Programme Barracuda

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Programme Barracuda
Image illustrative de l'article Programme Barracuda
Profil du sous-marin.
Classe Suffren
Caractéristiques techniques
Longueur 99,5 m
Maître-bau 8,8 m
Tirant d'eau 7,3 m
Tirant d'air 8,4 m
Déplacement 4 650 t en surface ; 5 300 t en plongée
Profondeur supérieure à 300 m
Caractéristiques militaires
Armement 4 tubes lance-torpilles et 20 emplacements de stockage pour torpille F21

missiles de croisière MBDA MdCN
missiles antinavires MBDA Exocet SM39
Missile surface-air MBDA VL MICA
Mines

Autres caractéristiques
Électronique 2 radars

1 sonar de coque Thales UMS-3000
2 centrales inertielles SIGMA 40 XP
2 sondeurs
2 périscopes
1 mât optronique
1 détecteur de radar
1 détecteur de communications
1 flûte remorquée ETBF
1 récepteur SYRACUSE
1 système de combat SYCOBS
Liaison 22 et liaison 11

Histoire
Constructeurs Naval Group, Cherbourg
A servi dans  Marine nationale
Date début commande 2002
Période de
construction
19 décembre 2007 - présent
Période de service 2021 -
Navires construits Suffren (S635)
Navires prévus 18 (6 français et 12 australiens)
Navires annulés 12 australiens

Le programme Barracuda est un programme de construction de sous-marins français de Naval Group (ex DCNS), qui a donné :

France : classe Suffren[modifier | modifier le code]

Le programme de sous-marin Barracuda a été notifié le à Naval Group, maître d'œuvre d'ensemble du navire, et à TechnicAtome, maître d’œuvre de la chaufferie nucléaire embarquée, pour une première tranche ferme portant sur le développement et la réalisation du Suffren, premier des six Barracuda. Il porte également sur le maintien en condition opérationnelle des SNA dans leurs premières années de service.

Les Barracuda sont destinés à remplacer les sous-marins du type « Rubis en version Améthyste ».

Le sous-marin nucléaire d'attaque de nouvelle génération Barracuda est une composante majeure des forces de projection pour la Marine nationale. Outre la lutte antisurface et anti-sous-marine, le Barracuda compte parmi ses missions le recueil de renseignement, la mise en œuvre de forces spéciales (commandos) grâce au dry deck shelter (valises sèches) et la capacité de frappe contre la terre grâce au missile de croisière naval (MDCN). Il peut emporter vingt armes simultanément dont les futures torpilles lourdes F21, les missiles antinavires SM39 et le MDCN.

Australie : commande annulée[modifier | modifier le code]

Le , l’Australie annonce la sélection de Naval Group pour faire l'acquisition de douze sous-marins Shortfin Barracuda Block 1A)[1], dérivé non nucléaire du design et des technologies. Le programme de 34,5 milliards d'euros (50 milliards de dollars australiens) est le plus important engagement de l'Australie avec la France. Il porte sur douze sous-marins de classe océanique pour remplacer les six sous-marins actuels de la classe Collins fonctionnant avec moteur Diesel et moteur électrique[2],[3],[4].

Ce contrat est finalement annulé par l'Australie le , au profit de sous-marins à propulsion nucléaire américains.

Pays-Bas : classe Orka[modifier | modifier le code]

En Décembre 2019, Naval Group, en partenariat avec le constructeur naval néerlandais Royal IHC, fait partie des candidats à la compétition pour équiper d'un nouveau modèle de sous-marin la Marine royale néerlandaise, en remplacement des Walrus. Naval Group propose « des sous-marins expéditionnaires de la famille Barracuda[5] », désignés « Blacksword ». Les autres candidats sont Kockums, en partenariat avec Damen Group, et Thyssenkrupp Marine Systems.

Le , Christophe van der Maat (en), le Secrétaire d'Etat néerlandais à la Défense, annonce que Naval Group a été choisi : « Après un processus de devis minutieux, Naval Group construira les nouveaux sous-marins. Ils ont réussi à proposer une offre équilibrée, polyvalente et réaliste. L’industrie néerlandaise a également un rôle important à jouer, condition importante dans le processus d’attribution »[6].

Les futurs sous-marins seront de la classe Orka, et les premiers devraient être livrés dans les dix ans après la signature du contrat[7].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Department of Defence, « Prime Minister, Minister for Defence - Joint media release - Future submarine program », sur www.minister.defence.gov.au, (consulté le )
  2. « Sous-marins vendus par DCNS à l’Australie : les coulisses d’un contrat « historique » », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  3. « Comment la France est parvenue à vendre 12 sous-marins à l'Australie », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  4. « Quatre questions sur le contrat de 34,5 milliards d'euros remporté par DCNS en Australie », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  5. « Les Pays-Bas choisissent Naval Group pour le remplacement de leurs sous-marins », Naval Group, (consulté le )
  6. « Le français Naval Group choisi pour la construction de quatre sous-marins néerlandais », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (en-US) Xavier Vavasseur, « The Netherlands Select Naval Group for its New Submarines », sur Naval News, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]