Bar-sur-Aube

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Bar-sur-Aube
Bar-sur-Aube
L’hôtel de ville.
Blason de Bar-sur-Aube
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Bar-sur-Aube (chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes de la Région de Bar-sur-Aube
(siège)
Maire
Mandat
Philippe Borde
2014-2020
Code postal 10200
Code commune 10033
Démographie
Gentilé Baralbins
Population
municipale
4 753 hab. (2021 en diminution de 4,52 % par rapport à 2015)
Densité 292 hab./km2
Population
agglomération
8 651 hab. (2014)
Géographie
Coordonnées 48° 13′ 54″ nord, 4° 42′ 28″ est
Altitude Min. 156 m
Max. 348 m
Superficie 16,27 km2
Élections
Départementales Bar-sur-Aube (chef-lieu)
Localisation
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Bar-sur-Aube
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Liens
Site web ville.barsuraube.org
Maison de Gaston Bachelard à Bar-sur-Aube. Elle se situe rue Bachelard face à la cité scolaire du même nom. ©Jean-Michel Wavelet, Gaston Bachelard, l’inattendu, l’Harmattan, 2019.

Bar-sur-Aube est une commune française, sous préfecture du département de l'Aube en région Grand Est.

Ses habitants s'appellent les Baralbins ou Bar-sur-Aubois.

Géographie

Localisation

Située à 165 mètres d'altitude, la rivière Aube et la Bresse sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Bar-sur-Aube[1].

Communes limitrophes

Climat

La ville de Bar-sur-Aube bénéficie d'un climat tempéré chaud. De fortes averses s'abattent toute l'année sur Bar-sur-Aube. Même lors des mois les plus secs, les précipitations restent assez importantes. D'après Köppen et Geiger, le climat y est classé Cfb. Bar-sur-Aube affiche une température annuelle moyenne de 10,1 °C. Sur l'année, la précipitation moyenne est de 693 mm[2].

Géologie, reliefs et hydrographie

Bar-sur-Aube est entourée de coteaux champenois et de collines. La ville est traversée par l'Aube, d'où son nom.

Urbanisme

En 2007-2008, le centre ville est passé en sens unique, un élargissement a été effectué au niveau des trottoirs. Le tour de ville a été rénové en 2006 tout comme la place de l'Hôtel-de-Ville. La cité scolaire Gaston-Bachelard a été rénovée en 2011. Une piste cyclable a été tracée sur le tour de ville en 2011 et l'ouverture d'un camping à la Gravière donne un attrait touristique à la ville. Un terrain de football synthétique et la réfection des vestiaires du stade sont en projet.

Toponymie

Attestée sous les formes Segessera, Barrisiica, Barris ca, Baro castelli, castelli Baris (monnaies carolingiennes), Barrum super Albam (1061), Castrum Barris montis (1065), Barrense castrum, Barrense oppidum (1097), Barrenses (1102), Barrum castrum super Albam (1104), Vetus castrum, villa Barrensis (1149), Bar-sur-Aube (vers 1200)[3]. Le nom de la ville se trouve également sous la forme Barrum ad Albam dans les archives ecclésiastiques[4].

Au cadastre de 1837 se trouvait : les faubourgs d'Arsonval, Saint-Nicolas, Notre-Dame et d'Aube, Beauvoir, la Bergerie, le Calvaire, le Cellier, la Chalet, Chauvelet, le moulin du Château, celui du Bas, du Haut ; Château-Gaillard, Châtelet, Chauffourt, Coquerillon, Coucelange, la Doué, la Folie, les Gravières, Heaume, Marcassel, Mathaux, Ormont, les ponts Rouge et aux Moines, Sainte-Germaine, Saint-Esprit, abbaye Saint-Nicolas, Temple, Val-de-Thors, Val-Richard, Vaudemont, Voie-Neuve.

Histoire

Antiquité

L'existence de Bar-sur-Aube remonte à l’Antiquité. Un coin monétaire (type au cheval) au nom de Togirix (chef des Lingons) a été découvert sur la colline Sainte-Germaine. Il servait à battre des monnaies.

À l'époque romaine la ville aurait d'après la Table de Peutinger été connue sous le vocable de Segessera (seges, moisson). Louis Chevalier cite également l’appellation Frumentaria (frumentum, blé)[4]. Ces dénominations pourraient provenir de la fertilité du territoire ou bien de l'utilisation de la ville comme entrepôt par les Romains[4]. Un certain nombre de vestiges du Ier au IVe siècle, dont des villas, a été découvert dans la ville et dans les environs. Vicus de la civitas des Lingons, Segessera faisait partie, pendant le Haut-Empire romain, de la province de Gaule Belgique. Elle aurait été rattachée au Bas-Empire romain à la province de Lyonnaise première.

