Bataille de Gudumbali

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Bataille de Gudumbali

Informations générales
Date -
Lieu Gudumbali, près de Guzamala
Issue Victoire de l'État islamique
Belligérants
Drapeau du Nigeria Nigeria Drapeau de l'État islamique État islamique en Afrique de l'Ouest
Forces en présence
inconnues 50 à 100 hommes au moins[1]
Pertes
32 morts[2] inconnues

Insurrection de Boko Haram

Coordonnées 12° 56′ 36″ nord, 13° 10′ 44″ est
Géolocalisation sur la carte : Nigeria
(Voir situation sur carte : Nigeria)
Bataille de Gudumbali
Géolocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Bataille de Gudumbali

La bataille de Gudumbali a lieu les et pendant l'insurrection de Boko Haram.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Le , les djihadistes de l'État islamique en Afrique de l'Ouest attaquent la ville et la base militaire de Gudumbali, près de Guzamala[3],[4]. Les combats débutent dans la soirée, à 19h50, heure locale, et s'achèvent le lendemain dans la matinée[3]. Les soldats nigérians battent en retraite et la ville, ainsi que la base militaire, tombent entièrement aux mains des djihadistes[3],[5]. Les soldats et les civils s'enfuient vers Damasak ou Gajiram[3].

Les djihadistes pillent la base militaire et incendient quelques bâtiments, avant de se replier[3],[4]. Les forces gouvernementales reprennent Gudumbali le 9 septembre, sans rencontrer de résistance[4],[5].

Cette attaque intervient à un moment où les autorités nigérianes encourageaient les réfugiés de Maiduguri à regagner Guzamala, en affirmant que les insurgés de Boko Haram étaient défaits et la sécurité rétablie dans la région[3].

Revendication[modifier | modifier le code]

L'État islamique en Afrique de l'Ouest publie une vidéo le 15 janvier 2019 sur l'attaque de Gudumbali et celle de Jilli[1]. Plus de 50 à 100 combattants rassemblés avant l'attaque y apparaissent, vêtus d'uniformes militaires et armés de fusils Type 56et de Zastava 21 S[1].

Les pertes[modifier | modifier le code]

Le 9 septembre, le porte-parole de l'armée nigériane, le général Texas Chukwu, déclare que le raid de Boko Haram à Gudumbali n'a fait aucune victime[4]. Cependant l'AFP rapporte qu'au moins huit civils ont été tués d'après les déclarations d'un membre d'une milice locale[3]. L'agence Reuters affirme également que 32 soldats ont été tués à Gudumbali, d'après les déclarations de sources militaires et de sécurité[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Matteo Puxton, « Etat islamique au Nigéria: les djihadistes ont "tiré les leçons de l'expérience irako-syrienne" », France Soir, (consulté le )
  2. a et b (en) Paul Carsten, « Nigerian military struggles against Islamic State in West Africa », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a b c d e f et g AFP, « Nigeria : prise d’une ville par Boko Haram », Jeune Afrique, (consulté le )
  4. a b c et d VOA avec AFP, « L'armée affirme avoir repris à Boko Haram la ville de Gudumbali au Nigeria », (consulté le )
  5. a et b Matteo Puxton, « L'Etat islamique en Afrique subsaharienne: la nouvelle menace », France Soir, (consulté le )