Dompierre-Becquincourt

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Dompierre-Becquincourt
Dompierre-Becquincourt
La mairie-école, typique de la Reconstruction de l'entre-deux-guerres.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC Terre de Picardie
Maire
Mandat
Jean-Luc Maillard
2020-2026
Code postal 80980
Code commune 80247
Démographie
Population
municipale
719 hab. (2021 en augmentation de 2,57 % par rapport à 2015)
Densité 65 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 54′ 29″ nord, 2° 48′ 21″ est
Altitude Min. 54 m
Max. 92 m
Superficie 11,05 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Péronne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ham
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
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Liens
Site web http://dompierrebecquincourt.fr

Dompierre-Becquincourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Dompierre-Becquincourt
Cappy Frise et Eclusier-Vaux Herbécourt
Fontaine-lès-Cappy Dompierre-Becquincourt Flaucourt
Fay Assevillers

Description[modifier | modifier le code]

Dompierre-Becquincourt est un village rural picard du Santerre situé sur un plateau surplombant la vallée de la Somme, aisément accessible par l'ex-RN 29 (actuelle RD 1029), situé entre l’Historial de la Grande Guerre de Péronne et le musée d’Albert, se trouve sur le circuit du Souvenir, à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Péronne, à 36 km à l'est d'Amiens et 42 km au sud d'Arras.

En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no 38 (Albert - Bray-sur-Somme - Péronne)[1].

Le relief de la commune est celui d'un plateau sans accident de terrain. Le paysage est presque exclusivement plat et se compose de champs cultivés. Le sol de la commune est de nature silico-argileuse de formation crétacé. Il est composé par le limon des plateaux.

Aucun cours d'eau ne traverse la commune, qui est dépourvue de source.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 689 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Méaulte à 13 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 730,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Dompierre-Becquincourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

La commune est composé de deux villages, Dompierre et Becquincourt qui se rejoignent pour ne former qu'une seule agglomération.

Détruits pendant la Grande Guerre, les deux villages ont été reconstruits dans l'entre-deux-guerres. Des lotissements sont venus étoffer le tissu urbain dans les années 2000.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91,8 %), zones urbanisées (6,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

La commune est formée de la fusion des paroisses de Dompierre-en-Santerre et de Becquincourt

  • Dompierre est mentionné sous les formes Domnapetra en 1119 (Louis VI. Layette du trésor des chartes.); Donpierre en 1145 (Simon, évêque de Noyon. Cart. de Noyon.); Dampetra en 1217. (M. Decagny. Etat du dioc.); Domni Petra en 1219 (Ch. de Pétronille de Marigny.); Dompierre en 1301 (Pouillé.)[14].

Dompierre est un hagiotoponyme caché. Il s'agit vraisemblablement une formation toponymique carolingienne, époque à laquelle se développa le culte des saints[15]. Le prieuré situé dans le village était consacré à saint Pierre. L'élément Dom- est équivalent de Saint- et est issu du bas latin domnus « saint »[16], lui-même du latin classique dominus, il a parfois abouti à Dam- d'où l'homonyme Dampierre[16].

  • Becquincourt est attesté sous les formes Bethonis curtis, sans date (M. Decagny.); Bechincourt, sans date (M. Decagny.); Bechincourt en 1143 (Célestin II, pape. Cart. de Prémontré.); Bekincort en 1188; Bequincort en 1214. (Dénomb. Regist. de Philippe-Auguste.); Bequincourt en 1579 (Ortelius.); Becquincourt en 1648 (Pouillé général.)[17],[18].

