Béton réfractaire

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Un béton réfractaire est un béton de ciment capable de résister à des températures allant jusqu’à 2 000 °C au lieu de 300 °C pour un béton normal[1]. Il appartient à la famille des matériaux réfractaires.

Composition[modifier | modifier le code]

Comme tout béton de ciment normal, le béton réfractaire est fabriqué en mélangeant principalement du ciment, des granulats et de l’eau. La différence réside dans le type de ciment et le type de granulats utilisés.

Le ciment utilisé appartient à la famille des ciments alumineux. L'augmentation du pourcentage de ce type de ciment dans le béton augmente la résistance à la température de ce dernier.

Les granulats utilisés sont des granulats réfractaires[2]. Ces granulats peuvent être des briques concassées (350 - 800 °C), de la chamotte (800 - 1 200 °C), du corindon ou de la zircone (1200 - 1 800 °C) [3]. Autres granulats peuvent être utilisés, exemples : gibbsite calciné, sillimanite, alumine tabulaire, etc.

Propriétés[modifier | modifier le code]

En plus de la résistance pyroscopique, les bétons réfractaires ont une bonne résistance mécanique et une faible conductivité thermique[4].

Utilisations[modifier | modifier le code]

Le béton réfractaire est utilisé dans la fabrication des cheminées, des carneaux de cheminées, des soles et autres parties des fours en sidérurgie , etc.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Georges Dreux, Jean Festa, Nouveau guide du béton et de ses constituants, Eyrolles, 1998 (8e édition)
  2. NF EN ISO 9229 Septembre 2007, Isolation thermique - Vocabulaire
  3. Philippe Pichat, Le béton, un produit chimique composite, L’Actualité Chimique, juin 2011
  4. Jean-Baptiste Rambaud, Forgeage libre de l’acier, Techniques de l’Ingénieur, 1988