Bernard Pardo

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Bernard Pardo
Image illustrative de l’article Bernard Pardo
Biographie
Nationalité Française
Naissance (63 ans)
Gardanne (France)
Taille 1,73 m (5 8)
Période pro. 1978-1992
Poste Milieu défensif
Parcours junior
Années Club
????-1978 AS Gardanne
Parcours professionnel1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1978-1979 US Boulogne 034 0(4)
1979-1980 Lille OSC 002 0(0)
1980-1985 Brest Armorique FC 192 (13)
1985-1986 AS Saint-Étienne 020 0(2)
1986-1989 SC Toulon-Var 118 0(8)
1989-1990 Girondins de Bordeaux 041 0(2)
1990-1991 Olympique de Marseille 031 0(1)
1991-1992 Paris Saint-Germain FC 006 0(0)
1978-1992 Total 444 (30)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1987 France olympique 003 0(0)
1988-1991 France 013 0(0)
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).
Dernière mise à jour : 17 juillet 2011

Bernard Pardo est un footballeur français né le à Gardanne dans le département des Bouches-du-Rhône. Il évolue au poste de milieu de terrain défensif du début des années 1980 au début des années 1990.

Après des débuts à l'AS Gardanne, il évolue notamment à l'US Boulogne, au Stade Brestois, au Sporting Toulon, aux Girondins de Bordeaux et à l'Olympique de Marseille avec qui il remporte avec le titre de champion de France en 1991. Il termine sa carrière professionnelle au Paris SG en 1992.

Il compte treize sélections en équipe de France entre 1988 et 1991.

Biographie

Bernard Pardo commence le football au sein de l'AS Gardanne, club où son père a également joué[1]. En 1977-1978, il participe à l’accession du club gardannais à la division 4. En fin de saison, Daniel Langrand, l'entraîneur de l'US Boulogne-sur-mer, club de division 2, lui propose de venir faire un essai dans son club[1]. L'essai se révèle concluant et il s'engage avec le club boulonnais. Il s'impose au milieu de terrain et dispute 33 des 34 rencontres du championnat. Le club ne peut cependant éviter la relégation en fin de saison en ne terminant seizième et premier relégable du groupe B et perd ainsi son statut professionnel[2]. Bernard Pardo rejoint l'année suivante le Lille OSC en tant que stagiaire. Arnaud Dos Santos et Didier Simon étant les milieux défensifs de l'équipe, il ne dispute que deux rencontres lors de cette saison. Son premier match en division 1 a lieu le 21 novembre 1979, lors de la 17e journée, face au Stade brestois. Le match se termine sur un match nul un but partout[3].

En fin de saison, il quitte le club nordiste et s'engage toujours comme stagiaire au Stade brestois. Le club termine premier du groupe B de division 2 et retrouve ainsi la première division. Pardo et ses coéquipiers remportent également le titre de champion de Division 2 face au Montpellier PSC sur le score de cinq buts à deux sur les deux rencontres[4]. Il signe alors son premier contrat professionnel[5]. Milieu de terrain travailleur, il devient une des pièces essentielles du club brestois où il reste cinq ans[6]. En fin de contrat avec les Brestois, Il rejoint l'AS Saint-Étienne et malgré une blessure à l'intersaison qui le prive d'une quinzaine de matches, il contribue à la remontée en Division 1.

Il signe ensuite au Sporting Toulon en 1986. Ses résultats avec le club toulonnais lui valent d'être appelé en équipe de France olympique en février 1987. Il dispute trois rencontres sous le maillot bleu dont deux qualificatives pour les jeux olympiques[7]. En 1987-88, le Sporting termine cinquième du championnat et Bernard Pardo reçoit l'Étoile d'or France Football récompensant le joueur le plus régulier de la saison[8]. Ses bonnes performances sont remarquées par Henri Michel, le sélectionneur de l'équipe de France, et le 18 novembre 1987, il est appelé chez les « Bleus ». Il assiste du banc de touche à la défaite un but à zéro des Français face aux Allemands de l'Est[9]. Sa seconde convocation en équipe de France intervient la saison suivante et, le 24 août 1988, il fait ses débuts en Bleu face à la Tchécoslovaquie au poste de milieu défensif gauche. La rencontre se termine sur un match nul un but partout[10]. Bernard Pardo rejoint ensuite les Girondins de Bordeaux avec qui il termine vice-champion de France en 1990. Michel Platini, le nouveau sélectionneur de l'équipe de France, le rappelle chez les Bleus et il dispute alors douze matchs de suite en tant que titulaire au poste de milieu défensif récupérateur. Il remporte avec les Bleus le tournoi du Koweït et devient capitaine de l'équipe face à la Hongrie, le 28 mars 1990[11].

Son statut d'international lui vaut d'être recruté par l'Olympique de Marseille de Bernard Tapie. Titulaire tout le long de la saison, il est victime, en mars 1991, juste avant le quart de finale retour contre le Milan AC en Coupe des clubs champions 1990-1991 d'une rupture des ligaments croisés du genou lors d'un entraînement[12]. Il attend la fin de la saison pour se faire opérer et assiste en spectateur à la finale de la Coupe des clubs champions contre l'Étoile rouge de Belgrade ainsi qu'à celle de la Coupe de France contre l'AS Monaco. À l'issue de la saison, l’Olympique du Marseille l'échange, ainsi que Bruno Germain et Laurent Fournier, contre le joueur du Paris Saint-Germain Jocelyn Angloma. Arrivé blessé, il n'entre pas dans l'équipe type d'Artur Jorge et ne dispute que six matches durant toute la saison perdant ainsi sa place en équipe de France[13].