L'élément -court, représente l'appellatif court, issu du bas latin cōrtem[16](comprendre gallo-roman CORTE) ou éventuellement curtis, utilisé en toponymie dans l'extrème nord du domaine d’oïl pour traduire le germanique hof de même sens, et désignant une cour de ferme, une ferme, un domaine puis un village (cf. Bét(h)ancourt, Bét(h)oncourt, Bettencourt / Bettenhofen, Bettenhoven). L'élément Becquin- représente un anthroponyme de type germanique[19],[16]. Il est vraisemblable que le -t- de la première forme non datée est en fait une graphie pour -c- comme c'est souvent le cas dans les textes médiévaux, à moins qu'il ne s'agisse d'une fausse attribution. Il n'y a donc pas lieu de considérer Bécquincourt comme homonyme des nombreux toponymes du type Béthoncourt (voir ci-dessus), c'est pourquoi Albert Dauzat propose le nom de personne germanique Bicco[16], la terminaison -o(n) de Bethon- / Bechon- est alors valide. Cependant, Ernest Nègre nuance ce point de vue en suggérant le germanique Becco, auquel est adjoint le suffixe germanique -ingem[18], sans doute susceptible, selon lui, d'expliquer la finale -in de Bechin- / Bekin- (ce qui implique le rejet de la forme en Bethon- / Bechon-).

Remarques : -ingem n'est pas un suffixe, mais représente dans le domaine flamand l'évolution du double suffixe -ing-hem. En revanche, il y a bien un suffixe -ing(en) que le même Ernest Nègre cite souvent sous les formes romanisées -ingos / -ingas. Les noms de personnes qui composent les toponymes en -court sont généralement fléchis à l'ancien cas régime, d'où les finales des anthroponymes en -on, -an, -ain...

Histoire[modifier | modifier le code]

De la préhistoire à la fin du XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Dompierre-en-Santerre[modifier | modifier le code]

  • Dompierre est d'origine ancienne. On y découvre encore des silex taillés dans les champs qui entourent le village et même dans les jardins[20].
  • L'archéologie a montré l'existence de villas gallo-romaines et d'un fanum sur le territoire de Dompierre.
  • Le prieuré de Dompierre existe dès les premières années du XIIe siècle ; en 1109, il appartenait à l'ordre de Cluny[20].
  • En 1383, il est transformé en une grande exploitation agricole. Dès le XIIIe siècle, les abbés de Saint-Barthélelemy[précision nécessaire] deviennent les seigneurs de Dompierre[20].
  • En 1597, les guerres empêchant le labour, les religieux sont obligés de baisser le prix des fermages[20].
  • En 1632, 1633 et 1634 les troupes du comte de Soissons campées à Cappy et aux environs, empêchant le labour, les propriétaires sont obligés de faire la remise des fermages[20].
  • La Maladrerie possède en 1695, 62 hectares de terres[20].
  • Dès 1689, le village dispose d'une école[20].
  • À la fin de l'épopée napoléonienne, en 1814 et 1815, pendant la Campagne de France et les Cent jours, les Cosaques séjournent dans le secteur et laissent des traces de leur passage[20].
  • En 1881, la Sucrerie Normand s'installe à Dompierre-en-Santerre et s'y développe. Elle compte en 1881 deux générateurs à vapeur, et, en 1892, neuf chaudières à vapeur et autres appareils de production d'énergie[22],[23]..

Becquincourt[modifier | modifier le code]

  • Au XIIe siècle, le village de Becquincourt appartient au comte de Vermandois. Eléonore en fut la dernière titulaire.
  • En 1414, Jean Ier de Bourgogne, duc de Bourgogne passe à Éclusier après avoir logé au château de Becquincourt.
  • Pendant les Guerres de religion, le château fort appartient aux d'Humières, dont l'un est gouverneur de Péronne en 1568.
  • En 1589, la seigneurie de Becquincourt est confisquée par Charles d'Humières passé au service de Henri IV.
  • Enfin, sous Louis XIII, la forteresse est détruite et jusqu'en 1872, on pouvait en voir les ruines.
  • En 1707, la présence d'un maître d'école est attestée dans la paroisse de Becquincourt.
  • En 1814 et en 1815, pendant la campagne de France, les Cosaques séjournent dans le pays et laissent des traces de leur passage.
  • Durant la guerre franco-allemande de 1870, la localité souffrit également de l'invasion allemande à la suite du siège de Péronne. Le général von Goeben logea le 6 janvier 1871 à la ferme du Moulin. Des réquisitions, importantes en nature et en argent étaient exigées par les ennemis qui s'emparaient de tout ce qui était à leur convenance[21].

