Belmont-Tramonet

Belmont-Tramonet | |
![]() Mairie et église de Belmont-Tramonet. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Savoie |
Arrondissement | Chambéry |
Canton | Pont-de-Beauvoisin |
Intercommunalité | Communauté de communes Val Guiers (siège) |
Maire Mandat |
Nicolas Verguet 2014-2020 |
Code postal | 73330 |
Code commune | 73039 |
Démographie | |
Population municipale |
561 hab. (2016 ![]() |
Densité | 103 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 33′ 37″ nord, 5° 40′ 48″ est |
Altitude | Min. 219 m Max. 360 m |
Superficie | 5,46 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.belmont-tramonet.fr/ |
modifier ![]() |
Belmont-Tramonet est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Belmont est un toponyme composé de deux synonymes issus de langues différentes (doublet tautologique), en l'occurrence bel- qui est une base pré-celtique signifiant "hauteur" et mont qui vient du latin mons[1].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Bèrmon, selon la graphie de Conflans[2].
Histoire[modifier | modifier le code]
Au cours de la période d'occupation du duché de Savoie par les troupes révolutionnaires françaises, à la suite du rattachement de 1792, la commune appartient au canton de Pont-de-Beauvoisin, au sein du département du Mont-Blanc[3].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[5].
En 2016, la commune comptait 561 habitants[Note 1], en stagnation par rapport à 2011 (Savoie : +2,56 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- La chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs de Tramonet, construite en pisé. Mentionnée en 1703, elle date probablement du Moyen Âge. La sacristie et la nef ont été agrandies au XVIIIe siècle, elle a été restaurée en 1948 et 1990.
- L'église paroissiale dédiée à Notre-Dame-de-l'Assomption (1844, consacrée en 1853), restauration au XXe siècle.
- Château de Belmont (XIIIe siècle) : cette ancienne résidence de la famille Perrin d'Athenaz fut léguée en 1850 par Xavier de Maistre à son neveu, Louis-Eloi Audifax de Buttet (1795-1877), chevalier de l'ordre des Saints Maurice-et-Lazare. Son fils, Charles-Marie-Jules de Buttet (1838-1924), ancien capitaine de l'Armée pontificale, a été maire de Belmont-Tramonet. Le château abrite, depuis le début des années 1970, l'abbaye bénédictine Saint-Joseph de La Rochette.
- La Pierre de Corbulon, ex-voto gallo-romain, dédiée à Jupiter.
IOVI.O.I SEX.CORNEL.POLLIO SUO ET CORNELI CORBULONIS FRA TRIS SUI NOMINE |
À Jupiter, très bon et très grand Sextus Cornelis Pollion En son nom et celui de Cornelius Corbulon son frère |
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
- Le marais de la Combe Veyron, le marais des Chaudannes et les rives du Thier sont classés zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Louis Mandrin, célèbre contrebandier français du XVIIIe siècle, avait pour habitude de traverser la frontière franco-savoyarde en passant par le village de Belmont. Il a été arrêté à quelques lieues de là, au château de Rochefort-Novalaise par les troupes des fermiers généraux français. Il fut roué vif sur la place des Clercs de Valence, le 24 mai 1755[8].
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Chambéry et ses environs. Le Petit Bugey (vol. 1), Roanne, Éditions Horvath, , 475 p. (ISBN 978-2-7171-0229-1, lire en ligne), p. 277-281. ([PDF] lire en ligne)
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Belmont-Tramonet sur le site de l'Institut géographique national
- Belmont-Tramonet sur le site de l'Insee
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Claude HENNUY, Les bases KAM, BAL et BOL et leurs nombreux dérivés, Cahiers de toponymie belgo-française, Édition privée d'histoire, Thuillies (B) 1999.
- Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie - Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 19Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
- Jules-Joseph Vernier, Étude historique et géographique sur la Savoie, Le Livre d'Histoire - Res Universis (réimpr. 1993) (1re éd. 1896), 137 p. (ISBN 2-7428-0039-5, ISSN 0993-7129), p. 96-99.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- André Besson, Contrebandiers et Gabelous, Ed. France Empire, 1992.