À 32 ans, Bernard rejoint alors le Sporting de Toulon, en tant qu'amateur et dispute douze matchs avec la réserve[14]. Sa carrière s'arrête cependant brusquement en cours de saison. Soupçonné de trafic de cocaïne, il est inculpé et effectue six mois de prison préventive. Libéré, il est ensuite acquitté de toutes les charges en 1997[15]. En 1998, Il connaît de graves problèmes physiques et doit subir une transplantation cardiaque[15]. Il effectue sa convalescence à Gardanne où, en 1999, il achète un café en compagnie de son frère.

Il revient dans le milieu du football en 2004 en devenant adjoint de Bernard Casoni, nommé à la tête de l'équipe d'Arménie pour les éliminatoires du championnat d'Europe[16]. Cette expérience dure jusqu'en avril 2005 et le renvoi de Casoni pour résultats insuffisants[17]. Bernard Pardo est depuis 2008 conseiller municipal de la commune de Gardanne où il a pour délégation le développement commercial, l'animation du centre ville et les foires et marchés[18]. Il est également consultant pour OM TV[13].

Palmarès

En club

En Équipe de France

Distinction individuelle

Statistiques

Statistiques

Le tableau ci-dessous résume les statistiques en match officiel de Bernard Pardo durant sa carrière de joueur professionnel[20],[21].

Saison Club Pays Championnat Coupes nationales Coupe d'Europe Sélection
Division Matchs Buts Matchs Buts Type Matchs Buts Matchs Buts
1978 - 1979 US Boulogne France Division 2 33 4 1 0 - - - - -
1979 - 1980 Lille OSC France Division 1 2 0 - - - - - - -
1980 - 1981 Stade brestois France Division 2 32 3 2 0 - - - - -
1981 - 1982 Stade brestois France Division 1 36 2 5 0 - - - - -
1982 - 1983 Stade brestois France Division 1 38 1 7 0 - - - - -
1983 - 1984 Stade brestois France Division 1 36 2 1 0 - - - - -
1984 - 1985 Stade brestois France Division 1 32 5 3 0 - - - - -
1985 - 1986 AS Saint-Étienne France Division 2 18 2 2 0 - - - - -
1986 - 1987 Sporting Toulon France Division 1 38 1 - - - - - - -
1987 - 1988 Sporting Toulon France Division 1 37 5 2 1 - - - - -
1988 - 1989 Sporting Toulon France Division 1 36 0 5 1 - - - 1 0
1989 - 1990 Girondins de Bordeaux France Division 1 37 1 4 1 - - - 8 0
1990 - 1991 Olympique de Marseille France Division 1 26 1 1 0 C1 4 0 4 0
1991 - 1992 Paris SG France Division 1 6 0 - - - - - - -
Total 407 27 33 3 - 4 0 13 0

Notes et références

  1. a et b Marc Notar, « De Beausoleil au Vélodrome », sur www.ville-gardanne.fr, Énergies, (consulté le ), p. 5
  2. Dominique Fecquet, « Historique de Boulogne (partie 2 : l'USGB) », sur www.allezusbco.net (consulté le )
  3. L'Équipe Football 81, L'Équipe, , 290 p. (ISSN 0153-1069), p. 112
  4. « Saison 1980-81 (Division 2 - Groupe B) », sur www.sb29.com (consulté le )
  5. « Bernard Pardo : « Brest, c'était les copains ! » », sur www.ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le )
  6. « Au Stade brestois - Brest », sur www.ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le )
  7. (en) Erik Garin, « France - Olympic - International Results - Details », sur www.rsssf.com, (consulté le )
  8. (en) Erik Garin et José Luis Pierrend, « France - Footballer of the Year », sur www.rsssf.com, (consulté le )
  9. « France 0-1 R.D. Allemagne », sur www.fff.fr, FFF (consulté le )
  10. « France 1-1 Tchécoslovaquie », sur www.fff.fr, FFF (consulté le )
  11. « Hongrie 1-3 France », sur www.fff.fr, FFF (consulté le )
  12. « Bernard Pardo, « ici je suis un enfant du village » », sur www.ville-gardanne.fr, Énergies, (consulté le ), p. 4
  13. a et b Nicolas Couet, « Que deviens-tu ? / Bernard Pardo : « Je tiens un café » », sur www.football365.fr, Football365.fr, (consulté le )
  14. « Fiche de Bernard Pardo », sur www.anciensverts.com (consulté le )
  15. a et b Steven Imbert, « Football : Bernard Pardo savoure sa nouvelle vie de greffé », sur www.laprovence.com, La Provence, (consulté le )
  16. « Bernard Casoni, sélectionneur de l'Arménie », sur www.fff.fr, FFF, (consulté le )
  17. « Bernard Casoni renvoyé d'Arménie », sur www.liberation.fr, Libération, (consulté le )
  18. « Le conseil municipal », sur www.ville-gardanne.fr, (consulté le )
  19. a et b « Bernard Pardo - Fiche de stats du joueur de football », sur pari-et-gagne.com (consulté le )
  20. « Fiche de Bernard Pardo », sur footballdatabase.eu
  21. « Fiche de Bernard Pardo », sur FFF.fr

Liens externes