Berzélianite

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Berzélianite
Catégorie II : sulfures et sulfosels[1]
Image illustrative de l’article Berzélianite
Berzélianite enchâssée dans de la calcite provenant de la mine de Skrikerum en Suède.
Général
Nom IUPAC Séléniure de cuivre(I)
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique Cu2Se Cu2Se
Identification
Masse formulaire[2] 206,05 ± 0,04 uma
Cu 61,68 %, Se 38,32 %,
Couleur Blanc argenté, se ternit facilement
Système cristallin cubique
Réseau de Bravais Faces centrées F
Classe cristalline et groupe d'espace Hexakisoctaédrique ;
(n° 225)
Clivage Aucun
Cassure Irrégulière
Habitus Croûtes dendritiques, inclusions à grains fins
Échelle de Mohs 2,7
Trait Brillant
Éclat Métallique
Propriétés optiques
Fluorescence ultraviolet Non
Transparence Opaque
Propriétés chimiques
Densité 6,71 (mesurée)
7,28 (calculée)

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La berzélianite est une espèce minérale rare, constituée de séléniure de cuivre de formule Cu2Se[3],[4],[5]. On le trouve sous forme de fines croûtes dendritiques ou d'inclusions à grains fins. Il cristallise dans le système cubique[6],[7],[8], contrairement à son dimorphe, la bellidoïte, qui cristallise dans le système tétragonal[9]. Les cristaux sont opaques et légèrement malléables.

Occurrence et origine du nom[modifier | modifier le code]

La berzélianite fut identifiée pour la première fois dans la mine de Skrikerum (ou Skrickerum) à Valdemarsvik, Östergötland, en Suède, en 1850[7].

Elle a été nommée ainsi par James Dwight Dana pour honorer Jöns Jacob Berzelius, un chimiste suédois qui est considéré comme le père de la chimie analytique. Il inventa la notation des symboles chimiques et découvrit les éléments cérium, sélénium, silicium et thorium[7].

Minéraux associés : eucaïrite, clausthalite, tiemannite, umangite, klockmannite, aguilarite, crookesite, athabascaïte, stromeyerite, polybasite, pearcéite, or, uraninite, pyrite, marcasite, calcite.

Références[modifier | modifier le code]

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. (en) I.Y. Nekrasov, Geochemistry, Mineralogy and Genesis of Gold Deposits, CRC Press, , 344 p. (ISBN 978-90-5410-723-1, lire en ligne), p. 238
  4. (en) Stephen B. Castor et Gregory C. Ferdock, Minerals of Nevada, University of Nevada Press, , 512 p. (ISBN 978-0-87417-540-0, lire en ligne), p. 163
  5. (en) Bernhard Pracejus, The Ore Minerals Under the Microscope : An Optical Guide, Elsevier Science, , 1118 p. (ISBN 978-0-444-62737-7, lire en ligne), p. 202
  6. (en) « Handbook of mineralogy Berzelianite »
  7. a b et c (en) « Berzelianite: Berzelianite mineral information and data. », sur www.mindat.org (consulté le )
  8. (en) Dave Barthelmy, « Berzelianite Mineral Data », sur www.webmineral.com (consulté le )
  9. (en) « Bellidoite: Bellidoite mineral information and data. », sur www.mindat.org (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]