D'après la tradition orale, la ville aurait été dévastée par Attila dont l’action la plus connue fut la décapitation de sainte Germaine ; elle fut enterrée sur la colline qui porte désormais son nom et qui devint un lieu de culte ainsi qu'une communauté villageoise. Après le partage du royaume de Clovis par ses fils, la ville fit partie de l'Austrasie.

Moyen Âge

Sous Charles le Chauve, plusieurs variétés de monnaies furent émises avec au revers le nom de la ville.

Les comtes

Les comtes étaient chargés d'administrer le pagus dont Bar était le chef-lieu. Ce pagus était sous la suzeraineté de l'évêque de Langres. En 889 le roi Eudes avait confirmé, au comte, la possession du castellum, le droit de battre monnaie et de tenir foire[5].

Les Foires

Grâce à la politique des comtes de Champagne, la ville prit une grande importance. Bar était le siège d'une des six foires de Champagne[6], où les commerçants des Flandres et d'Italie s'échangeaient épices d'Orient, soie, textiles et produits bruts venus du nord de l'Europe à la mi-février et à la mi-avril. C'est la période où les comtes abandonnèrent l'ancien château de la motte féodale pour faire bâtir leur résidence en ville[7].régulières dès 1114. En 1160 elle se déroulait sur deux semaines, de la troisième semaine de carême à la quatrième incluse. Devant l'importance qu'elle prenait elle s'étendirent sur une troisième semaine en 1170, puis à vingt-huit jours en 1250[8]. Les intervenants étaient présents de nombreux jours supplémentaires pour le règlement des démarches administratives et commerciales. De plus certaines corporations avaient investi financièrement dans la ville pour ces actions régulières : achats de halles, de maisons comme les drapiers de Châlons, des marchands d'Arras, Bâle, Besançon, Cambrais, Fribourg, Orange, Paris, Valenciennes, Ypres.

Elles attiraient aussi des métiers dérivés comme des banquiers, les Anguissoli qui laissèrent leur nom à la rue des Angoisselles (actuelle rue Mailly), des changeurs...

Le rattachement de Bar à la couronne

Bar-sur-Aube et la Champagne furent réunies au domaine royal à la suite du mariage, le entre Jeanne de Navarre héritière du comté de Champagne et du roi de France Philippe le Bel. En 1318, Philippe V le Long ayant vendu la ville à Jacques de Croy, les habitants se rachetèrent et obtinrent que le roi ne puisse plus la vendre ni l'aliéner.

Le Traité de Bar-sur-Aube

Traité de Bar-sur-Aube fut signé le 20 mai 1314, entre le duc de Lorraine Ferry IV, le comte de Bar Édouard Ier, l'évêque de Metz Renaud de Bar, et le sire de Blâmont Henri Ier de Blâmont[9].

Modèle:Message galerie

Ancien Régime

Lorsque Charles Quint assiégea la ville de Saint-Dizier, les habitants des villages voisins se mirent sous sa protection[11]. La ville souffrit d'une longue peste en 1636[12], qui provoqua l'arrêt de la foire.


Élection (circonscription de l'Ancien Régime)

Pendant l'Ancien Régime, Bar-sur-Aube était le siège d'une élection qui regroupait jusqu'à cent quatre-vingt communautés. Parmi ses présidents, il est possible de citer :

  • 1668-1678 : Jean-Baptiste de Coiffy,
  • 1690 : Claude Chifflet,
  • 1692 : Jean Bernodat,
  • 1707-1708 : Charles Chifflet,
  • 1732-1733 : Didier Mailly.
  • 1740 -1748 : N. Mailly,
  • 1776 : Louis-Marie Rétaux.

Elle était aussi le siège d'un grenier à sel[13].

Epoque contemporaine

La Révolution française y fut bien accueillie, les couvents disparurent. Elle devient chef-lieu de district de 1790 à 1800.

Vue de Bar-sur-Aube en 1838.

Bar-sur-Aube fut le théâtre d'une bataille de la fin de l'épopée napoléonienne (). En 1862 les fortifications furent démolies, le boulevard du tour de ville se trouve à leur emplacement.

