Bertrand Guillaume de Sauville de Lapresle

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Bertrand Guillaume de Sauville de La Presle
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Fonctions
Gouverneur des Invalides
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Major général de l'Armée de terre
-
Bernard de Dinechin (d)
Paul Brutin (d)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (86 ans)
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Grade militaire
Général de corps d'armée (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Bertrand de Lapresle, né le , est un militaire français. Général de corps d'armée, il est gouverneur des Invalides de 1997 à 2002.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines familiales[modifier | modifier le code]

Son père et son grand-père étaient assureurs. Ses ancêtres sont originaires du département de la Marne. Le statut de cette famille ne fait pas l'objet d'un consensus. Famille anoblie par une charge à la Cour des monnaies de Paris (1769-1790) pour Régis Valette[1], ou famille de noblesse inachevée pour Philippe du Puy de Clinchamps[2] : François Guillaume de Sauville (1740-1813) fut nommé conseiller en la Cour des Monnaies par provision du 20 janvier 1768 et reçu le 3 février. Son office est supprimé par l'édit de septembre 1771. Il obtient le 4 décembre suivant des lettres d'honneur de conseiller, enregistrées le 18. Mais l'édit de 1778 déclare nulles et non avenues ces lettres d'honneur et il reprend sa place le 29 juillet 1778 et exerce jusqu'en 1790[3]. Cette famille est reçue à l'ANF lors de l'assemblée générale du 7 juin 1979 en apportant pour acte recognitif les lettres d'honneur de l'office de conseiller à la Cour des Monnaies de Paris datées du 4 décembre 1771[4]. À cette famille appartient également le compositeur Jacques de La Presle.

Études[modifier | modifier le code]

Il sort breveté de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr.

Il est titulaire du brevet technique d’études militaires supérieures ainsi que d'une maîtrise de sciences économiques et du diplôme de l’Institut d'études politiques de Paris (section économique et financière).

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

Bertrand de Lapresle a fait une grande part de sa carrière dans la Légion étrangère. Il sert en Algérie, puis en Allemagne, lors de plusieurs séjours entrecoupés d'affectations en état-major. À la tête du 1er régiment étranger de cavalerie, il sert, comme colonel chef d'état-major à Beyrouth, au sein de la Force multinationale en 1983. Après plusieurs postes à l'état-major de l'armée de terre, il commande en 1989, avec le grade de général de division, la 3e division blindée outre-Rhin. Élevé au rang et à l'appellation de général de corps d'armée en 1990, Bertrand de Lapresle devient major général de l'armée de terre.

Le , le général de Lapresle est nommé commandant de la Force d'action rapide (FAR)[5].

De mars 1994 à février 1995, il fut commandant de la FORPRONU. Il a été ensuite conseiller du Gouvernement pour les questions de défense et, à ce titre et en liaison avec cette charge, chargé de mission concernant les otages français. Il a été également conseiller auprès de Carl Bildt, représentant spécial de l'Union européenne pour l'ex-Yougoslavie.

Du au 30 juin 2002, il est gouverneur des Invalides.

Engagements[modifier | modifier le code]

Le général de Lapresle s'est engagé pour la défense et la reconnaissance des défigurés par la guerre au sein de l'association UBFT (Union des blessés de la face et de la tête). Cette association, fondée par les « gueules cassées », rassemble ceux qui étaient exclus des pensions d'invalidité malgré leur handicap physique. Depuis 1990, cette association est d'ailleurs ouverte aux victimes d'attentats[6].

L'association met en place des aides sociales et un réseau relationnel, il y a également un soutien financier aux hôpitaux militaires et l’entretien des monuments aux morts, du mécénat au profit de la recherche médicale crânienne et cérébrale.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Pour être anobli il fallait toutefois avoir exercé la charge 20 années or elle n'a été exercée que 15 ans et de manière discontinue.
  2. Charondas, Le Cahier noir, 1957, éditions Patrice du Puy, p.37.
  3. D'après l'ouvrage de François Bluche sur les Magistrats de la Cour des Monnaies de Paris au XVIIIe siècle, publié en 1966.
  4. (AN Z16 231).
  5. Le Monde édition du 15 septembre 1993
  6. Famille chrétienne édition du 26 mai 2016
  7. Décret du 7 novembre 2022.