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Bû
L'église Notre-Dame
Logo monument historique Classé MH (1963)[1].
Blason de Bû
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Eure-et-Loir
Arrondissement Dreux
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Dreux
Maire
Mandat
Pierre Sanier
2020-2026
Code postal 28410
Code commune 28064
Démographie
Gentilé Buxois (anciennement Bus ou Bdédrus)
Population
municipale
2 093 hab. (2022 en évolution de +7,44 % par rapport à 2016)
Densité 93 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 47′ 50″ nord, 1° 29′ 47″ est
Altitude Min. 89 m
Max. 141 m
Superficie 22,6 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Anet
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Voir sur la carte topographique d'Eure-et-Loir
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Liens
Site web http://www.bu-28.fr

est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.

Les habitants sont les Buxois.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques. Les vestiges du sanctuaire gallo-romain, composé d'un fanum (temple indigène) à entrée monumentale recouvrant un temple plus ancien et seul ensemble visible de ce type en Eure-et-Loir, sont classés en 1986. L’église Notre-Dame, se composant d'une façade XIIIe siècle, d'une abside Renaissance et d'une chapelle du XVe siècle, est classée en 1963.

Géographie

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Bû se situe dans le nord de la région Centre-Val de Loire, à la limite des régions Normandie et Île-de-France. Elle est plus proche de Paris que de sa capitale régionale Orléans.

Elle se trouve dans la région naturelle et agricole du Drouais[2].

Communes limitrophes

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Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[4]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique[5] et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[6]. Elle est en outre dans la zone H1a au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[7],[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 645 mm, avec 1,1 jours de précipitations en janvier et 0,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,2 mm[9],[10]. La température maximale relevée sur cette station est de 41,4 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −14,9 °C, atteinte le [Note 1].

Statistiques 1991-2020 et records station BU_SAPC (28) - alt : 132 m, lat : 48°48'05"N, lon : 1°29'35"E
Records établis sur la période du au
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,7 1,6 3,2 4,8 8,1 11,2 13,1 13,1 10,4 8,1 4,6 2,2 6,8
Température moyenne (°C) 4,3 5 7,6 10,2 13,6 16,9 19,1 19,1 16 12,1 7,6 4,8 11,4
Température maximale moyenne (°C) 6,9 8,4 12 15,7 19,1 22,7 25,1 25,1 21,5 16,2 10,6 7,4 15,9
Record de froid (°C)
date du record
−14,9
08.01.10
−13,9
12.02.12
−11,6
13.03.13
−4,9
06.04.21
−1,3
06.05.19
1,1
01.06.06
5,8
21.07.12
3,9
28.08.1998
0,6
30.09.18
−5,1
30.10.1997
−9,8
30.11.10
−10,2
29.12.1996
−14,9
2010
Record de chaleur (°C)
date du record
15,3
27.01.03
19,9
27.02.19
24,3
31.03.21
27,9
21.04.18
30,6
27.05.05
37,7
27.06.11
41,4
25.07.19
39,1
10.08.03
35,3
09.09.23
29,5
02.10.23
20,8
07.11.15
16,2
30.12.22
41,4
2019
Précipitations (mm) 50 43,3 47,1 43,7 57,1 57,4 48,8 55,2 40 63,4 58,2 69 633,2
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
23
17.01.24
28,4
13.02.02
27,4
20.03.01
35
29.04.07
41,2
22.05.16
58,4
11.06.18
41,6
23.07.00
35,2
12.08.20
30,8
12.09.1999
55
09.10.24
21
06.11.02
42,8
02.12.00
58,4
2018
Source : « Fiche 28064002 » [PDF], sur object.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base (consulté le )
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
6,9
1,7
50
 
 
 
8,4
1,6
43,3
 
 
 
12
3,2
47,1
 
 
 
15,7
4,8
43,7
 
 
 
19,1
8,1
57,1
 
 
 
22,7
11,2
57,4
 
 
 
25,1
13,1
48,8
 
 
 
25,1
13,1
55,2
 
 
 
21,5
10,4
40
 
 
 
16,2
8,1
63,4
 
 
 
10,6
4,6
58,2
 
 
 
7,4
2,2
69
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Au , Bû est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,6 %), forêts (27,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), zones urbanisées (3,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Bû est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Aqueduc de l'Avre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2000 et 2016[16],[14].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bû.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile, des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des effondrements généralisés[17]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 61 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 875 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 508 sont en aléa moyen ou fort, soit 58 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 1995 et par des mouvements de terrain en 1999[14].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[20].