En 1911, la révolte des vignerons opposa les vignerons aubois aux négociants marnais pour maintenir le vignoble dans l'appellation contrôlée « Champagne ».

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

La ville a eu des institutions communales depuis le XIIe siècle. Cette première charte n'eut qu'une courte durée de vie. Une nouvelle charte fut donnée par Thibaut IV en 1230.

Liste des maires avant la Révolution
Période Identité Étiquette Qualité
1179   Roland Truchard    
1186   Anseri    
1190   Guilbert    
1194   Michel    
1197 1198 Erard    
entre 1196 et 1201 Martin    
1203   Jacques dit Ponton    
1231 1232 Emaury    
1233 1234 Gautier fils d'ANseri    
1236   Amâtre    
1236 1237 Geoffroy    
Les données manquantes sont à compléter.

1568 voit l'institution un maître et juge consul qui était élu pour une ou deux années en plus des échevins. Une lettre du roi du 8 janvier 1569 précisait que leurs attributions ne dépassaient pas celles des échevins de Paris[14]

Liste des maires successifs[15]
Période Identité Étiquette Qualité
1789   Claude-Laurent Bourgeois de Jessaint    
  1943 Arthur Bureau    
1943 1947 Léon Chevillotte    
1947 1959 Maurice Véchin    
1959 1964 Henry Supper   Imprimeur
1964 1965 Roger Rubaud (par intérim)   Retraité
1965 1971 Claude Pertat   Agent commercial
1971 2001 Jean-Pierre Davot DVD Commerçant
2001 mars 2008 Jean-François Leroux DVG  
mars 2008 2014 René Gaudot[16] PRG  
2014 en cours Philippe Borde LR Fonctionnaire
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages

Drapeau de l'Allemagne Gernsheim (Allemagne)

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].

En 2021, la commune comptait 4 753 habitants[Note 1], en diminution de 4,52 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 6523 6653 7073 5033 8903 9404 1694 1634 442
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 7814 7274 8094 4534 5214 5794 6364 3424 548
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 5874 5074 5334 0744 3134 2644 0023 9214 387
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
4 8016 0087 2656 9436 7076 2615 5105 4925 345
2014 2019 2021 - - - - - -
5 0144 7874 753------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

Bar-sur-Aube accueille deux écoles maternelles : maternelle Gambetta et maternelle des Varennes, trois écoles primaires (Arthur-Bureau, Maurice-Véchin, Sainte-Thérèse, privée d'enseignement catholique), la cité scolaire Gaston-Bachelard située sur la colline Sainte-Germaine qui accueille environ 1 200 élèves venant de tout l'arrondissement. Elle comporte un collège, un lycée d'enseignement général et technologique et un lycée professionnel.

Le collège[21], constitué de 19 classes réparties sur les quatre niveaux, propose aux élèves les options latin dès la 5e, grec en 3e, et il a la particularité d'avoir une option cinéma-audiovisuel en 3e, il est le seul collège en France à la proposer à ses élèves. Une section football est disponible pour les collégiens et les lycéens.

Vue depuis la cour du lycée.

Le lycée d'enseignement général et technologique[22] constitué de 14 classes réparties sur les trois niveaux, propose à ses élèves les filières suivantes : S (scientifique), L (littéraire), ES (économique et social) et STMG (sciences et techniques du management et de la gestion). Il propose également l'option cinéma-audiovisuel de la seconde à la terminale. Les langues étrangères enseignées sont l'allemand, l'anglais et l'espagnol. Les cours se déroulent en groupes de compétences et non en classes entières. Chaque année, des voyages scolaires sont organisés en Allemagne, Écosse et Espagne. En 2013, un échange avec des lycéens d'Ashburn (États-Unis) a débuté. Les lycéens français sont partis en février, les lycéens américains seront accueillis en 2014.

Le lycée d'enseignement professionnel constitué de six classes réparties sur les trois niveaux, propose à ses élèves les filières commerce et électrotechnique.

Santé

Le centre hospitalier Saint-Nicolas de Bar-sur-Aube, ayant en 2018 une capacité de 190 lits et places, dont[23] :

  • Moyen séjour : 22
  • Long séjour : 30
  • Hébergement : 130

Sports

  • Sports de la ville de Bar-sur-Aube[24]

Économie

Industrie

  • L'industrie du chanvre est très développée à Bar-sur-Aube, et connaît une croissance soutenue depuis plusieurs années.
  • La fabrication de meubles : Aube Bedding (groupe Adova).
  • La transformation des métaux (forge, usinage) pour l'aéronautique, l'armement, les machines agricoles, la médecine (prothèses), etc. : Lisi Aerospace.

