs recommandés[modifier | modifier le code]

Fruit[modifier | modifier le code]

Le fruit est assez petit, presque moyen, régulier, s'amincissant presque régulièrement jusqu'à la pointe.

Son épiderme se révèle fin mais un peu rude, d'un vert jaunâtre, clair, semé de petits points bruns et nombreux, souvent avec des marbrures fauves.

Le pédicelle est plutôt grêle, de longueur variable, arqué, implanté sur la pointe, parfois déjeté de côté par un éperon.

L'œil est grand, ouvert, régulier, à sépales très courts, saillant dans une légère dépression.

La chair est blanche, un peu verdâtre sous la peau, fine, tendre, fondante, juteuse, sucrée, plus ou moins parfumée suivant les lieux et les saisons[1].

De qualité jugée très bonne ou assez bonne, très bonne cuite et en confiture.

Maturité naturelle
Septembre-octobre.

Conservation
Début novembre au fruitier ordinaire ; jusqu'en fin décembre en chambre froide à + 4 °C

Observations[modifier | modifier le code]

C'est dans un sol léger que les fruits acquièrent le maximum de qualité gustative. En année de forte production, l'arboriculteur éclaircit pour tenter d'obtenir des fruits plus gros.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • De Liron d'Airoles[2], Les poiriers les plus précieux.
  • Alexandre Bivort, Annales de pomologie belge, 1859.
  • André Leroy, Dictionnaire de pomologie, Poires, tome 1.
  • Alphonse Mas, Poires d'Automne, 1867.
  • Barthélemy Charles Joseph Dumortier et M. W. Brown, Pomone Tournaisienne : Société Royale D'Horticulture et d'Agriculture de Tournay, Tournai, Casterman (Vve H.), , 251 p. (lire en ligne), p. 1-251
  • Société pomologique de France, Le verger français, catalogue descriptif des fruits adoptés par le congrès pomologique, tome 1[3], impr. B.Arnaud, Lyon-Paris, 1947, 576 pp., avec schémas et photos en N&B, tome 2[4], Extraits inédits[5].
  • Masseron et Trillot au CTIFL, Le Poirier, (1993), 224 pages.
  • Charles Baltet, Les Bonnes poires, (1859), 272 pages.
  • Henri Kessler, « Pomologie illustrée », imprimeries de la Fédération S.A., Berne.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Poirier | Rosacées | Arbre fruitier

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]