Băile Herculane

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Băile Herculane
Nom officiel
(ro) Băile HerculaneVoir et modifier les données sur Wikidata
Noms locaux
(ro) Băile Herculane, (de) Herkulesbad, (hu) HerkulesfürdőVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays
Județ
Localisation géographique
Chef-lieu
Băile Herculane (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Baigné par
Superficie
105,48 km2Voir et modifier les données sur Wikidata
Altitude
168 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Démographie
Population
3 787 hab. ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Densité
35,9 hab./km2 ()
Fonctionnement
Statut
Chef de l'exécutif
Cristian Miclău (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Contient les localités
Băile Herculane (d), Pecinișca (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
Code postal
325200Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Carte

Băile Herculane (latin : Aqua Herculis ; allemand : Herkulesbad ; hongrois : Herkulesfürdő ; tchèque : Herkulovy Lázně) est une ville du județ de Caraș-Severin, Roumanie. Elle est connue pour sa station thermale. C'est une des stations thermales les plus anciennes de l'Europe.

Station thermale[modifier | modifier le code]

Les eaux minérales de la station Baile-Herculane ont été découvertes et exploitées par les soldats des légions romaines qui ont conquis l'ancienne Dacie. Vu les propriétés curatives des eaux, les Romains ont appelé la localité Ad acquas Herculi Sacras, d'où son nom actuel.

La ville a eu une existence continue depuis l'an 153.

Après 1718 et le Traité de Passarowitz commence l’histoire moderne et contemporaine de l’endroit.

En 1736 commencent la reconstruction et la modernisation des « bains », des voies d’accès et des bâtiments.

En 1767, le 13e régiment de frontière roumain est créé, les soldats construisent la plupart des bâtiments de la station thermale.

La région est visitée en 1772 par l’empereur Joseph II.

La deuxième étape de la reconstruction commence au XIXe siècle.

En 1847, la statue en bronze d’Hercule est installée (travail de Romelmayer et Glants à Vienne).

En 1852, l’empereur François-Joseph fait une visite à la station et déclare : « Ici nous avons, sur la vallée de la Cerna, la plus belle station thermale du continent ». Il reviendra à plusieurs reprises à Băile Herculane (en 1884, 1887, 1890,1892,1896), notamment avec sa femme, Élisabeth (« Sissi ») qui écrit avec bonté ses impressions sur la station thermale.

Le général Nicolae Cena devient le premier responsable roumain de la station thermale. On lui est redevable du musée et celui-ci porte son nom (en raison de sa collection personnelle qui est donnée en 1922 au musée).

En 1932, le Mont Domogled devient une réserve naturelle et en 2000 une aire protégée le Parc national Domogled-vallée de la Cerna.

En 1970, la construction de la partie moderne de la station thermale (le parc Vicol) commence.

Démographie[modifier | modifier le code]

Lors du recensement de 2011, 86,7 % de la population se déclarent roumains et 2,21 % comme roms (1,19 % déclarent une autre appartenance ethnique et 9,88 % ne déclarent pas d'appartenance ethnique)[1].

Politique[modifier | modifier le code]

Élections municipales de 2016[2]
Parti Sièges
Parti national libéral (PNL) 4
Parti social-démocrate (PSD) 3
M10 (parti politique) (M10) 3
Union nationale pour le progrès de la Roumanie (UNPR) 2
Parti Mouvement populaire (PMP) 2
Alliance des libéraux et démocrates (ALDE) 1


Băile Herculane dans la littérature[modifier | modifier le code]

Dans son récit de voyage - une traversée à pied de Londres à Constantinople effectuée en 1933/34 - l'écrivain britannique Patrick Leigh Fermor, évoque son passage à Băile Herculane [3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (ro) « Tab8. Populația stabilă după etnie – județe, municipii, orașe, comune », sur recensamantromania.ro.
  2. (ro) « Rezultate finale 5 iunie 2016 », sur www.2016bec.ro (consulté le ).
  3. (fr) Dans la nuit et le vent (Le Temps des offrandes, Entre fleuve et forêt et La Route interrompue), Préface et traduction française entièrement revue et complétée de Guillaume Villeneuve, éditions Nevicata, Bruxelles 2014 (3e édition septembre 2016), (ISBN 9-782875-230973), pp. 583-588

Liens externes[modifier | modifier le code]

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