Basse montagne
Par opposition avec la haute montagne et la moyenne montagne, les régions de basse montagne correspondent aux secteurs les moins élevés des massifs montagneux.
Cette définition étant en partie soumise aux conditions climatiques et aux caractéristiques de la flore, elle dépend du contexte géographique. Aux latitudes tempérées, on estime que la basse montagne laisse la place à la moyenne montagne vers 500 m d'altitude (le début de l'étage montagnard) et qu'elle débute dès les premières élévations (à partir de 200 m en général). En outre, la relativité de l'appellation « basse montagne » est également liée au profil du massif concerné, selon qu'il est brutalement élevé ou très largement étendu sur une zone de piémont.
Situées à trop basse altitude pour bénéficier des apports du tourisme hivernal, mais déjà suffisamment en altitude pour subir un enclavement relatif, ces zones sont souvent parmi les plus en difficulté parmi les zones rurales.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Géomorphologie[modifier | modifier le code]
Conditions climatiques[modifier | modifier le code]
Écosystème[modifier | modifier le code]
Dans l'étagement de la végétation, les zones de basse montagne correspondent dans les régions tempérées à la zone de l'étage collinéen, et éventuellement à la partie inférieure de l'étage montagnard.
Économie[modifier | modifier le code]
Répartition[modifier | modifier le code]
En France, les secteurs périphériques des zones de montagne sont généralement situés en basse montagne.
Exemples[modifier | modifier le code]
- Alpes : Royans, plateau de Chambaran, Alpilles, massif de l'Étoile, massif du Luberon, massif des Maures, massif de l'Esterel
- Pyrénées : Plantaurel, Corbières
- Massif central : monts du Limousin, monts de la Marche, monts du Lyonnais, Morvan, plateau des Gras, Ségala
- Massif du Jura : Jura alsacien
- Massif des Vosges : Vosges du Nord