Agriculture

Halles.

Bar-sur-Aube, est le premier producteur français de paille de chanvre (125 tonnes/j), et de nombreux produits dérivés du chanvre y sont fabriqués.

Autour de la ville se trouvent de nombreuses vignes, spécialisées dans le champagne.

Lieux et monuments

Le moulin des Marcasselles et les clochers de l'église Saint-Maclou.

Des visites guidées de la ville sont organisées, sur demande à l'Office de tourisme.

Bâtiments et lieux publics remarquables

Sont classés monuments historiques :

  • un immeuble, 79 rue Nationale[25] ;
  • un immeuble, 4 rue Saint-Pierre[26].

Sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques :

Autres monuments :

  • les Halles ;
  • l'ancien hôtel Clausse de Surmont (La Poste) ;
  • le moulin du Haut, dit des Marcasselles.

Bâtiments religieux

Église Saint-Pierre.
Chapelle templière Saint-Jean.

Sont classés aux monuments historiques :

  • Église Saint-Pierre (XIIe siècle) avec son halloy, une galerie en bois qui servait aux marchands au temps des foires[35].

Autres monuments :

Institutions

Bar dépendait du diocèse de Langres, était le siège de l'archidiaconé du Barrois qui comprenait le diaconnés de Bar, de Châteauvillain, de Clermon. Le doyenné de la Chrétienté était le plus étendu du diocèse, avant la refonte de 1737.

Anciens prieurés

Il y avait, à Bar-sur-Aube, quatre prieurés :

  • Le prieuré Saint-Maclou,
  • L'abbaye Saint-Nicolas de Bar-sur-Aube qui existait comme hôpital au début du XIIe siècle. Son cimetière avait été consacré par Guilain, évêque de Langres sur une demande de Innocent II. Saint Benoit, de retour d'un voyage à Worms et Spire, y célébrait la messe en l'église Saint-Nicolas de Bar le 6 février 1147. Mais sa pérennité était difficile, Thibaut IV comte de Champagne et l'évêque de Langres relevaient le proviseur Robert et y nommaient sa sœur Alix tout en faisant de Saint-Nicolas, une abbaye féminine. En 1436, Philippe de Vienne, évêque modifiait la structure pour en faire un prieuré masculin sous la tutelle du Val-des-écoliers de Laon. Le prieuré qui avait continué sa fonction d'hospice fut supprimé en 1734 et fut lentement démantelé par ses prieurs et le 26 juillet 1673 fut réuni à tous les bâtiments qui faisaient office comme maladrerie, léproserie...
  • Le prieuré Sainte-Germaine : il dépendait de l'abbaye de Saint-Claude et fut nommé la première fois dans une donation faite par la comtesse de Bar Adélaïde qui mourut avant 1047. On le trouve sous le vocable de prioratus santi Stephani, santi Stephani et sancte Germane, montis Bari, montis sancte germane, cella sancte marie de Monte Super Albam[38]. Il avait son siège en l'église Sainte-Germaine et comme bénéfice, celui de la sacristie qui était séparé jusqu'en 1772, la chapelle de Vaudremont, le droit de pêche dans l'Aube sur tout le finage de Bar et l'exclusivité sur les moulins de blé et à drap. Parmi ses prieurs :
    • ~1033 : Étienne qui l'était aussi de Bar-sur-Seine et devint abbé de Bèze,
    • 1072-1075 : Robert de Bourgoigne, archidiacre qui devint évêque de Langres
    • ~1704-1728 : Olivier-Cernin Ninon de la Forêt et prieur de Saint-Pierre,
    • 1728-1729 : Henri de Carbonnière, archidiacre et prieur de Saint-Pierre,
    • 1729-1737 : Jean de Carbonnière,
    • 1737-1791 : Louis de Carbonnière, aussi prieur de Saint-Pierre.
  • Le prieuré Saint-Pierre. Il dépendait de l'abbaye de Saint-Claude.

Musées

Aux environs :

Autres

La chapelle Sainte-Germaine.