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

  • Le , la canonnade se fit entendre et la lueur des incendies incita les habitants de Dompierre et de Becquincourt à fuir. Le lendemain, un avion allemand Tauben survola les villages et une fusillade retentit à l'extrémité de Dompierre. Une ferme de Becquincourt flamba vers 23 h 30. Les uhlans occupèrent le village. Le 28 août, les habitants restés à Dompierre dont le curé sont faits prisonniers, les deux villages sont pillés[24].
  • Le 14 septembre, l'armée française arriva aux villages après la bataille de la Marne. Une partie de la population revint chez elle[25].
  • Du 26 au , Dompierre et Becquincourt subirent cinq jours de bombardement intensif de la part des 18 canons allemands d'abord, la population se terra dans les caves. On compta jusque vingt obus à la minute. Le 30 ce fut l'artillerie française qui riposta. Les Allemands rassemblèrent 80 hommes prisonniers valides à Becquincourt et les acheminèrent à Péronne puis en Allemagne[24].
  • Les 30 et 31 octobre, les combats font rage entre Français et Allemands, ces derniers eurent le dessus. Dompierre et Becquincourt, devinrent jusqu'au , la première ligne de front allemande[24].
  • Le , les Allemands évacuèrent les derniers habitants restés dans les villages.
  • En mars-avril et juillet 1915, ce fut la guerre des mines à laquelle Blaise Cendrars participa[24].
  • Le , au premier jour de la bataille de la Somme, Dompierre et Becquincourt furent pris par les troupes coloniales françaises du 23e régiment d'infanterie coloniale. En novembre-décembre 1916, les soldats s'enlisaient dans la boue comme le rapporte le témoignage de Jean Hugo, arrière-petit-fils du grand écrivain[24]. Les Français puis les Britanniques arrivés en mars 1917 cantonnèrent à Dompierre jusqu'en mars 1918.

Dampierre et Becquincourt sont considérés comme détruits à la fin de la guerre[26]. La sucrerie est en ruine – comme 30 des 34 sucreries que comptait le département de la Somme en 1914[22]. Les deux villages sont décorés de la Croix de guerre 1914-1918, le [27].

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Plan du réseau départemental à voie étroite de 60 cm de la Somme en 1923, exploité par le ministère des Régions libérées.
La sucrerie en 2008.

L'Entre-deux-guerres est pour Dompierre et Becquincourt une période de reconstruction des villages détruits et d'importantes transformations urbanistiques.

La création d'un cimetière militaire près du cimetière communal est décidé par la municipalité en 1920, et la reconstruction débute en 1920. Le monument aux morts est érigé en 1924.

L'ancien chemin de fer militaire de l'armée française à voie de 60 cm, construit pour alimenter le front de la bataille de la Somme, est utilisé par le ministère des Régions libérées (MRL) pour les besoins civils.

La sucrerie est reconstruite en 1922 grâce aux dommages de guerre payés par l'Allemagne et devient la « Sucrerie centrale du Santerre » (SCS)[22]. À la fin de l'exploitation civile du chemin de fer militaire, certaines sections du réseau sont reprises entre 1921 et 1926 par la « Sucrerie centrale du Santerre » (SCS) pour les besoins de son exploitation. Elle les structure en trois lignes :

La sucrerie se développe progressivement jusqu'aux années 1970, avec la création d'extensions considérables : râperie, distillerie, four à chaux, cuves[23]...

Devant la Sucrerie Centrale du Santerre, une vingtaine de pavillons, avec jardins attenants, pour un total d’une cinquantaine de logements, sont ensuite construits par l'entreprise pour loger ses cadres, ouvriers et saisonniers[22].

En 1936, une cellule du Parti communiste français existe à Dompierre[28].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Au début de la Seconde Guerre mondiale, au cours de la Bataille de France, après la percée de Sedan, le , la sucrerie de Dompierre est occupée par l'armée allemande qui l'utilise comme point d'appui pour contrôler le plateau du Santerre. Becquincourt est également occupée par les Allemands. La 19e division d'infanterie française ne peut parvenir à en reprendre possession, et l'attaque allemande du oblige les troupes françaises à se replier.

En novembre 1941, l'instituteur et secrétaire de mairie, M. Lenglet, prisonnier de guerre, est libéré et reprend son poste à Dompierre[28].

