Barrage de Mauzac
Barrage de Mauzac | ||
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Géographie | ||
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Pays | ![]() |
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Subdivision | Nouvelle-Aquitaine | |
Coordonnées | 44° 51′ 45″ nord, 0° 48′ 10″ est | |
Cours d'eau | Dordogne | |
Objectifs et impacts | ||
Vocation | hydroélectrique | |
Barrage | ||
Type | barrage mobile | |
Hauteur (lit de rivière) |
5,85 m | |
Longueur | 280 m | |
Réservoir | ||
Altitude | 43,07 m NGF | |
Volume | 7,5 millions de m3 | |
Superficie | 250 ha | |
Centrale hydroélectrique | ||
Nombre de turbines | 6 | |
Type de turbines | 5 Francis + 1 Kaplan | |
Puissance installée | 13,2 MW | |
Géolocalisation sur la carte : France | ||
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Le barrage de Mauzac est situé en France sur la Dordogne, dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Le barrage de Mauzac retient les eaux de la Dordogne entre les communes de Calès et de Mauzac-et-Grand-Castang.
Il est exploité par EDF, qui a renouvelé en 1996 sa concession pour une durée de 30 ans[1].
L'usine hydroélectrique se situe en rive gauche, sur la commune de Badefols-sur-Dordogne, au bout d'un canal d'amenée d'eau long de près d'un kilomètre[1].
Historique[modifier | modifier le code]
Initialement, il a été construit entre 1838 et 1843 pour alimenter en eau le canal de Lalinde[2] afin de faciliter le trafic des gabares en leur permettant de contourner une zone de rapides de la Dordogne.
Son utilisation pour l'énergie hydroélectrique nécessite des travaux de surélévation au début du XXe siècle[2] aboutissant à une mise en service de l'usine en 1924[1].
Après une nouvelle surélévation du barrage et l'implantation d'une sixième turbine[2], l'exploitation de la nouvelle usine débute en 1953[1].
Technique[modifier | modifier le code]
Le barrage « au fil de l'eau » est équipé de 10 vannes : 3 vannes Stoney, 5 vannes toit et 2 clapets de surface[1].
La production d'électricité actuelle est assurée par cinq turbines Francis et une turbine Kaplan d'une puissance totale installée de 13,2 MW[1].
Environnement[modifier | modifier le code]
Le plan d'eau d'une capacité de 7,5 millions de m3 et d'une superficie de 250 hectares[1] permet d'installer une base nautique à Mauzac où le seul club de voile de Dordogne permet à sa flotte de naviguer en sécurité et à Trémolat pour le ski nautique, quatre kilomètres en amont. Aussi bien au niveau de la retenue d'eau que de ses abords, le cingle (méandre) de Trémolat fait l'objet de protections comme site inscrit et site classé[3].
Afin de faciliter la migration des poissons, une passe à bassins a été installée en 1986[2]. Plus accessible aux poissons, une seconde a été mise en service en 2004[4].
Galerie[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Sur place, panneau « Aménagement de Mauzac », côté Mauzac-et-Grand-Castang, vu le 2 octobre 2011.
- Barrage de Mauzac et Grand Castang sur le site du Pays de Bergerac, consulté le 30 novembre 2011.
- Cingle de Trémolat sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 30 novembre 2011
- Panneau d'explication sur les « passes à poissons du Bergeracois », vu le 18 septembre 2010 sur le site de l'usine hydroélectrique de Tuilières.