Axolotl

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Ambystoma mexicanum

Ambystoma mexicanum
Description de cette image, également commentée ci-après
Forme sauvage de l'axolotl.
Classification ASW
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Amphibia
Sous-classe Lissamphibia
Ordre Caudata
Famille Ambystomatidae
Genre Ambystoma

Espèce

Ambystoma mexicanum
(Shaw & Nodder, 1798)

Synonymes

  • Gyrinus mexicanus Shaw & Nodder, 1798
  • Siren pisciformis Shaw, 1802
  • Siredon axolotl Wagler, 1830
  • Axolotes guttata Owen, 1844
  • Siredon humboldtii Duméril, Bibron & Duméril, 1854
  • Amblystoma weismanni Wiedersheim, 1879
  • Siredon edule Dugès, 1888

Statut de conservation UICN

( CR )
CR B2ab(iii,v) :
En danger critique

Statut CITES

Sur l'annexe II de la CITES Annexe II , Rév. du 01/07/1975

L’Axolotl, Ambystoma mexicanum, est une espèce de salamandre néoténique faisant partie de l'ordre des urodèles et de la famille des Ambystomatidae[1].

Il fait partie des animaux ayant la capacité de passer toute leur vie à l'état larvaire sans jamais se métamorphoser en adulte (on parle de néoténie), et donc de se reproduire à l'état larvaire (pédogenèse). Il est de ce fait très étudié. Pendant longtemps, on l'a confondu avec Ambystoma tigrinum (ou salamandre tigrée) dont on pensait qu'il s'agissait de la forme adulte. La salamandre tigrée n'est qu'occasionnellement néoténique, alors que l'axolotl l'est généralement dans la nature.

Une autre des particularités qui ont fait la célébrité de l'axolotl est sa capacité à régénérer des organes endommagés ou détruits. L'axolotl est non seulement capable de reconstituer par exemple un œil manquant, mais il peut aussi recréer certaines parties de son cerveau si elles ont été détruites[2],[3]. Sa tolérance aux greffes est également exceptionnelle.

Des études effectués en 1998, 2000 et 2008 ont recensé 6 000, 1 000 puis 100 axolotls par kilomètre carré dans son habitat du lac de Xochimilco[4] ; pour cette raison, l’Union internationale pour la conservation de la nature a classé l’Axolotl en danger critique d’extinction en .

Son génome est séquencé en 2017. Avec 32 Gb (Giga-bases), il est dix fois plus grand que le génome humain, en raison de l’étendue des régions non codantes, notamment des séquences répétées probablement en lien avec sa capacité de régénération[5].

Étymologie et dénominations

Le terme axolotl provient du nahuatl et signifie littéralement « monstre d'eau » ; il se compose de « atl » signifiant eau et de « xolotl » pour monstre[6]. En espagnol mexicain il a donné le nahuatlisme ajolote qui signifie les lacs d'altitude[6].

Habitat et distribution

Cette espèce est endémique des environs de Xochimilco dans le District fédéral au Mexique[1].

Vivant à l'origine dans les lacs Xochimilco et Chalco du centre du Mexique se trouvant à 2 000 mètres d'altitude, ils habitent aussi dans des « axalapascos » (des cratères volcaniques remplis d'eau, généralement dénommés maar). Les eaux de ces lacs ont une température avoisinant au maximum les 20 °C. En hiver, celle-ci chute entre 6 et °C, ou peut-être même moins.

Description

Axolotl, forme sauvage.
Axolotl leucitique.
Axolotl albinos doré.

L'axolotl est un animal qui semble avoir un pic d'activité au lever et au coucher du soleil. À la fin de sa croissance, vers l'âge de 18 ou 24 mois, l'axolotl mesure entre 15 et 33 cm, la taille moyenne se situant aux alentours de 25 cm. Les spécimens atteignant plus de 30 cm ne sont observés que rarement. En aquarium, on trouve la plupart du temps des individus mesurant dans les 20 cm. On note la présence de sillons costaux chez la larve et l'adulte.

