Bataille de Port-LaJoye

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Bataille de Port-LaJoye
Description de cette image, également commentée ci-après
Soldat du 29th Regiment of Foot (en), 1742
Informations générales
Date
Lieu Port-LaJoye, Isle Saint-Jean
Issue Victoire française et Mi'kmaq
Belligérants
Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau de la Nouvelle-France Nouvelle-France
Mi'kmaq
Amérique du Nord britannique
Drapeau de la Grande-Bretagne. Grande-Bretagne
Commandants
Jean-Baptiste Nicolas Roch de Ramezay (commandant général)
Nicolas-Antoine Coulon de Villiers (commandant)
Charles Deschamps de Boishébert
Joseph-Michel Legardeur de Croisille et de Montesson[1]
Captain John Rous, Captain Hugh Scott
Forces en présence
300 Canadiens ; 200 Mi’kmaq 40 soldats britanniques
Pertes
2 Mi’kmaq tués, 2 blessés ; 40 Acadiens prisonniers 34 tués

Troisième Guerre intercoloniale

Batailles

Coordonnées 46° 11′ 04″ nord, 62° 32′ 01″ ouest

La bataille de Port-LaJoye (également connu sous le nom de massacre de Port-LaJoye dans l'historiographie britannique[2]) est un affrontement qui prend place pendant la troisième guerre intercoloniale et oppose des troupes britanniques à une force composée de soldats canadiens et de guerriers Mi'kmaq sur les rives de la rivière Hillsborough, sur l'Île-du-Prince-Édouard à l'été 1746. L'officier français de Ramezay envoie un détachement de 500 hommes à Port-LaJoye où ils surprennent et battent une compagnie de 200 miliciens du Massachusetts dans deux vaisseaux britanniques qui rassemblaient des provisions à destination de Louisbourg, qui avait été récemment capturée[3].

Historique[modifier | modifier le code]

Après la première chute de Louisbourg en 1745, le commandant des forces britanniques William Pepperrell envoient une expédition contre Isle Saint-Jean en . L'expédition est divisée, et une partie va à Throis-Rivières (actuelle Gerogetown/Brudenell, et l'autre à Port-LaJoye. À Throis-Rivières, l'Acadien Jean Pierre Roma et autres n'ont pu donné une résistance parce qu'ils n'avaient qu'un canon de six livres pour monter une défense[4]. Roma, avec son fils et sa fille se sont enfuis dans la forêt où ils ont vu les Britanniques brûler leur village. La famille s'est ensuite diriger vers Saint-Pierre et ensuite à Québec, pour y demeurer jusqu'à la fin de la guerre[5].

Du même temps, en , l'autre détachement anglais débarqués à Port-LaJoye. Sous le commandement de Joseph du Pont Duvivier, les Français avait une garnison de 20 soldats de la (Compagnies Franches de la Marine) à Port-LaJoye[5]. Ils ont fui et les troupes et la Nouvelle-Angleterre ont brûlé la capitale au sol. Duvivier et la vingtaine d'hommes se sont retirés vers le haut de la rivière nordest, poursuivi par les Yankees jusqu'à ce que les soldats français ont reçu des renforts de la milice acadienne et des Micmacs[5]. Les Français et leurs alliés ont pu refouler les Britanniques jusqu'à leurs bateaux, ou neuf furent tués, blessés ou faits prisonniers. Les Yankees ont pris six otages acadiens, qui seraient exécutés si les Acadiens ou les Mi'kmaq se rebellèrent contre le contrôle britannique[6]. Les troupes de la Nouvelle-Angleterre sont parties pour Louisbourg. Duvivier et ses 20 soldats sont partis pour Québec. Après la chute de Louisbourg, la population des Acadiens de l'Île Royale a été expulsée vers la France. Les Acadiens de Isle Saint-Jean ont vécu sous la menace d'expulsion jusqu'à la fin de la guerre[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Biography – LEGARDEUR DE CROISILLE ET DE MONTESSON, JOSEPH-MICHEL – Volume IV (1771-1800) – Dictionary of Canadian Biography », sur biographi.ca (consulté le ).
  2. (en) E. Cobham Brewer 1810–1897, Dictionary of Phrase and Fable. 1898. Ever-sworded (The), [lire en ligne]
  3. « Biography – DESCHAMPS DE BOISHÉBERT ET DE RAFFETOT, CHARLES – Volume IV (1771-1800) – Dictionary of Canadian Biography », sur www.biographi.ca (consulté le )
  4. Harvey, p. 110
  5. a b et c Harvey, p. 111
  6. a et b Harvey, p. 112