Avenue de la République (Pierrefitte-sur-Seine)

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Avenue de la République
Image illustrative de l’article Avenue de la République (Pierrefitte-sur-Seine)
Situation
Coordonnées 48° 58′ 06″ nord, 2° 21′ 36″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Ville Pierrefitte-sur-Seine
Début Rue de Paris
Fin Rue de Pierrefitte à Montmagny
Morphologie
Type Avenue
Histoire
Anciens noms Route de Calais
Chemin de Montmagny
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Avenue de la République
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
Avenue de la République

L'avenue de Paris est une des voies de communication les plus anciennes de Pierrefitte-sur-Seine[1].

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Pierrefitte, avenue de la République.

Commençant à l'ouest, à la lisière de Montmagny, l'avenue de la République croise la rue de la Butte-Pinson, anciennement route stratégique.

La Butte-Pinson est une formation géologique naturelle, créée par l'érosion de la cuesta du Bassin parisien à l'époque de l'Oligocène.

L'avenue de la République longe ensuite le Parc de la République auquel elle a donné son nom. Elle forme ensuite le point de départ, au sud, de la rue Jacques-Petit et de l'allée Kalendia. Elle se termine au carrefour de la rue de Paris, de l'avenue du Général-Gallieni et du boulevard Charles-de-Gaulle, qui est dans son alignement.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Plaque de l'avenue.

Cette avenue, située sur la route de Calais, a porté le nom de Chemin de Montmagny. Par délibération du conseil municipal du 26 septembre 1896, elle est renommée ainsi en l'honneur de la Troisième République et plus généralement de la République Française[2].

Historique[modifier | modifier le code]

Le , à cet endroit, des soldats allemands fusillèrent neuf otages en représailles contre l'assassinat d'un des leurs par un membre des Forces françaises de l'intérieur[3],[4]. Les victimes sont: Henri Videau, André Voillot, Louis Lebrun, Maurice Gabrillague, Marius Pommier, Aimé Letilleul, Albert Lucas, Félix Thiolat et Paul Nicolaï.

Le lendemain, après le départ des Allemands et lors de l'arrivée de la 2e division blindée, à la demande de la population, neuf soldats allemands prisonniers de guerre, sont fusillés au même endroit, sous les ordres du Commandant Masson[5].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]