À l'état larvaire, ils possèdent des yeux sans paupières et des branchies à la forme très particulière de fougères, réparties habituellement en deux groupes de 3 houppes branchiales, de part et d'autre de la tête. Celles-ci ne sont pas internalisées (comme elles le sont chez les poissons ou têtards). L'axolotl possède également des poumons et peut se servir de sa peau pour respirer. Il possède 4 doigts aux pattes avant et 5 aux pattes arrière.

Ces animaux peuvent présenter des variations génétiques de pigmentation. Les principales formes rencontrées sont :

  • forme commune : gris, noir, brun parfois bleuté ;
  • forme leucitique : yeux bleu-noir, corps blanc ;
  • forme albinos : yeux rouges, peau blanche ou parfois dorée.

La forme sauvage est normalement sombre (présence de mélanine dans la peau) et va du noir à différentes variantes de gris en passant par des bruns et couleurs « bronze », mais il existe aussi une forme dépigmentée (pas de mélanine sur la peau, mais les yeux sont noirs, particularité appelée leucisme) et qui provient de grottes et lacs souterrains du Mexique. Plus rarement, d'autres anomalies de pigmentation de la peau peuvent apparaître chez certains individus, comme l'axanthisme (absence de pigment jaune)[7].

La forme albinos (absence totale de mélanine) n'existe qu'en captivité. Variété domestique, elle est couramment utilisée dans les laboratoires et les magasins animaliers. Elle fut créée par un laboratoire américain dans les années 1950 grâce au croisement avec une salamandre tigre albinos. En principe, aucun des axolotls vendus actuellement dans le commerce n'est capturé dans le milieu naturel, cette pratique étant interdite. La plupart descendent de spécimens utilisés pour la recherche, même ceux disponibles dans les animaleries.

Les axolotls sont très proches des salamandres tigrées, leurs formes adultes comportent de nombreuses similitudes, étayant un peu plus la théorie selon laquelle les axolotls seraient issus d'une ramification de cette espèce.

La couleur des axolotls

Il existe des axolotls de différentes couleurs en captivité : le gris, les nuances de brun, leucitique (blanc avec des yeux noirs), l'albinos d'or, l'albinos blanc, aussi bien que d'autres variétés, comme le mélanoïde (un animal presque noir). L'axolotl commun, « le type sauvage », peut être presque noir, chocolat, ou même dans des couleurs crème.

Il existe des axolotls leucistiques avec des taches noires, appelés « Arlequin[8] ». Il arrive parfois qu'il y ait deux embryons dans un même œuf. Ces deux embryons vont alors fusionner en un seul, et s'ils sont de couleurs différentes, le phénomène sera visible : l'axolotl sera, par exemple, mi-rose mi-brun. On l'appellera alors axolotl chimère.

Néoténie et métamorphose

Le terme « néoténie » désigne le fait pour un animal de conserver des caractères normalement juvéniles à l'âge adulte. Dans le cas d'A. mexicanum, il s'agit du maintien des branchies à l'âge adulte, branchies qui disparaissent normalement chez les autres urodèles. Ce maintien découle d'une activité plus faible de sa glande thyroïdienne. Cette adaptation serait une conséquence du climat mexicain d'altitude, le froid défavorisant la forme terrestre qui y est plus exposée.

Un animal exposé artificiellement à l'hormone thyroïdienne va se transformer, perdre ses branchies et acquérir des poumons fonctionnels, ainsi qu'un mode de vie terrestre.

La métamorphose de la larve axolotl en adulte se traduit par l'atrophie de ses branchies, le développement de ses poumons (petits à l'état larvaire), et par une série de transformations de son corps lui permettant de quitter son milieu exclusivement aquatique. Cette métamorphose est très rare dans des conditions naturelles. Elle est parfois provoquée par une baisse radicale du niveau des eaux accompagnée d'un réchauffement important.

En captivité, si l'on déplace un axolotl vivant dans un milieu purement aquatique vers un vivarium dans lequel on réduit progressivement le niveau de l'eau, l'animal menacé d'assèchement cesse d'utiliser ses branchies et privilégie ses poumons. Ainsi en plusieurs semaines, il se métamorphose petit à petit en adulte. Une précaution à prendre est de maintenir une atmosphère humide dans le vivarium, en y vaporisant de l'eau par exemple (grâce à un brumisateur).

