Bernard Meinrad Meyer de Schauensée

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 Bernard Meinrad Fridalin Joseph Philippe Neree Jean Baptiste Meyer de Schauensée
Naissance
Lucerne, Suisse
Décès (à 83 ans)
Colmar, Haut-Rhin
Origine Drapeau de la Suisse Suisse
Allégeance Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Général de brigade
Années de service 17991848
Distinctions Baron de l'Empire
Commandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Famille Jean-Baptiste Maur Meyer, son frère

Bernard Meinrad Fridalin Joseph Philippe Neree Jean Baptiste Meyer de Schauensée, né le à Lucerne en Suisse et mort le à Colmar, dans le Haut-Rhin, est un général suisse naturalisé français de la Révolution et de l’Empire.

Il est le frère du général Jean-Baptiste Maur Meyer (1768-1802).

Biographie[modifier | modifier le code]

Sous la Révolution et l'Empire[modifier | modifier le code]

Il entre en service en 1799 au 9e régiment de dragons. La même année, il passe maréchal des logis. Nommé sous-lieutenant le , lieutenant le 25 janvier 1804, et en 1805, il devient aide de camp du général Suchet. Il participe aux campagnes de 1805 à 1807 en Autriche, en Prusse et en Pologne. Il est blessé le 2 décembre 1805 à la bataille d’Austerlitz avant d'être fait chevalier de la Légion d’honneur le 24 avril 1806. Il reçoit une nouvelle blessure le 26 décembre lors de la bataille de Pultusk, et le 31 décembre suivant, il passe capitaine.

En 1808, Meyer passe en Espagne et est promu chef d’escadron le 22 octobre. Élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le 18 juillet 1809, il est nommé colonel le 23 juin 1810. Il est également créé chevalier de l’Empire le 6 août 1811 puis baron de l’Empire le 19 février 1812. Sa promotion au grade de général de brigade intervient le 28 juin 1813, peu avant d'être employé à l’armée d’Aragon au mois de septembre. Pendant la Première Restauration, Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis le 30 août 1814 et le met en non activité le . Le 20 octobre suivant, le général reprend du service comme commandant de Mont-Louis.

Des Cent-Jours à la monarchie[modifier | modifier le code]

Pendant les Cent-Jours, il passe à la 8e division de cavalerie du 5e corps d’observation le 6 avril 1815. Le 8 mai, il commande une brigade de la 10e division de cavalerie de l’armée des Alpes. Il est naturalisé français en 1817. Après la Seconde Restauration, il exerce plusieurs commandements avant d’être mis dans la section de réserve de l’état-major général en 1820. Le roi Louis-Philippe le fait commandeur de la Légion d’honneur le 19 juin 1831 et le nomme à la tête du département du Haut-Rhin.

Admis à la retraite en 1848, il meurt le 5 septembre 1860 à Colmar.

Dotations[modifier | modifier le code]

  • Le 6 août 1811, donataire d’une rente annuelle de 2 000 francs sur le département de Montenotte.
  • Le 19 février 1812, donataire d’une rente annuelle de 2 000 francs sur le département de Montenotte.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]