Beutum, vers 1186 (Archives départementales d'Eure-et-Loir-H, Abbaye de Coulombs) ; Bu, vers 1190 Archives départementales d'Eure-et-Loir-Livre journal de l’église de Broué) ; Beu, août 1386 (Archives nationales-JJ 129, no 129, fol. 82) ; Sur le chemin entre Faveroles et Bu, novembre 1388 (Archives nationales.-JJ 133, no 216, fol. 123) ; , avril 1393 (Archives nationales.-JJ 148, no 14, fol. 8) ; Bu, novembre 1402 (Archives nationales.-JJ 157, no 235, fol. 144 v°) ; Bû, février 1495 (Archives nationales.-JJ 226B, no 1177, fol. 222) ; Bu ; XVIIIe siècle (Carte de Cassini).

Beutum semble venir de l'abréviation du bas latin Beucum ou Beutum, nom sous lequel cette commune est citée vers 1186. Substantif d’origine germanique, bur = résidence ; ou français buc, but, bu = tronc d’arbre (FEW, XV(2), 3a).

Les Gaulois

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La tribu gauloise des Durocasses est installée dans la région vers 500 av. J.-C. Le peuple des Carnutes lui céda une partie de son territoire. Contrairement aux Carnutes qui résistèrent longtemps à la domination romaine, les Durocasses se montrèrent davantage conciliants avec l'occupant (références ?).

L'époque gallo-romaine

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De cette époque de « paix » reste le sanctuaire du Bois des Fours à Chaux occupé entre le Ier et le IVe siècle de notre ère. C'est une construction orientée d'est en ouest, longue de trente mètres et large de vingt. On peut penser que ce sanctuaire était enclos d'une vaste enceinte qui répondait au souci de matérialiser le domaine sacré du dieu ou de la déesse. Le site est classé monument historique depuis fin 1986. Un second temple semi-circulaire, repéré par des photos aériennes existerait en contrebas du premier.

Le Moyen Âge

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Le christianisme s'installe petit à petit, puis arrive la période des grandes invasions, qui ravagent le pays. Pendant ces moments difficiles, on sait que les moines de Jumièges possédèrent un vignoble à Bû en 632.

C'est vraisemblablement au début du Moyen Âge que le village s'est réellement créé. Au début du XIIe siècle, les moines buxois étaient seuls administrateurs.

En 1145, le seigneur de Dreux, Robert (fils de Louis VI le Gros et frère du roi Louis VII) fit construire un fort à Bû. Celui-ci faisait partie d'une seconde ligne de défense contre l'envahisseur normand. La construction de cet édifice démarra vers 1158 et dura environ quarante ans.

La séparation de Bû

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Les religieux de Bû s'indignèrent de cette intrusion du comte de Dreux dans leur fief et s'en plaignirent au pape. Celui-ci confia l'arbitrage de cette querelle à l'évêque de Chartres qui procéda à la séparation de Bû en deux paroisses. Beu-le-Chastel a assez vite disparu, mais Beu-la-Vieuville se retrouve plus tardivement dans certains écrits.

Les protestants à Bû

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Les guerres de religion ont certainement sévi à Bû comme ailleurs. La plus sanglante bataille de la région eut lieu près de Dreux, entre Nuisement et Marville-Moutiers-Brûlé, le . En 1585, les protestants de Bû durent abjurer ou quitter le royaume dans les plus brefs délais.

Entre 1598 et 1685, les cultes se pratiquaient à Blainville, hameau de Marville-Moutiers-Brûlé puis à Fontaine-sous-Prémont, hameau d'Ouerre.

En , puis de à , 54 huguenots de Bû abjureront en l'église Saint-Pierre de Dreux et en l'église d'Abondant. En 1812, le nombre de protestants à Bû était de 76, contre 57 en 1851. Vers 1900, leur nombre tombera à une quinzaine, ce qui entraînera la désaffectation du temple après la Première Guerre mondiale. Il a été transformé en maison individuelle.