De façon artificielle, une stimulation chimique de la thyroïde peut déclencher cette transformation, en injectant de l'iode ou une hormone de type thyroxine.

La perte de la capacité à produire eux-mêmes les hormones nécessaires à cette transformation résulte du caractère néoténique de cet animal. De plus, ce changement réduit considérablement l'espérance de vie de l'axolotl, si tant est qu'il y survive. Un axolotl au stade néoténique peut vivre de 10 à 15 ans (mais un individu observé à Paris aurait vécu jusqu'à l'âge de 25 ans). Un individu métamorphosé, lui, ne dépassera guère l'âge de 5 ans.

Reproduction

La maturité sexuelle est atteinte à partir d'un an. Elle se remarque par un changement de couleur de l'extrémité des "doigts" (dernière phalange) de l'axolotl. Sur un individu clair, les doigts deviendront noirs, alors que sur un individu foncé, les doigts deviendront blancs. En captivité, c'est une espèce qui se reproduit assez facilement. Les femelles sont généralement plus rondes que les mâles. Une différence au niveau du cloacle est également observable : celui du mâle est plus gonflé. Dans la nature, les axolotls se reproduisent entre mars et juin. La femelle peut pondre entre 100 et 1 500 œufs, la moyenne étant aux alentours de 300 œufs. L'éclosion a lieu environ 14 jours après la ponte. Les larves d'axolotl sont cannibales dès leur éclosion et doivent être séparées par taille[9][source insuffisante]. L'alimentation devra ensuite être effectuée à l'aide d'une micro-pipette.

Chronologie de croissance

Modèle:Message galerie

Nutrition

Les axolotls sont carnivores. « Dans son habitat naturel, l’Axolotl sauvage a une alimentation variée, composée de petits poissons, d’alevins, de larves, d'insectes, de têtards, de vers, de crevettes et d’autres petits crustacés d’eau douce. »[10]

Ils possèdent une denture plutôt rudimentaire, pour saisir plutôt que mordre ou déchirer. Ils avalent leurs proies.

L'axolotl et l'être humain

En captivité

Un axolotl en captivité.
Un axolotl en captivité.
Couple d'axolotls leucitiques en captivité.

À partir des élevages scientifiques se sont développés des élevages ludiques. L'axolotl est devenu un animal relativement répandu dans les animaleries consacrées aux batraciens et est fréquemment élevé par les amateurs, souvent dans ses formes d'élevage dépigmentées ou albinos. La variété albinos est d'ailleurs considérée comme domestique.

La cuve de l'aquarium doit offrir la plus grande surface au sol possible, avec une hauteur d'eau d'au moins 30 cm[11].

L'axolotl vit à des températures comprises entre 14 et 20 °C, idéalement à 1718 °C. Les températures inférieures ralentissent son métabolisme (on peut ainsi traiter différentes maladies, aux environs de 10 °C). Un bon système de refroidissement est recommandé pour éviter des températures trop élevées, qui entraineraient du stress et un trop gros appétit chez l'animal.

L'eau qui leur est appropriée est l'eau du robinet, la plus calcaire possible, ils aiment les eaux dures. Aussi, ils ne supportent pas les conditionneurs d'eau et bactéries de démarrage. Les filtres pour aquarium peuvent être utilisés (tels qu'un power filter ou un filtre immergé associé à une pompe à air). Toutefois, le courant ainsi produit doit être réduit au minimum afin de ne pas stresser l'animal.

Le renouvellement de l'eau doit idéalement être fait chaque semaine par tranche de 20 %, les débris étant aspirés par le fond. Les petits graviers sont à proscrire car l'animal pourrait les avaler par erreur, se blesser ou même s'asphyxier. Les plantes flottantes par contre sont conseillées pour les juvéniles car elles leur procurent un abri. Pour les adultes, de petites anfractuosités ou cavernes sont idéales. L'éclairage n'est pas nécessaire, l'axolotl étant un animal nocturne.

