Balâtre (Belgique)
Balâtre | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Namur | ||||
Arrondissement | Namur | ||||
Commune | Jemeppe-sur-Sambre | ||||
Code postal | 5190 | ||||
Zone téléphonique | 071 et 081 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Balâtrois(e) | ||||
Population | 625 hab. (1/1/2020) | ||||
Densité | 145 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 29′ nord, 4° 38′ est | ||||
Superficie | 430 ha = 4,30 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : province de Namur
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Balâtre (en wallon Balausse[1]) est une section de la commune belge de Jemeppe-sur-Sambre située en Région wallonne dans la province de Namur.
C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Géographie
[modifier | modifier le code]Balâtre est situé le long de la Ligne et du Ri de Grand-Vau. Le centre du village occupe un surplomb qui domine le confluent, sur l'ubac de la vallée de la Ligne.
L'adret se caractérise par des bois présentant des phénomènes karstique (Bois Belin).
Les villages de Balâtre et Saint-Martin sont contigus.
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]- Source: DGS, 1831 à 1970=recensements population, 1976= habitants au 31 décembre
Évolution urbanistique
[modifier | modifier le code]L'organisation de la place du village était typique du sillon Sambre et Meuse avec l'église, la maison communale, la petite école et un café. Mais les bâtiments communaux ont été détruits après la fusion des communes et le café est devenu une salle de réception.
Contrairement à d'autres villages des environs, Balâtre résiste assez bien au phénomène de la rurbanisation. La plupart des nouvelles habitations sont bâties dans des espaces libres à l'intérieur du village, et non en périphérie.
Légende
[modifier | modifier le code]Sur l'adret, le long de la Rue des Bancs, un affleurement calcaire forme un éperon escarpé dominant la plaine alluviale. Au pied de cet affleurement s'ouvre une petite grotte. Cette grotte est petite, il est impossible de s'y tenir debout, et tient essentiellement à un long boyau parsemé de quelques salles. On l'appelle le Trou des Nutons. D'après la légende, cette grotte est peuplée par des nutons. Ces petits êtres seraient serviables et bien intentionnés. Tout un chacun peut laisser devant la grotte un travail à accomplir (ligne à laver, bois à couper...) avec de la nourriture : les nutons s'en chargeront durant la nuit. Mais gare à celui qui se montrerait radin avec les nutons. Le travail sera fait mais il sera la victime de leurs mauvaises farces.
Une autre légende prétend que cette grotte aboutit dans l'ancienne cure du village voisin de Bothey. Ce genre d'histoire est monnaie courante dans cette région.
À voir
[modifier | modifier le code]- Le château-ferme de Balâtre
- Le Bois Belin
- L'ancien moulin
Hameaux
[modifier | modifier le code]- La Campagnette
- Le Pelémont
- Les Bancs
- Le Trou Machot
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jean Germain, Les Noms officiels des communes de Wallonie, de Bruxelles-Capitale et de la Communauté germanophone : Évolution et fixation orthographique des toponymes majeures de 1795 à nos jours avec indication de la prononciation française (API), de la forme régionale wallonne et du gentilé, Louvain-Paris, Peeters, coll. « Mémoires de la Commission royale de toponymie et de dialectologie. Section wallonne » (no 27), , 410 p. (ISBN 978-9-042944-01-5), p. 48.