En 1943, René Prot est emmené en Allemagne au titre du STO, il y meurt[28].

Plusieurs parachutages d'armes et de munitions ont lieu à Dompierre dans la nuit du 31 mars au 1er avril, le 2 juin et le dans la nuit du 5 au . Une manifestation patriotique se déroule le 14 juillet avec drapeau tricolore devant l'église, alors que le pays est encore occupé[28].

Les 16 et , des résistants de Dompierre sont arrêtés : Raphaël Van den Bossche, le maire Paul Marchand, Raymond Holmière, Marcel Gogibus, Roland Blondel et Albert Colombin, de Corbie. André Ghesquière, un Belge, réfractaire au STO qui tentait de s'enfuir est abattu par les Allemands. D'autres peuvent s'échapper avant d'être arrêtés. Emmenés au camp de Royallieu à Compiègne, les prisonniers sont déportés à Buchenwald puis au Kommando de Neu-Stassfurt, sauf Roland Blondel qui peut s'enfuir lors du passage du convoi à Suippes (Marne). Partis par le convoi du 17 août 1944, ils arrivent à Buchenwald le 22 août. Paul Marchand meurt la nuit du 2 mai 1945 au cours de l'évacuation forcée du camp par les Allemands[28].

L'Après guerre[modifier | modifier le code]

En 1964, la commune de Dompierre-en-Santerre fusionne avec celle de Becquincourt pour former la commune actuelle de Dompierre-Becquincourt[29].

L'église Saint-Denis de Becquincourt est fermée et désacralisée en 1980[30].

La sucrerie, qui utilise l'ancien chemin de fer militaire à voie étroite jusqu'en 1973 pour transporter le sucre jusqu'au canal de la Somme, ferme en 1988. Au début des années l'entreprise traite chaque saison environ 4 500 tonnes de betteraves[22]. La sucrerie emploie en 1962 plus de 200 salariés, en 1983, 255 personnes. En 1986, peu avant la fermeture, elle emploie moins de 200 salariés[23].

En 1971, commence l'exploitation touristique de la ligne par le Petit train de la Haute-Somme.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Chaulnes[29] (Béquincourt, initialement intégré au canton de Bray-sur-Somme, n'a été rattaché à celui de Chaulnes qu'en 1964[31]). Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Ham.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était adhérente de la communauté de communes de Haute-Picardie créée en 1994 sous le nom de communauté de communes de Chaulnes et environs, et qui a pris sa dénomination de communauté de communes de Haute-Picardie en 1999.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[32].

Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[33],[34],[35]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[36], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [37].

Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[38].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs de Dompierre-en-Santerre puis de Dompierre-Becquincourt[réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1888 1904 M. Daudre    
1904 1925 Alphonse Perin    
1925 1941 Ernest Parin   Agriculteur
Désigné par l’ennemi pendant la Seconde Guerre mondiale, jusqu’en juin 1941
1941 1944 Paul Marchand   Agriculteur
désigné par l'ennemi de juin 1941 jusqu’au 16 juillet 1944,
jour de son arrestation. mort en déportation
1944 1947 Ernest Parin    
1947 1953 M. ou Mme Delarmoire    
1953 1959 René Loupe   Directeur de la Sucrerie centrale du Santerre (SCS)
1959 1961 Raymond Lemaitre   Gendarme retraité
Décédé en fonction le 9 octobre 1961
1961 1962 Jacques Caron   Comptable à la sucrerie
Démissionnaire
1962 1977 Marcel Hemar   Agriculteur
1977 1983 Hubert Macalin   Jardinier à la sucrerie
1983 1984 Pierre Caron   Comptable à la sucrerie
Démissionnaire
1984 1985 Hubert Macalin   Jardinier à la sucrerie
Décédé en fonction
1985 1995 Christian Vasseur   Instituteur
1995 2001 Lucien Perin   Agriculteur
2001 2014[39] Michel Macalin[40]   Militaire retraité, colonel de la réserve citoyenne
Président de la CC de Haute-Picardie (2008 → 2014)
Vice-président du pays Santerre Haute-Somme (? → 2014)
2014[41] En cours
(au 8 octobre 2020)
Jean-Luc Maillard NC[42] Agriculteur, réélu pour le mandat 2020-2026[43],[44]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[46].