Les axolotls passeront la plupart de leur temps dans le fond du bassin dont l'aménagement doit être prévu en conséquence. Un animal restant près de la surface est souvent en proie à un malaise (stress ou maladie), et doit donc faire l'objet de beaucoup d'attention.

Le stress chez les axolotls est très présent en captivité. C'est une espèce qui a besoin d'énormément de cachettes (pierres, plantes, etc.), d'une faible intensité lumineuse ainsi que d'un courant quasiment nul pour bien s'épanouir en captivité.

Les poissons peuvent endommager tout ou une partie des branchies des axolotls en tentant de les manger (pendant leur sommeil), ce qui peut conduire à l'apparition d'infections.

Ils peuvent être nourris grâce à des aliments disponibles en animaleries, comme avec des granulés à base de poissons (truite, perche…) mais également des vers de terre, des vers de vase (larves de Chironomes plumosus, bloodworms (en)) et de fausses teignes (Achroia grisella et Galleria mellonella, vers de cire), congelés ou vivants. Le cœur de bœuf peut être recommandé mais, on préfèrera le cœur de poulet. Il n'est pas recommandé du fait que les protéines animales qu'il contient ne sont pas facilement assimilables. Les jeunes larves peuvent également être nourries avec des nauplies (artémies non adultes) jusqu'à ce qu'ils aient suffisamment grandi afin de pouvoir faire des repas plus importants.

Les axolotls localisent leur nourriture par l'odorat et tentent de happer tout repas potentiel. Pour ce faire, ils ingèrent la nourriture dans leur estomac en créant une dépression (ils utilisent la force du vide ainsi créée). C'est pourquoi il est préférable de ne pas faire cohabiter un axolotl avec d'autres animaux (sauf si tous sont adultes) étant donné que tout ce qui se révèle plus petit finira forcément dans son ventre (même les individus de leur propre espèce).

Les axolotls sont susceptibles d'avaler des corps étrangers, et le fond de leur aquarium ne doit pas contenir de gravier (sable fin ou fond nu). Ils peuvent être affectés par des parasites externes communs avec les poissons. Les températures trop hautes et les courants trop forts sont aussi source de problèmes. Les intoxications à l'ammoniac ou aux nitrites sont aussi décrits (mauvaise qualité de l'eau)[12].

Axolotl de laboratoire

Les axolotls sont utilisés pour la recherche et beaucoup sont élevés en captivité. Leur capacité de régénération, similaire à celle que l'on peut rencontrer chez les salamandres, est particulièrement étudiée. Ils sont capables de régénérer des organes entiers en quelques mois. Dans certains cas le cerveau a pu être concerné, mais la régénération alors observée ne concernait que des zones à rôle secondaire.

Ils possèdent aussi une très grande capacité de transplantation, tolérant et assimilant pleinement des organes tels que les yeux ou des zones de cerveau (qui recouvrent par la suite leurs entières capacités). Dans certains cas, ils peuvent restaurer un membre endommagé ou bien en créer un supplémentaire.

Il faut souligner que ceci concerne essentiellement des individus encore au stade larvaire. Une fois la métamorphose effectuée, cette capacité est fortement réduite.

La taille et la robustesse de leurs embryons sont également objets de recherche. De plus, ils sont très faciles à élever comparés à d'autres salamandres de la même famille (qui sont donc très peu élevées en captivité).

Anecdote du Jardin des Plantes

Les premiers axolotls importés en Europe au XIXe siècle furent installés au Jardin des Plantes de Paris. Ignorant leur néoténie, le professeur Auguste Duméril, le créateur du vivarium, fut un jour surpris de voir dans le bassin une espèce inconnue ressemblant à une salamandre à la place de l'animal qui s'y trouvait. Cette histoire fit grand bruit et suscita les recherches concernant le phénomène de néoténie.

Expérience de Vilem Laufberger

Vilem Laufberger réalisa en Allemagne une expérience similaire sur les axolotls. Après des injections d'hormones les faisant passer au stade adulte, il les découvrit sous une forme différente laissant penser à une nouvelle espèce de salamandre. Ceci est dû au fait que l'axolotl est un amphibien qui évolue pour atteindre la maturité sexuelle au stade larvaire. L'expérience fut renouvelée par l'Anglais Julian Huxley qui ignorait le travail de Laufberger à ce sujet.

