Barletta

Barletta | |
![]() Le « colosse » de Barletta est la statue d'un empereur romain, probablement Flavius Honorius (395-423). | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | ![]() |
Province | ![]() |
Maire | Pasquale Verrigni (Gioventù Comunista) 2018- |
Code postal | 76121 70051 avant le 01/05/2011 |
Code ISTAT | 110002 |
Code cadastral | A669 |
Préfixe tel. | 0883 |
Démographie | |
Gentilé | barlettani |
Population | 94 459 hab. (31-12-2010[1]) |
Densité | 647 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 41° 19′ 00″ nord, 16° 17′ 00″ est |
Altitude | 15 m |
Superficie | 14 600 ha = 146 km2 |
Divers | |
Saint patron | San Ruggiero di Canne, S.S. Madonna dello Sterpeto |
Fête patronale | 30 décembre |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.comune.barletta.bt.it |
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Barletta (Phonétique : barˈletta, Varrètt en dialecte Barlettano ou encore Barlètt en Pugliese) est une ville italienne de 93 667 habitants, située dans la Province de Barletta-Andria-Trani dans la région des Pouilles, dans l'Italie méridionale. Le territoire communal fait partie du bassin de la vallée de l'Ofanto, ce fleuve fait également fonction de ligne de séparation entre Barletta et Margherita di Savoia. La commune, qui comprend Canne della Battaglia, site archéologique reconnu pour sa célébrissime bataille ayant opposés les romains aux carthaginois vers 216 av. J.-C., a été reconnue comme ville d'art de la Région des Pouilles en 2005 pour ses beautés architecturales.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Barletta est située sur la mer Adriatique à 55 km au nord de Bari. La cité est dotée d'un long littoral de sable divisé en deux parties par le port commercial.
Hameaux[modifier | modifier le code]
Montaltino, Fiumara
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Andria, Canosa di Puglia, Margherita di Savoia, San Ferdinando di Puglia, Trani, Trinitapoli
Histoire[modifier | modifier le code]
Fondée au XIe siècle par les Normands, la ville devient dès le XVe siècle une des places fortes d'Italie. Elle est prise en 1503 par Gonzalve de Cordoue[2].
En 2004, Barletta devient avec la loi du no 148 du [3], conjointement avec Andria et Trani, chef-lieu d'une nouvelle province portant le nom de Province de Barletta-Andria-Trani ou Province de l'Ofanto avec BT comme code provincial.
Monuments et patrimoine[modifier | modifier le code]
Le colosse improprement dit Eraclio est une grande statue de bronze (5 m de haut), repêchée au début du XIIIe siècle après le naufrage d'un bateau vénitien qui la rapportait de Constantinople. Elle fut restaurée avec notamment l'ajout d'une croix dans sa main, et placée devant la Basilique du Saint-Sépulcre. Elle représente un empereur romain de l'Antiquité tardive, dont l'identification a suscité de nombreuses hypothèses : Valentinien Ier ou Honorius sont celles qui ont le plus de faveur[4].
- Le château de Barletta abrite les collections de la pinacothèque
- La cathédrale Santa Maria Maggiore
- La Basilique du Saint-Sépulcre
- La Basilique Saint-Dominique
- L'Église San Gaetano, XVIIe siècle
- L'Église San Giacomo
- L'Église Sant'Andrea
- La Cantina della disfida où un défi fut lancé par le capitaine français Guy de La Motte (fait prisonnier, qui accusa les italiens de lâcheté), entre 13 cavaliers français et 13 cavaliers italiens, commandés par Ettore Fieramosca, au cours de la guerre entre la France et l'Espagne pour le contrôle du sud de l'Italie. Ce défi (disfida en italien) fut remporté par les Italiens, le .
- Le Musée De Nittis se trouvant dans le Palazzo della Marra et hébergeant une grande collection de peintures et dessins de Giuseppe De Nittis.
Administration[modifier | modifier le code]
Sport[modifier | modifier le code]
La ville organise chaque année en mars un tournoi de tennis sur terre battue du circuit ATP Challenger Tour.
C'est la ville natale en 1952 de l'athlète Pietro Mennea, qui fut notamment champion olympique du 200 m et recordman du monde sur cette distance.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
- Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, t. 1, Ch. Delagrave, 1876, p. 226
- (it) Istituzione della provincia di Barletta-Andria-Trani, sur le site altalex.com, consulté le 12 novembre 2012
- Émilienne Demougeot, Le Colosse de Barletta, Mélanges de l'École française de Rome. Antiquité, T. 94, no 2, 1982, pp. 951–978 consultabler sur Persée
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- commanderie templière San Leonardo de Barletta
- Liste des villes italiennes de plus de 25 000 habitants
- Liste des grandes villes d'Italie classées par leur nombre d'habitants