Époque contemporaine

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XXe siècle

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Entre le 29 janvier 1939 et le 8 février, plus de 2 000 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent en Eure-et-Loir. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (le camp de Lucé et la prison de Châteaudun rouverte pour l’occasion), 53 villages sont mis à contribution[21], dont Bû[22]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[23]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, mais en décembre, 922 ont préféré rester et sont rassemblés à Dreux et Lucé[24].

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1971 1975
(décès)
Roger Breton[25]   Instituteur et directeur d'école
Juste parmi les Nations
1975 mars 1977 Mme Chardin    
mars 1977 mars 1983 Louis Bernasconi    
mars 1983 mars 1989 Jean-Pierre Lesage PS Médecin, maire honoraire
mars 1989 mars 2001 Jacques Fleury RPR Polytechnicien
Officier de la Légion d’honneur
mars 2001 mars 2014 Évelyne Lefebvre DVD
puis UMP
Enseignante spécialisée retraitée, maire honoraire
Conseillère générale puis départementale d'Anet (2014 → )
mars 2014 En cours
(au 26 mai 2020)
Pierre Sanier[26],[27] UMP-LR Cadre de la fonction publique
Chevalier de l'Ordre national du Mérite

Politique environnementale

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].

En 2022, la commune comptait 2 093 habitants[Note 3], en évolution de +7,44 % par rapport à 2016 (Eure-et-Loir : −0,23 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3951 4121 5111 5491 5501 5781 5191 5051 467
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3831 3111 2861 2101 1601 0761 024997914
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
873855830835797805773760731
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
6967788611 0621 4191 6891 7711 8091 831
2014 2019 2022 - - - - - -
1 9082 0072 093------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Manifestations culturelles et festivités

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Église Notre-Dame

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L'église de style roman, très ancienne, de nombreuses fois remaniée, avec une verrière remarquable occupant toutes les ouvertures. Elle est classée monument historique depuis 1963[1].

Ancien temple protestant

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Désaffecté après la Première Guerre mondiale, il a été transformé en maison individuelle[32].

Sanctuaire gallo-romain

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Les vestiges d'un temple gallo-romain sont visibles sur un terrain dont le nom était « pièce de l'église » sur le cadastre.

Classé monument historique en 1986[33], il était probablement consacré au traitement des maladies des yeux, comme en témoignent de nombreux ex-voto en forme de loup découverts lors de la campagne de fouilles des années 1960.

Dans les années 1980 d'autres fouilles ont permis de mettre au jour les fondations d'un temple plus ancien que celui qui est visible actuellement. De nombreuses fouilles y ont été entreprises mais le site se dégrade en raison de la fréquentation.

Ancien château de Bû

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Ce château est démoli par les Buxois à la Révolution[34].

Patrimoine naturel

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Sous l'appellation « forêt de Dreux », a été classée en 2004, comme forêt de protection, la forêt domaniale d'une superficie d'environ 3 917 hectares, s'étendant dans le nord du département d'Eure-et-Loir sur les huit communes d'Abondant, Anet, Boncourt, Bû, Montreuil, Rouvres, Saussay et Sorel-Moussel[35].

Héraldique

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Les armoiries de Bû se blasonnent ainsi :

De sinople à la gerbe d'or et à une faux, une houe et une cognée d'argent emmanchées au naturel et posées en bouquet, le tout lié par un bandeau de gueules dont l'une des extrémités noue un sécateur d'argent pendu par sa bride au manche de la cognée.
Couleurs, restituées par Christian Léger, Jean Paul Fernon et Denis Joulain. Adoptées officiellement le 14 octobre 2011[réf. nécessaire].

Personnalités liées à la commune

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Auguste Vavasseur.
Auguste Vavasseur en 1900.

Articles connexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b « Église », notice no PA00096986, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  4. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen », La Météorologie, no 116,‎ (DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  5. « Le climat en France hexagonale et Corse. », sur meteofrance.com (consulté le ).
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Réglementation environnementale RE2020 », sur ecologie.gouv.fr, (consulté le ).
  8. « Répartition des départements par zone climatique » [PDF], sur ecologie.gouv.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Bû_sapc » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur object.files.data.gouv.fr/meteofrance/ (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Bû_sapc » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Bû », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  17. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  18. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Bû », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  21. Jeanine Sodigné-Loustau, « L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940. Un exemple : la région Centre », Matériaux pour l'histoire de notre temps, no 44,‎ , p.43 (lire en ligne).
  22. Sodigné-Loustau 1996, p. 46.
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