En 2021, la commune comptait 719 habitants[Note 3], en augmentation de 2,57 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
608653790624659624652646655
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
617600627635626648622615625
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
650628586195451563574576650
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
613703635646664642632629692
2018 2021 - - - - - - -
708719-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Entrée du RPC.

Les enfants de la commune, de Chuignes, Fontaine-les-Cappy et Foucaucourt-en-Santerre sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique concentré (RPC) de 6 classes en 2016, géré par l'intercommunalité et situé à Dompierre-Becquincourt[48].

L'association Familles Rurales gère le centre de loisirs pendant trois semaines en août[48].

Sports[modifier | modifier le code]

Le football, la gymnastique féminine et la zumba sont exercés[Quand ?] au village[réf. nécessaire]

Le Football Club de Dompierre-Becquincourt est fondé en 1937 par les employés de la sucrerie du village. À sa création, le club dispose de ressources financières élevées notamment grâce au soutien des dirigeants de la sucrerie locale. Le club et son stade sont relancés en 2019 après une période de décrépitude[49].

Autres équipements[modifier | modifier le code]

La salle communale, construite en 1964.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de l'association des Dompierre de France, qui réunit les 23 communes françaises dont le nom est composé de Dompierre.

Chaque année, Dompierrois et Dompierrais se réunissent lors d'une fête nationale. En 2013, cette fête a eu lieu à Dompierre-les-Ormes en Saône-et-Loire.

La fête locale de Dompierre-Becquincourt a lieu le 2e dimanche après saint Pierre et saint Paul, le 2e dimanche de juillet.

Vie associative[modifier | modifier le code]

Référence nécessaire|Le Comité d'animations anime la commune (repas, réderie, concert....) et participe au spectacle qui a lieu lors de la distribution des jouets de Noël et à la chasse aux œufs pour les enfants. Il organise la plantation de rosiers pour chaque enfant né dans l'année.

Le , Tchiot Pierre, un géant de 4 m de haut et pesant 70 kg est présenté pour la première fois lors de la fête locale[50].

Les Mardis Créatifs proposent des activités variées tous les mardis après-midi.

Le Club des Ainés se réunit tous les quinze jours pour jouer aux cartes.

L'association des Anciens Combattants est présente lors des cérémonies de commémoration.

Économie[modifier | modifier le code]

La disparition de la sucrerie de Dompierre en 1988 a fait chuter l'activité économique de la commune, qui est désormais principalement agricole.

Les activités commerciales et artisanales sont peu nombreuses. Les services de proximité sont ceux de la plupart des communes avoisinantes: école primaire, santé, etc.

