Bams

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Bams
Surnom Bamiwill Bams
Nom de naissance Stéphanie Betga
Naissance (50 ans)
La Celle-Saint-Cloud
Activité principale chanteuse
Activités annexes auteure-compositrice-interprète
Genre musical afrobeat, rap, hip-hop, funk, soul, jazz, rock
Années actives 1999-
Labels Bams Arts Ways, Junkadelic Zikmu, Satellite Music, Trema
Site officiel http://bams.fm

Bams (née Stéphanie Betga le à La Celle-Saint-Cloud) est une chanteuse, auteure-compositrice-interprète française[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Bams est issue d'une famille camerounaise. Sa mère est esthéticienne et son père ingénieur, puis chauffeur de taxi. Durant son adolescence, elle fonde le groupe de rock Shuka gang au sein duquel elle chante. Puis elle se consacre au sport de haut niveau, le triple-saut. En parallèle à ses activités sportives, elle obtient une licence de mathématiques[1],[2]. En 1996, elle interrompt sa carrière sportive pour entamer sa carrière musicale. Trois ans plus tard, en 1999, son premier album en poche, elle est sacrée Révélation Hip-Hop au Festival du Printemps de Bourges. Souvent définie comme étant inclassable et se qualifiant elle-même d'« extra-terrienne »[3],[4]. Bams est une artiste indépendante, une chanteuse, une slameuse aux influences musicales variées, entre autres afrobeat, funk, soul, jazz, rap, rock, hip-hop, reggae... Bams est particulièrement engagée pour le féminisme, contre le racisme et toute forme de discrimination[5],[6]. Elle est mère de deux enfants et vit à Paris[7],[8].

Albums[modifier | modifier le code]

À vingt-six ans, elle sort son premier album Vivre ou Mourir en 1999 sous le label Trema[1],[9]. Ensuite suivront De ce monde en 2005, sous le label Junkadelic Zikmu créé par son camarade de scène, le musicien DJ Junkaz Lou, puis On partira en 2010 sous le label Satellite Music[10],[11],[12].

Le 28 septembre 2013, quatorze ans après son premier album, Bams produit Dérèglement climatique sous son propre label Bams Arts Ways[13].

Collaborations[modifier | modifier le code]

Elle a travaillé ou collaboré avec de nombreux artistes dont DJ Junkaz Lou depuis ses débuts, le rappeur Sinistre en 1999 pour le titre Bol d'Air de l'album Vivre ou Mourir, en 2008 avec Dgiz (Hip-hop/Rap) dans le titre Murmure de l'album Dgiz-Hors, avec Casey & Ekoué du groupe La Rumeur, le rappeur new-yorkais RZA du Wu-Tang Clan dans son album Dérèglement Climatique[14],[15],[16].

Travail en résidence[modifier | modifier le code]

Fin 2003, préparant la sortie de son album De ce monde (2005), Bams s'installe un jour par mois de novembre à mai en résidence publique au Théâtre-Studio d'Alfortville[17].

En octobre 2010, elle s'installe pendant une semaine au WIP Villette à Paris, pour préparer l'album Dérèglement climatique (2013) et ouvre, pendant une heure chaque jour, ses séances de travail au public[18].

Autres activités[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Elle apparaît, joue ou compose dans plusieurs films. En 1997, dans Bams et Moumy, jeunes filles africaines de Paris, un documentaire de Laurence Petit-Jouvet[19]. Puis dans deux films documentaires de Jean-Pierre Thorn, en tant que compositrice dans Allez, Yallah ! en 2006 et en tant qu'elle-même dans 93 La Belle Rebelle en 2010[20],[21]. En 2014, en tant qu'actrice, dans le court métrage Veuves noires d'Alexandre Ogou[22].

Théâtre[modifier | modifier le code]

En 1998, elle joue et chante dans le diptyque Le Festin pendant la peste et Le Festin où s'ouvrent les cœurs mis en scène par Alain Milianti tout d'abord dans le cadre d'une tournée en France[23]. Au Théâtre de la Commune en 1999[24].

