Beni M'Tir (Tunisie)

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Beni M'Tir
Beni M'Tir (Tunisie)
Église de Beni M'Tir.
Administration
Pays Drapeau de la Tunisie Tunisie
Gouvernorat Jendouba
Délégation(s) Fernana
Démographie
Population 784 hab. (2014[1])
Géographie
Coordonnées 36° 44′ 24″ nord, 8° 44′ 05″ est
Altitude 650 m
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Tunisie
Voir sur la carte topographique de Tunisie
Beni M'Tir
Géolocalisation sur la carte : Tunisie
Voir sur la carte administrative de Tunisie
Beni M'Tir

Beni M'Tir ou Beni Metir (arabe : بني مطير) est un village du Nord-Ouest de la Tunisie situé dans la région montagneuse de Kroumirie à quelques kilomètres d'Aïn Draham.

La ville se trouve sur le territoire de la confédération de tribus kroumirs.

Démographie[modifier | modifier le code]

Située à 650 mètres d'altitude[2] et rattachée au gouvernorat de Jendouba, Beni M'Tir constitue la moins peuplée des municipalités du pays avec une population de 784 habitants en 2014[1], majoritairement constituée de jeunes, vivant essentiellement des emplois assurés par la Société tunisienne de l'électricité et du gaz et la Société nationale d'exploitation et de distribution des eaux[2]. Elle est rattachée à la délégation de Fernana.

Histoire[modifier | modifier le code]

Barrage de Bén M'Tir.

Construite en 1948 pour héberger les ingénieurs et ouvriers venus construire le barrage de Beni M'Tir que le village surplombe, la bourgade a conservé son architecture originale et typique à la suite d'un décret municipal[2] : toits en tuiles et façades identiques avec volets noirs et cadres rouges.

Un projet pilote de station thermale, soutenu par l'Union européenne, est à l'étude dans le cadre du tourisme écologique grâce à la présence d'une source d'eau chaude — appelée Hammam Salhine — qui est, à 73 °C, la plus chaude de Tunisie et l'une des plus chaudes du monde[2]. Elle est connue pour ses vertus curatives des maladies rhumatismales, inflammatoires et épidermiques.

Le premier Conseil des ministres tenu hors du palais présidentiel de Carthage en 1958 a eu lieu dans le chalet qui abrite les bureaux de la municipalité[2]. Par ailleurs, c'est ici qu'un orphelinat a vu le jour avec l'aide de l'Unicef[2].

Notoriété[modifier | modifier le code]

Le village apparaît dans le documentaire de Françoise Gallo, Stessa luna (2006), qui évoque un moment de la vie de la réalisatrice dans ce village au cours de la construction du barrage.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (ar) « Populations, logements et ménages par unités administratives et milieux » [PDF], sur census.ins.tn (consulté le ).
  2. a b c d e et f « La villégiature sereine au concret », Le Renouveau, 2 février 2008, p. 7.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]