Axolotl dans la culture

  • Julio Cortázar a publié une nouvelle intitulée « Axolotl » en 1959, parue en français dans le recueil « Les Armes secrètes » ; cette nouvelle fantastique remarquable se comprend mieux si l'on garde à l'esprit le phénomène de néoténie : les axolotls de cette nouvelle sont comme piégés dans leur corps resté à l'état larvaire et cherchent à en sortir.
  • Le romancier Yann Quero a fait des axolotls une des clés de son roman de science-fiction : Le procès de l'homme blanc, en 2005, où ces créatures sont utilisées pour fabriquer des ordinateurs neuronaux et ont développé des pouvoirs de télépathie qui leur permettent de communiquer avec l'héroïne.
  • Le mot axolotl ressort fréquemment dans les mots croisés anglophones.
  • Les « cuves axlotls » de la saga de science-fiction Dune, de Frank Herbert, sont des cuves de développement cellulaire pour procéder à des clonages et à des manipulations génétiques.
  • Dans Pokémon, les créatures Axoloto et Maraiste sont inspirées des axolotls.
  • Dans le jeu Starbound, la race jouable de l'Hylotl est basé sur l'axolotl.
  • Dans le jeu Animal Crossing: Wild World, et d'autres jeux de la série, le professeur Ciboulot est un axolotl.
  • Dans le jeu Final Fantasy IX, première partie du jeu dans le marais des Kwe, l'on trouve un monstre nommé Axolotl ressemblant à l'axolotl réel.
  • Primo Levi a écrit dans son recueil « Histoires naturelles » une nouvelle « Papillons angéliques » qui s'inspire fortement des axolotls.
  • Le musicien électronique Roudoudou a intitulé un de ses tout premiers titres enregistrés : Le rêve de l'axolotl. Ce titre, diffusé sur le CD Interactif #2 (1995), a été par la suite repris dans l'album Tout l'Univers sous le titre Déjeuner sur l'herbe.
  • Le groupe Hum a intitulé une chanson Afternoon With the Axolotls sur leur album Downward is Heavenward (1997).
  • Le musicien électronique Felix Kubin intitule un de ses albums Axolotl lullabies (berceuses axolotl).
  • Robert Abernathy a écrit une nouvelle de science-fiction intitulée L'Axolotl qui a été publiée en France dans la collection du livre de poche La Grande Anthologie de la Science-Fiction dans le volume Histoires de Cosmonautes.
  • Le dramaturge mexicain Guillermo León a écrit une pièce de théâtre qui s'appelle Axólotl [réf. nécessaire]
  • L'acteur principal du film Dans la ville blanche par Alain Tanner est comparé à un axolotl.
  • Le nom d’Axolotl a été donné à un engin sous-marin imaginaire, utilisé lors d'un spectacle d'une association de Lille[13].
  • Au tout début du générique de la série True Blood d'Alan Ball, on peut apercevoir un axolotl dans une sorte d'étang.
  • Dans le film The Tree of Life, lors de l’enchaînement d'images montrant l'évolution des espèces, c'est un axolotl que l'on voit nager.
  • Dans le manga One Piece, un fruit du Démon de type Zoan est le fruit de la Salamandre modèle Axolotl. Caesar Clown l'a utilisée pour donner vie à une masse gélatineuse nommée le « Slime ».
  • Le site internet Trictrac consacré aux jeux de société a adopté l'axolotl comme logo.
  • Dans Viva Piñata, la piñata Newtgat est basée sur l'axolotl.
  • Dans la bande dessinée Ultimex, ce dernier se livre à « l'étude sur la survie des Axolotls en milieu intra-utérin humain » sur Louise-Cécile-Emeline, ex-fiancée de Steve.
  • Dans la bande dessinée Le Monde de Milo, des axolotls géants, créatures du sorcier, sèment la terreur et détruisent les villages.
  • Dans le jeu Guacamelee Super Turbo Championship Edition, on peut le rencontrer en tant qu'ennemi.
  • Un Axolotl est la mascotte d'une émission diffusée depuis par Patrick Baud sur YouTube, qui se consacre à des curiosités du monde.
  • Dans La Grande Beuverie, René Daumal utilise l'axolotl comme métaphore de l'être humain; les deux restant selon lui à l'état "larvaire": "Outre l'homme, il existe un autre animal qui, dans les conditions naturelles, n'arrive jamais à l'état adulte et qui, pourtant, se reproduit régulièrement. Il s'est accommodé de son état embryonnaire et n'a pas plus que l'homme le désir d'en sortir. C'est la larve d'une espèce de salamandre que l'on trouve dans des mares et des étangs du Mexique et que nous nommons, d'après un mot du pays, axolotl."[14]
  • Dans le premier épisode de la série télévisée australienne Coups de génie, Dina Demiris intervient précipitamment dans le laboratoire de son professeur de science pour y récupérer un peu d'urine d'axolotl.
  • Dans l'épisode 37 de la saison 2 de la série Les As de la jungle à la rescousse, il y a un petit axolotl du nom de Patrick.
  • La série de bande dessinée Axolot (sans L), scénarisée par Patrick Baud, tire son nom de l'axolotl.

