Barbara Hepworth
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Nom dans la langue maternelle |
Barbara Hepworth |
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Royal College of Art Leeds College of Art and Design Wakefield Girls High School (en) |
Représentée par |
Pace Gallery (en) |
Lieux de travail | |
Mouvement | |
Conjoints |
John Skeaping (de à ) Ben Nicholson (de à ) |
Distinctions | |
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Barbara Hepworth est une sculptrice et artiste peintre britannique née le à Wakefield (Yorkshire de l'Ouest) et morte le à Saint Ives (Cornouailles).
Elle est une représentante majeure de la sculpture abstraite de la première partie du XXe siècle. Son art hérite de l'influence de Piet Mondrian.
Biographie[modifier | modifier le code]
Elle fait des études en arts plastiques en 1920 à la Leeds College of Art and Design puis au Royal College of Art[1] de 1921 à 1924, où elle rencontre le sculpteur Henry Moore. En 1924, une bourse lui permet d'étudier et de vivre en Italie, notamment à Florence. Elle épouse le sculpteur John Skeaping en Italie. Elle y apprend également à sculpter le marbre auprès de Giovanni Ardini. Elle fera de la taille la caractéristique de ses œuvres[2]. Elle rencontre ensuite Ben Nicholson après sa séparation avec Skeaping et voyage en France. Elle y rencontre Brancusi, Arp ou encore Picasso. Elle est alors invitée à participer à Abstraction-Création avec qui elle expose en 1934[1]. La même année, une exposition du groupe Unit One est organisée, elle y expose et contribue à la publication d'Herbert Read Unit One: the Modern Movement in English Architecture, Painting and Sculpture[2].
En 1935, elle fonde avec Naum Gabo le groupe Circle après la fin de Unit One. Un an plus tard, le MoMA acquiert sa première oeuvre de Barbara Hepworth : Discs in Echelon.
En 1939, Barbara Hepworth et Ben Nicholson déménagent à St Ives[3]. En 1965, elle reçoit l'Ordre de l'Empire britannique. Elle meurt en 1975 dans l'incendie de sa maison de St Ives dans les Cornouailles.
Œuvres et style[modifier | modifier le code]
Son œuvre s'inscrit dans la recherche d'une forme idéale, mais une forme idéale qui reste dépendante d'une conception esthétique classique. Cette forme idéale se fonde sur une idée de la beauté, qui, d'inspiration classique, trouve des traits dans la conception formelle de la Grèce antique. Elle veut donner à son œuvre une unité parfaite. Ainsi, dans la publication de Unit One en 1934, elle écrit que son objectif est de « projeter dans un médium plastique un peu de la vision abstraite et universelle de la beauté. »
Son art réside tout entier dans le jeu entre formes convexes et concaves, dans une constante opposition entre vide et plein[4]. Ainsi, à la différence de Moore, les trous ont une fonction esthétique et non dynamique, car ils offrent une variété infinie de courbes, donnant à la nature la capacité de reprendre ses droits sur l'œuvre. La sculpture s'intègre dans l'espace, elle « fait corps » avec l'espace[3].
Les paysages de Cornouailles vont fortement influencer son œuvre à partir des années 1940. Sa sculpture tend vers une dimension plus humaine.
- Œuvres de Barbara Hepworth
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Monolith-Empyrean, 1953.
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Winged Figure, 1963.
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Achaean, vers 1963, Oxford.
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Dual Form, St. Ives Guildhall.
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Single Form, Battersea Park.
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Four Square Walk through, 1966, Cambridge, Churchill College.
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Construction (Crucifixion): Homage to Mondrian, 1966, près de la cathédrale de Winchester.
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Two Forms (Divided Circle), 1969, St. Ives.
Expositions[modifier | modifier le code]
- Barbara Hepworth, une révolution dans la sculpture, Paris, musée Rodin, jusqu'au .
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Claire Gilly, « Au Centre Pompidou, les femmes redéfinissent la notion de l’art abstrait », Le Monde, (lire en ligne)
- « Biography | Barbara Hepworth », sur www.barbarahepworth.org.uk (consulté le )
- Bonn 1994, p. 46-47
- Dora Vallier, L'art abstrait, Hachette, coll. « Pluriel », , p. 215
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Sally Bonn, L'art en Angleterre : 1945-1995, Paris, Nouvelles éditions françaises, , 207 p. (présentation en ligne)
.
- Barbara Hepworth, Barbara Hepworth : A Pictorial Autobiography, New York, Praeger, , 127 p. (présentation en ligne).
- Penelope Curtis, Barbara Hepworth, Tate Gallery, .
- Sophie Bowness, Herbert Read, Penelope Curtis et al., Barbara Hepworth : catalogue de l’exposition du 12 janvier au 27 mars 2006, au Musée des beaux-arts de Nancy, Lyon, Éditions Fage, .
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- AGORHA
- Art Institute of Chicago
- Art UK
- Artists of the World Online
- Auckland Art Gallery
- Bénézit
- Bridgeman Art Library
- British Council
- British Museum
- Delarge
- Fondation Maeght
- Grove Art Online
- Kunstindeks Danmark
- Mapping Sculpture
- Musée d'art Nelson-Atkins
- Musée des beaux-arts du Canada
- Musée national du Victoria
- Museum of Modern Art
- MutualArt
- National Portrait Gallery
- RKDartists
- Royal Academy of Arts
- Tate
- Te Papa Tongarewa
- Union List of Artist Names
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Britannica
- Brockhaus
- Deutsche Biographie
- Dictionnaire universel des créatrices
- Enciclopédia Itaú Cultural
- Gran Enciclopèdia Catalana
- Hrvatska Enciklopedija
- Nationalencyklopedin
- Munzinger
- Oxford Dictionary of National Biography
- Proleksis enciklopedija
- Store norske leksikon
- Universalis
- Visuotinė lietuvių enciklopedija
- (en) Barbara Hepworth Museum and Sculpture Garden sur tate.org.uk.
- (en) Barbara Hepworth in the Tate Collection Œuvres exposées ou dans la collection, biographie.