Restent[Quand ?] : un commerce (la pharmacie), une agence postale, un point de vente à la ferme de Benjamin Parin (agriculteur et volaillers), un distributeur de pains et viennoiseries sur la place du village. Les marchands et les boulangers ambulants font l'appoint pour les personnes âgées.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Nécropole nationale de Dompierre-Becquincourt.
Au premier plan, tombes de soldats musulmans morts pour la France.
  • Nécropole nationale de Dompierre-Becquincourt :
    :Ce cimetière militaire français de la Première Guerre mondiale fut créé en 1920. Il rassemble 7 034 sépultures dont 1 641 dans quatre ossuaires. Parmi les tombes, on trouve de nombreuses tombes de soldats coloniaux, une tombe belge et une russe[51].
  • Le Petit train de la Haute-Somme (Chemin de fer Froissy-Dompierre), qui exploite une partie de l'ancien chemin de fer militaire de la Première Guerre mondiale[52],[53]
  • Église Saint-Pierre de Dompierre-en-Santerre, reconstruite après 1918. Elle remplace l'ancienne église médiévale détruite pendant la Première Guerre mondiale .
    • Église Saint-Denis de Becquincourt, reconstruite de 1928 à 1930 par l'architecte Louis Poisson. Elle remplace l'ancienne église médiévale détruite pendant la Première Guerre mondiale. En raison de la baisse de la pratique religieuse et de la fusion des deux anciennes communes, l'église est de moins en moins utilisée. Monseigneur l'Évêque d'Amiens avait donné son accord par lettre du 20 juin 1978 pour que l'église soit désaffectée, sous réserve que la population soit consultée. La population n'y ayant exprimé aucune opposition, Monseigneur l'Évêque a donné son consentement par lettre du 4 juillet 1983. Monsieur le Préfet de la Somme a prononcé sa désaffectation par arrêté en date du 19 mai 1983. Rapidement abandonnée, elle s'est transformée progressivement en dépotoir communal. Elle est finalement vendue le 29 avril 2008 à un jeune du village qui la sauve ainsi de son abandon, dans l'espoir de la réouvrir un jour au public. Elle est toujours en cours de rénovation pour devenir un logement insolite et un lieu d'expositions pour les artistes locaux, rebaptisée l'église Plük par son propriétaire qui la rénove seul depuis 15 ans. L'église Plük fait un passage dans l'émission culturelle de France Télévision "Des Racines et des Ailes - Sur la route des Hauts-de-France" le 6 décembre 2017. Il y a eu un partenariat en 2016 avec l'ENSAP, l'École d'Architecture de Lille, où 18 étudiants, dont 6 étudiants de dernière année, ont travaillé pendant 6 mois sur le projet dans le cadre de la validation de leurs études.
  • Le monument aux morts de Dompierre-en-Santerre : au sommet d'une borne pyramidale a été posée la statue d'un poilu enjambant le parapet de la tranchée pour partir à l'assaut le fusil à la main[54].
  • L'ancienne sucrerie de Dompierre-en-Santerre[23],[55].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, 1865.
  • Francine François-Dejuine, 1914-1924, 26 communes dans la tourmente, Inval-Boiron, la Vague verte, coll. « Souvenance », , 187 p. (ISBN 978-2-913924-99-4).
  • Francine François-Dejuine, 1935-1955, mémoires de 28 communes du Santerre, Inval-Boiron, Éd. la Vague verte, coll. « Souvenance », , 340 p. (ISBN 978-2-35637-035-8).