Alentours

Culture

Héraldique

Blasonnement des armes traditionnelles de la ville de Bar-sur-Aube :

« D'azur, à une bande d'argent accompagnée de deux doubles cotices d'or potencées et contre-potencées. »

— Malte-Brun, la France illustrée (1882)

Ce blason est en fait celui du comté de Champagne. La banque du blason donne le blasonnement suivant : parti, au premier de gueules au bar d'argent, au second d'azur à la bande d'argent, accostée de deux cotices potencées et contre-potencées d'or ; au chef d'azur chargé de trois abeilles volant d'or

Manifestations culturelles et festivités

Bar-sur-Aube et alentour- Détail d'une carte d'état-major datant de Napoléon.
  • Foire aux fromages en juin.
  • Festival Eurythmies, fin juin.
  • Festival « JazzàBar », début septembre.
  • Marché tous les samedis matin sous les halles, sur la place de l'hôtel de ville et dans la rue Nationale.
  • Fête patronale aux Rameaux.
  • Foire annuelle, premier week-end de septembre.
  • Balade gourmande champenoise en mai.

Personnalités liées à la commune

Église Saint-Maclou.



Notes et références

Notes

  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. « Ville de Bar-sur-Aube, la Mairie de Bar-sur-Aube et sa commune (10200) », sur Annuaire-Mairie (consulté le )
  2. « Climat Bar-sur-Aube: Température moyenne Bar-sur-Aube, diagramme climatique pour Bar-sur-Aube - Climate-Data.org », sur fr.climate-data.org (consulté le )
  3. Théophile Boutiot et Émile Socard, Dictionnaire topographique du département de l'Aube, Paris, Imprimerie Nationale, , 230 p., p. 10
  4. a b et c Louis Chevalier, Histoire de Bar-sur-Aube, Bar-sur-Aube, (lire en ligne)
  5. A. ROserot, Diplômes carolingiens, p26, 56 et n°16.
  6. Futura, « Moyen Âge : pourquoi les foires de Champagne étaient-elles importantes ? », sur Futura (consulté le )
  7. « Bar sur Aube au Moyen Age », sur hgkbachelard.e-monsite.com (consulté le )
  8. Henri d'Arbois de Jubainville, Histoire des comtes de Champagne, IV, 740.
  9. Hubert Collin, « Un important document historique entre aux Archives de Meurthe-et-Moselle », dans Le Pays lorrain, 61e année, 1980, p. 159-162 (lire en ligne)
  10. Alexandre, bâtard de Bourbon qui a formé une bande d'écorcheurs.
  11. « L'Histoire de Saint-Dizier », sur www.saint-dizier.fr (consulté le )
  12. Ernest Badin, Géographie départementale, classique et administrative de la France... suivie d'un dictionnaire descriptif de toutes les communes et localités remarquables du département et accompagnée d'une carte spéciale..., J.J. Dubochet, Le Chevalier et Cie, (lire en ligne)
  13. Recueil des édits, déclarations, arrests, et reglemens, concernans la Ferme Générale des Domaines de France, (lire en ligne)
  14. Arch. Nat., Inventaire Lenain, f° 127.
  15. L'Est-Eclair,Sept maires depuis 1947
  16. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. http://sepia.ac-reims.fr/clg-bachelard/-spip-/
  22. http://sepia.ac-reims.fr/lyc-bachelard/-joomla-/
  23. « Centre hospitalier Saint Nicolas (Bar-sur-Aube) – Fédération Hospitalière de France (FHF) », sur etablissements.fhf.fr (consulté le )
  24. [1] mise à jour au 13 décembre 2011
  25. Notice no PA00078034, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  26. Notice no PA00078036, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  27. Notice no PA00078033, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  28. Notice no PA00078032, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  29. Notice no PA00078029, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  30. Notice no PA00078035, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  31. Notice no PA00078037, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  32. Notice no PA00078042, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  33. Notice no PA00078038, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  34. Notice no PA00078039, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  35. Notice no PA00078031, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  36. Notice no PA00078030, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  37. Notice no PA00078041, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  38. en 1047, arch. Dép. Côte-d'Or, H541.
  39. Notice no PA00078040, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  40. « Armand (Jean-François) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]
  41. Jean-Michel Wavelet, Gaston Bachelard, l'inattendu, l'Harmattan, 2019.
  42. Fiche sur le site de l'Ordre de la Libération[2]

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • L. Chevalier, Histoire de Bar-sur-Aube, 1851, réédition Les Éditions du Bastion, 1984.
  • Henri d'Arbois de Jubainville et Léon Pigeotte, Histoire de Bar-sur-Aube, sous les comtes de Champagne, 1077-1284, Auguste Durand, , 164 p. (lire en ligne).
  • Charles-François Roussel, (abbé), Le Diocèse de Langres. Histoire et statistique, 1878.

Liens externes