Bernouville
Bernouville | |
![]() L'église Notre-Dame-de-l'Assomption ![]() | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Communauté de communes du Vexin Normand |
Maire Mandat |
Christian Langlet 2020-2026 |
Code postal | 27660 |
Code commune | 27059 |
Démographie | |
Gentilé | Bernouvillois |
Population municipale |
307 hab. (2018 ![]() |
Densité | 50 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 17′ 29″ nord, 1° 41′ 39″ est |
Altitude | Min. 61 m Max. 101 m |
Superficie | 6,12 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Gisors |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Bernouville est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Bernouville est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[4],[5].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Bernouvilla vers 1160 (ch. de Henri II), Bernouville en 1198 (rôles de l’Échiquier)[6],[7], Bernovilla entre 1236 et 1244[8].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural ». Le premier élément Bernou- représente un anthroponyme selon le cas général. Sa nature exacte reste à déterminer. Si le premier élément est bien l'élément anthroponymique germanique occidental Bern- (« ours »), le second - réduit à -o / -ou - laisse deux possibilités : -old(us)[9] comme dans Bénouville (Seine-Maritime, Bernoldi villa[m] 1137-1175, Bernovilla[m] 1179)[10]. Bernold(us) est un nom de personne issu du germanique continental dont la forme originelle est Bernwald[11]. Cependant le second élément après Bern- peut être -ulf(us) / -olf(us), d'où Bernulf(us) / Bernolf(us) formes anglo-scandinaves de l'anthroponyme vieux norrois Bjǫrnulfr[12]. La dernière hypothèse est moins forte car Bernouville est situé en dehors de l'aire de diffusion de la toponymie anglo-scandinave.
L'une ou / et l'autre de ces deux noms se perpétuaient dans les patronymes normands Bernout (Orne) et Bernoult (Cotentin).
Histoire[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2018, la commune comptait 307 habitants[Note 3], en augmentation de 1,66 % par rapport à 2013 (Eure : +0,83 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
La commune de Bernouville compte un édifice inscrit au titre des monuments historiques :
- L'église Notre-Dame-de-l'Assomption (XVIe et XVIIe)
Inscrit MH (1927)[18]. La nef comporte encore des éléments du XIVe siècle et la charpente sculptée date du XVIe siècle. Les murs ainsi que le chevet ont été reconstruits au XVIIe siècle. L'église était placée sous le patronage de l'abbé du Bec-Hellouin[19]. L'inscription au titre des monuments historiques ne concerne que la charpente et les voûtes.
Par ailleurs, d'autres édifices sont inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel :
- Le prieuré de clunisiens de Beaumont-le-Perreux (XIIe et XVIIIe)[20]. Ce prieuré a été fondé en 1130 par Robert de Candos. Il dépendait de l'abbaye du Pin avant d'être rattaché à l'abbaye de Longueville-en-Caux[20] ;
- Un château des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles[21] ;
- Une croix de cimetière du XVIIe siècle[22] ;
Est également inscrit à cet inventaire un manoir fortifié, aujourd'hui détruit[23]. Les ruines de cet édifice étaient encore visibles au XIXe siècle.
Autres édifices :
- Le monument aux morts.
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Site inscrit[modifier | modifier le code]
- L'église
Site inscrit (1932)[24].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Georges Clemenceau a choisi d'acheter le château en 1908 et de l'habiter, en raison de sa proximité avec Paris ainsi qu'avec Giverny, où vivait son grand ami Claude Monet. Il a même été un conseiller municipal assidu, pendant quelques mois, en 1912[13]. En 1927, il revend la propriété, qu'il ne fréquentait déjà plus à partir de 1922, et Monet étant mort en 1926. Depuis 1953, une rue de la commune porte son nom.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de la ville se blasonnent ainsi : d’azur à l’église d’argent issant d’un pont d’une arche du même posé sur une champagne aussi d’argent ondée de sable, l’église accostée, à dextre d’un frêne d’or issant du pont et à senestre d’un croissant du même.
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Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Géoportail (IGN), couche « Communes » activée ».
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, 1877, p. 17 [1]
- François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 64
- Dans le 1er Pouillé du diocèse de Rouen, folio 91 v°
- François de Beaurepaire, op. cit.
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 142
- Site de Nordic Names : origine du nom Bernwald et variantes (lire en anglais) [2]
- Site de Nordic Names : origine du nom Bjǫrnulfr (lire en anglais) [3]
- Coupure de presse tirée de Presse havraise du 14 juillet 2013, en ligne [4].
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Église », notice no PA00099340, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption », notice no IA00017819, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Prieuré de Clunisiens Prieuré de Beaumont le Perreux », notice no IA00017816, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Château », notice no IA00017818, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Croix de cimetière », notice no IA00017817, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Édifice fortifié », notice no IA00017815, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « L'église », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le 5 août 2018).