Ayoun

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ayoun
Illustration
Seconde chute de la « Tahana » haute de 21 m.
Caractéristiques
Longueur km
Cours
Source source
· Localisation au nord-est de Metoula au Liban
· Coordonnées 33° 17′ 02″ N, 35° 34′ 55″ E
Confluence Snir
· Localisation HaGoshrim (en)
· Coordonnées 33° 13′ 27″ N, 35° 36′ 51″ E
Géographie
Pays traversés Drapeau d’Israël Israël
Drapeau du Liban Liban

L’Ayoun (נחל עיון) est un cours d'eau d'Israël suivant le cours de la faille syro-africaine, ainsi que de la réserve naturelle qui l'abrite, située à l'est de Metoula. Son cours supérieur s'étire vers le nord sur 7 km à l'extérieur de la réserve et sa source se trouve en territoire libanais. Aussi couramment appelé ha"Tanour" (התנור), il est mentionné pour la première fois dans le Talmud sous sa forme araméenne de « Nékouvta Déiyoun ».

Il est célèbre pour ses quatre niveaux de bassins naturels qui lui valent l'appellation de « batteur de darbouka ».

La chute du bassin supérieur porte le nom de "Iyoun" et est haute de 9,20 m.

La seconde est la chute de la "Tahana" haute de 21 m.

La troisième, la chute de "Eshed", mesure 9,5 m de hauteur.

La quatrième, la chute du "Tanour" ("cheminée" ou "four" en hébreu) haute de 18 m, est la plus connue et nombre d'autochtones ignorent l'existence des trois autres bassins. Elle tire son nom du conduit par lequel se déverse l'eau depuis le bassin supérieur, dont la forme rappelle celle d'un conduit de cheminée. En hiver, son débit est de 1,5 m3/s, et durant la fonte des neiges ou lors des fortes pluies il s'élève à 26 m3/s.

Flore[modifier | modifier le code]

Aux abords du Ayoun, on trouve les arbres suivants :

Fleurs :

L'Acanthe de Syrie, la scille d'Espagne, l'echium, le muflier et le michauxia.

Autres plantes terrestres :

L'Herbe de Saint Roch, l'épilobe, le salicaire, le chanvre, le plantain majeur, le fonio, la verveine officinale, l'oseille maritime, le cératophylle, le potamot à feuilles crépues, le spirodèle à plusieurs racines, la renoncule peltée.

Plantes aquatiques :

Le nénuphar blanc, le papyrus, le jonc, l'iris des marais, le tamaris, le brède, et le lycopodium.

Faune[modifier | modifier le code]

Poissons :

On en compte 16 sortes dont le barbus, la tanche, le garra, le botia originaire de l'Asie du Sud-Est, la tristramelle et le silure originaires d'Afrique.

Autre faune aquatique :

La tortue et le crabe.

Oiseaux :

Le grèbe huppé, la sterne pierregarin, le héron pourpré, le héron cendré, le blongios nain, la gallinule poule-d'eau, la bouscarle, la lusciniole à moustaches, le busard des roseaux, la bergeronnette printanière, la bergeronnette à longue queue, la marmaronette marbrée, le canard sauvage, le balbuzard, la perdrix, le pélican, l'hirondelle rustique, la spatule, la foulque, le grand cormoran, l'étourneau, la corneille mantelée, le grand corbeau, la rousserolle effarvatte, la rousserolle stentor, la rousserolle africaine, la locustelle, le vanneau à éperons, la glaréole, l'échasse, le martin-pêcheur et le martin-chasseur.

Mammifères :

Le sanglier, la loutre, le chat et la mangouste.

Galerie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • "Dossier Nahal Ayoun". Ed. Musée de Metoula.
  • Ménahem Zaharoni "Guide d'Israël" Tome 2. Ed. ministère de la défense. Jérusalem 1978.
  • David Itam "Guide d'Israël" Tome 6. Ed. ministère de la défense. Jérusalem 1979.
  • David Alon "Guide d'Israël" Tome 6. Ed. ministère de la défense. Jérusalem 1979.
  • Néhamia Tzouri "Guide d'Israël" Tome 8. Ed. ministère de la défense. Jérusalem 1980.
  • Avraham Néguev "Guide d'Israël" Tome 8. Ed. ministère de la défense. Jérusalem 1980.
  • Ménahem Zaharoni "Guide d'Israël" Tome 8. Ed. ministère de la défense. Jérusalem 1980.
  • Aryé Yitzhaki "Guide d'Israël" Tome 8. Ed. ministère de la défense. Jérusalem 1980.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

wikilien alternatif2

Les coordonnées de cet article :

Notes et références[modifier | modifier le code]