Aller au contenu

Bergères

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Bergères
Bergères
L’église Saint-Etienne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Bar-sur-Aube
Intercommunalité Communauté de communes de la Région de Bar-sur-Aube
Maire
Mandat
Florence Petit
2020-2026
Code postal 10200
Code commune 10039
Démographie
Gentilé Bahuts - Bahutes
Population
municipale
112 hab. (2021 en évolution de −8,94 % par rapport à 2015)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 11′ 11″ nord, 4° 40′ 03″ est
Superficie 5,81 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Bar-sur-Aube
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bar-sur-Aube
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bergères
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bergères
Géolocalisation sur la carte : Aube
Voir sur la carte topographique de l'Aube
Bergères
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Bergères

Bergères est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Géographie

[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes de Bergères
Meurville Couvignon
Bligny Bergères
Urville

Bergères est un petit village d'une centaine d'habitants dans l'Aube, à proximité de Bar-sur-Aube.

Située sur la route touristique du champagne, on peut y voir un pressoir à étiquet du XVIIe siècle. On peut également visiter son église, sous le vocable de Saint-Etienne, classée au répertoire des monuments historiques pour ses statues du XVIe siècle (saint Sébastien, sainte Barbe, la Vierge mère) et son lavoir.

Un circuit pédestre permet de se promener tout en admirant le site.

Une demi-douzaine de propriétaires-récoltants (familles Prieur, Rigollot, Bour et Thierry) exploitent les vignes qui produisent le champagne, regroupés pour certains au sein de la coopérative du Landion, située sur la commune voisine de Meurville.

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Gironde[1],[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Bergères[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 892 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ailleville_sapc », sur la commune d'Ailleville à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,7 °C, atteinte le [Note 2],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Bergères est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-sur-Aube, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 43 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,6 %), forêts (32,7 %), cultures permanentes (20,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

En 1789, la commune dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons-sur-Marne, de l'élection de Bar et de du bailliage de Chaumont. Pour la cure, elle dépendait du diocèse de Langres, du doyenné de Bar et à la présentation de l'évêque. La seigneurie était au prieuré de Sainte-Germaine de Bar-sur-Aube[14]

Issu du romain Berbex pour brebis[15]. Le nom apparait en 1179 dans un cartulaire de Clairvaux.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 ? Jean van den Broecke PCF  
mars 2001 mars 2008 Jean Rigollot    
mars 2008 En cours Florence Petit[16] DVD  
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].

En 2021, la commune comptait 112 habitants[Note 4], en évolution de −8,94 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
266292301289276294290297322
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
331342318294310297320300290
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
254204185164144137130109137
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
125123112140121114113116125
2015 2020 2021 - - - - - -
123114112------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Étienne date de 1830 en remplacement de celle du XIIe siècle qui était partiellement en ruine, elle avait été remaniée au XVIIIe siècle[21].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Bergères » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Fiche communale de Bergères », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Bergères et Ailleville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Ailleville_sapc », sur la commune d'Ailleville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Ailleville_sapc », sur la commune d'Ailleville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bar-sur-Aube », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Auguste Longnon, Documents, III, 237.
  15. Longnon, Noms de lieu.
  16. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. « Eglise Saint-Etienne », sur Aube Champagne (consulté le ).

Liens externes

[modifier | modifier le code]