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Les horaires des lignes » Lignes du réseau Trans'80 », sur trans80.hautsdefrance.fr.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Dompierre-Becquincourt et Méaulte », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Meaulte » (commune de Méaulte) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Meaulte » (commune de Méaulte) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Péronne », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris/Amiens, 1867 - 1878, pp. 95 - 297 (lire en ligne sur DicoTopo) [1] [2]
  15. Charles Rostaing, Les Noms de lieux, Paris, Presses universitaires de France, 1969 p. 99
  16. a b c d et e Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 67a - 238b - 239a
  17. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris/Amiens, 1867 - 1878, p. 95
  18. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, Genève, p. 914 no 16242 (lire en ligne sur Google Book) [3]
  19. Charles Rostaing, op. cit., pp. 71-72
  20. a b c d e f g et h Notice géographique et historique sur la commune de Dompierre-en-Santerre, rédigée par M. Deneux, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme.
  21. a et b Sources : archives en ligne du Conseil Général de la Somme. "Monographie communale année 1899" rédigées en 1899 par les instituteurs de Dompierre et de Becquincourt.
  22. a b c d et e Marc Nadaux, « Dompierre – 80 – Sucrerie centrale du Santerre », Images de Picardie, CANOPÉ Amiens (consulté le ).
  23. a b c et d « Sucrerie Centrale du Santerre, puis Sté Vermandoise Industrie », notice no IA00076536, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  24. a b c d e et f Francine Dejuine, 1914-1924, 26 communes dans la tourmente, Inval-Boiron, la Vague verte, coll. « Souvenance », , 187 p. (ISBN 978-2-913924-99-4).
  25. « Dompierre-Becquincourt : vivre près du front », Les circuits du bleuet, Santerre 2014-2018 - La mémoire de la Grande Guerre dans la Somme (consulté le ).
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  27. Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16878.
  28. a b c d et e Francine Dejuine, 1935-1955, mémoires de 28 communes du Santerre, Inval-Boiron, Éd. la Vague verte, coll. « Souvenance », , 340 p. (ISBN 978-2-35637-035-8).
  29. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. « Divine inspiration : Église à réinventer dans la vallée de la Somme », Espaces atypiques (consulté le ).
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Becquincourt », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
  32. Vincent Fouquet, « Vers un mariage de la communauté de communes de Haute-Picardie avec celle de Rosières ? : Le conseil communautaire, qui s’est déroulé jeudi soir à Soyécourt, a été l’occasion d’annoncer la volonté de l’intercommunalité de fusionner avec celle de Rosières-en-Santerre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
  33. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  34. Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
  35. « Un mariage entre Chaulnes et Rosières-en-Santerre est prévu pour 2017 : L’annonce a été faite jeudi 1er octobre à Rosières-en-Santerre : les communautés de communes de Haute Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments », Le Courrier picard, édition du Santerre,‎ (lire en ligne).
  36. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région,‎ (lire en ligne).
  37. « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes de haute Picardie avec la communauté de communes du Santerre », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031,‎ , p. 78-79 (lire en ligne [PDF]).
  38. « CC Terre de Picardie (N° SIREN : 200070928) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
  39. « Dompierre-Becquincourt (80) Le maire Michel Macaclin battu », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne) « La liste d’opposition recueille onze sièges contre quatre à celle du maire sortant, qui devra sans doute laisser son poste de président de la communauté de communes de Haute Picardie ».
  40. Vincent Fouquet, « Michel Macaclin repart au front à Dompierre-Becquincourt : Ancien maire et président de la Communauté de communes de Haute-Picardie, Michel Macaclin avait été écarté en 2014, ce qui l’avait privé de ses deux mandats. Une descente aux enfers pour celui qui a patienté six ans avant de repartir à la conquête de sa commune », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Une terrible descente aux enfers. Arrivé en tête du premier tour des élections municipales de 2014 à Dompierre-Becquincourt, village dont il était le maire depuis 2001, Michel Macaclin (militaire retraité, colonel de la réserve citoyenne) aborde le second tour serein, face à deux autres listes. Mais elles fusionnent, et l’élu se retrouve minoritaire (...) Il perd du même coup la présidence de la Communauté de communes de Haute-Picardie (qui a depuis fusionné avec le Santerre pour devenir Terre de Picardie), la vice-présidence du Pays Santerre-Haute Somme, du syndicat du tourisme et de l’association des maires de la Somme. ».
  41. « Dompierre-Becquincourt : Jean-Luc Maillard gagne la mairie, Michel Macaclin perd tout », Le Courrier picard, édition Péronne et sa région,‎ (lire en ligne).
  42. « Dompierre-Becquincourt », Données du Monde, Le Monde (consulté le ).
  43. « En 2017les projets font une pause : Le maire de Dompierre-Becquincourt veut préparer la deuxième phase de son mandat. 2017 marquera la transition », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  45. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  46. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  48. a et b « Les écoles du territoire de la CCHP », sur hautepicardie.fr (consulté le ).
  49. Tristan Fontaine, « La renaissance du Football club de Dompierre-Becquincourt : Des travaux ont eu lieu dans le stade pour aider à redynamiser le club en perdition », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  50. « Le nouveau géant baptisé », le Courrier picard, édition Picardie maritime, , p. 2.
  51. Alain Pouteau, « Nécropole française de Dompierre-Becquincourt : La nécropole nationale de Dompierre-Becquincourt a été édifiée en 1920 et contient 7032 corps de combattants tombés au cours de la Grande Guerre dans la Somme », Cimetières militaires français dans la Somme, sur Picardie 14-18, (consulté le ).
  52. Christophe Berger, « Le p’tit train à remonter le temps : Le p'tit train de la Haute-Somme, à Froissy, vous embarque sur une voie ferrée construite en 1916 pour les besoins de la Bataille de la Somme », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  53. Le site du Petit train
  54. Alain Choubard, « Dompierre-Becquincourt (80980) », France (Somme), sur monumentsmorts.univ-lille.fr, Les monuments aux morts France - Belgique - Autres pays, (consulté le ).
  55. « Photographies de 1988-1990 de la SCS à sa fermeture », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.