Journalisme[modifier | modifier le code]

En 2001, elle cofonde avec plusieurs acteurs de la société civile le magazine Respect Mag dans lequel elle écrit[25]. Elle s'en éloigne avec d'autres le projet échappant aux motivations du début[26].

Principales sources d'information[modifier | modifier le code]

  • ReapHit, dans un entretien « d'un peu plus de 5 heures » monté dans un dossier intitulé Bams entre rap, punk et féminité[27].
  • Rue89, dans un entretien Bams, la météore noire de la chanson française : « On est dans un pays ultra communautaire » mené par Sabine Cessou[7].
  • Sur RFI, plusieurs interviews et articles donnent un bon aperçu sur sa personnalité[1],[28],[25],[29],[16]. Également, deux entretiens dans l'émission Ambiance Africa sur Africa n°1, l'un le 25 septembre 2013 mené par Anastasie et l'autre mené par Aissa Thiam et Fatou Biramah, le 26 février 2015[26],[4].
  • Bettina Ghio, Pas là pour plaire! Portraits de rappeuses, Le Mot et le reste, 2020.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Jean-Claude Demari, « BAMS », RFI Musique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « Bams, la rappeuse qui chante la violence libératrice », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Virginie Despentes, « Virginie Despentes présente Dérèglement climatique : », sur franceculture.fr, (consulté le ).
  4. a et b Émission Ambiance Africa / Africa N1, (lire en ligne)
  5. Blandine Grosjean, « Féminisme, le deuxième souffle », sur elle.fr, (consulté le ).
  6. « Autour de la Marche de la Dignité : Bams », CASES REBELLES,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. a et b « Bams, la météore noire de la chanson française : « On est dans un pays ultra communautaire » »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Rue89, .
  8. Philippe Bordier, « Quand le cœur de Bams fait boum ! »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur dixhuitinfo.com, (consulté le ).
  9. « Bams - Vivre Ou Mourir », sur Discogs (consulté le ).
  10. Amine Bouziane, « Junkaz Lou : Le producteur derrière Kool Keith », sur netfeeders.com, .
  11. « Bams - De Ce Monde... », sur Discogs (consulté le ).
  12. « Bams - On Partira », sur Discogs (consulté le ).
  13. « Bams - Dérèglement Climatique », sur Discogs (consulté le ).
  14. « Personnes | Africultures », Africultures,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. « BAMS : Une autre voix est possible ! »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur riffx.fr, (consulté le ).
  16. a et b ,Alain Pilot, « La bande passante », RFI Musique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. « BAMS - Théâtre-Studio à Alfortville | THEATREonline.com », sur www.theatreonline.com (consulté le ).
  18. « Bams - WIP Villette », sur archive.wip-villette.com (consulté le ).
  19. « Bams et Moumy, jeunes filles africaines de Paris », sur cnc.fr, (consulté le ).
  20. « ALLEZ YALLAH », sur www.cinema-francais.fr (consulté le ).
  21. « 93, la belle rebelle - documentaire socio-musical », Avoir Alire - Critiques et news films, BD, musique, séries TV,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. « Arts-togo | Veuves Noires », sur togo.spla.pro (consulté le ).
  23. « Un Festin pavé de bonnes intentions. », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. « Le Festin pendant la peste | Les Archives du Spectacle », sur Les Archives du Spectacle (consulté le ).
  25. a et b Yasmine Chouaki, « En sol majeur - 1. Bams », RFI,‎ (lire en ligne)
  26. a et b Émission Ambiance Africa sur Africa no 1, (lire en ligne)
  27. « Bams entre rap, punk et féminité », sur ReapHit, .
  28. Amobé Mévégué, « Plein Sud - 1.Bams », RFI,‎ (lire en ligne, consulté le )
  29. Pascal Paradou, « Culture vive - 1. La chanteuse Bams », RFI,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]