Menaces et mesures de protection

La CITES cite l'axolotl comme espèce vulnérable : la population sauvage s'est amoindrie avec la croissance du Mexique. Les axolotls sont aussi vendus en tant que nourriture sur les marchés mexicains — c'était un produit de base du régime aztèque très apprécié.

L'UICN considère l'espèce comme étant en danger critique d'extinction depuis 2006. Sa répartition est sévèrement fragmentée, s'étendant sur moins de 10 km2. La qualité de ses habitats et ses effectifs diminue fortement.

Publication originale

  • (en) Shaw & Nodder, 1798 : The Naturalists Miscellany; or Coloured Figures of Natural Objects Drawn and Described Immediately from Nature, vol. 9 (texte intégral).

Galerie

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Notes et références

  1. a et b Amphibian Species of the World, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
  2. « Régénération : l'axolotl fait du neuf avec du vieux », sur Sciences et avenir (consulté le ).
  3. « Ce petit monstre aquatique pourrait bientôt disparaître », sur Le Huffington Post (consulté le ).
  4. (en) Erik Vance, « Biology’s beloved amphibian — the axolotl — is racing towards extinction », nature,‎ (lire en ligne)
  5. (en) Nowoshilow S, Schloissnig S, Fei JF, Dahl A, Pang AWC, Pippel M, Winkler S, Hastie AR, Young G, Roscito JG, Falcon F, Knapp D, Powell S, Cruz A, Cao H, Habermann B, Hiller M, Tanaka EM, Myers EW, « The axolotl genome and the evolution of key tissue formation regulators », Nature, vol. 554,‎ , p. 50–55 (DOI 10.1038/nature25458).
  6. a et b (es)Guido Gómez de Silvas, Diccionario Breve de Mexicanismos, FCE, 2001.
  7. (en) T. A. Lyerla et H. C. Dalton Genetic and developmental characteristics of a new color variant, axanthic, in the Mexican axolotl, Ambystoma mexicanum shaw, dans Developmental Biology, Volume 24, Issue 1, January 1971, Pages 1–3, 5–18. DOI 10.1016/0012-1606(71)90043-1.
  8. (en) « axolotls ».
  9. http://animaldiversity.ummz.umich.edu/site/accounts/information/Ambystoma_mexicanum.html.
  10. http://www.axolotl-passion.net/pages/axolotl/regime-alimentaire.html
  11. Choisir son aquarium sur le site [1] consulté en septembre 2013.
  12. « L’axolotl : un ovni parmi les NAC ? | Fauna Vet Service », sur www.faunavetservice.fr (consulté le )
  13. SPECTACLE SOUS-MARIN.
  14. René Daumal, La Grande Beuverie, Paris, Gallimard, 1966 [1938], 177 p., pp. 166-167

Liens externes

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