Bertrand de Gorostarzu

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Bertrand de Gorostarzu
Bertrand de Gorostarzu

Nom de naissance Bertrand Alfred Jean Joseph Marie de Gorostarzu
Naissance
Gradignan
Décès (à 54 ans)
Saint-Vincent-de-Tyrosse
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Capitaine
Années de service 1947
Conflits Guerre d'Indochine
Guerre d'Algérie
Famille Charles de Gorostarzu

André de Gorostarzu

Hélie Denoix de Saint Marc

Bertrand de Gorostarzu, né le à Gradignan en Gironde et mort le [1] à Saint-Vincent-de-Tyrosse dans les Landes, est un capitaine d'infanterie.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issu d'une famille catholique du Sud-Ouest, il participe à la Guerre d'Indochine, obtient le grade de Lieutenant, part pour la Légion Étrangère et se fait blesser avant d'être prisonnier à Dien-Bien-Phu.

Il est capitaine d'infanterie, en mars 1959, Saint-Cyrien (134e Promotion de Saint-Cyr, 1947-1949, - Promotion "Rhin et Danube".

Membre fondateur de la Lettre Armée- Nation, il entre au cabinet du général Levet qui dirige le personnel militaire.

Proche du général Zeller, il participera au putsch d'avril 1961 comme son cousin Hélie Denoix de Saint-Marc. Il devient chef d'état-major de l'OAS Sud-Ouest avant de s'exiler en Argentine en 1963. Puis il rentre en France et se marie avec Françoise de Maupeou d'Ableiges.

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Son frère, Arnaud, fréquente les mouvements poujadistes du Sud-Ouest de la France. Son cousin, Robert Lalfert, a été l'un des pivots du grand O; il est l'ami personnel du capitaine Pierre Sergent et entretient de très bonnes relations avec Nicolas Kayanakis.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Salan devant l'opinion, de Fabrice Laroche (p. 72), 1963
  • Le temps de l'OAS, d'Anne-Marie Duranton-Crabol (p. 64), 1995
  • OAS : Étude d'une organisation clandestine, de Arnaud Déroulède (p. 139) 1997
  • Histoire de l'OAS, de Georges Fleury, 2002
  • OAS : histoire de la guerre franco-française, de Rémi Kauffer (p. 109), 2002
  • Susini et l'OAS, de Clément Steuer (p. 126), 2004
  • Escadrons de la mort, l'école française, de Marie-Monique Robin (p. 182), 2004
  • Les Soldats perdus: Des anciens de l'OAS racontent, de Vincent Quivy, 2010

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]