Avenue Lombart

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Avenue Lombart
Image illustrative de l’article Avenue Lombart
Grande teinturerie Leroux, avenue de Sceaux.
Situation
Coordonnées 48° 47′ 15″ nord, 2° 17′ 36″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Ville Fontenay-aux-Roses
Début Rue Marx-Dormoy
Fin Rue de Fontenay à Sceaux
Morphologie
Type Avenue
Histoire
Anciens noms Avenue de Sceaux
Géolocalisation sur la carte : Paris et de la petite couronne
(Voir situation sur carte : Paris et de la petite couronne)
Avenue Lombart
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
Avenue Lombart
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Avenue Lombart

L’avenue Lombart est un axe de communication de Fontenay-aux-Roses dans les Hauts-de-Seine[1].

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Carte postale de Fontenay-aux-Roses montrant l'avenue de Sceaux.

L'avenue Lombart commence son tracé au nord, dans l'axe de la rue Marx-Dormoy, au croisement de la rue Boucicaut et de la rue des Bénards. Elle longe brièvement la promenade départementale des Vallons-de-la-Bièvre, se dirige vers le sud-est puis bifurque vers le sud, passe le long du square des Anciens-Combattants, pour se terminer à l'intersection de la rue de Fontenay, de l'avenue Jean-Perrin et de l'avenue Paul-Langevin, toutes deux limitrophes de Sceaux.

Environ à mi-chemin, elle est accessible par la gare de Fontenay-aux-Roses.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

L'avenue de Sceaux vers 1900.

Cette avenue tient son nom de Jules Lombart (1830-1915), fondateur des Chocolats Lombart. Il acquit le château Boucicaut[2] et devint conseiller municipal en 1894. Il finança le Bureau de Bienfaisance et fit agrandir l'hospice Boucicaut[3]. Son fils, Jules-François, devint maire de la ville de mars à mai 1896.

Historique[modifier | modifier le code]

Carte postale de Fontenay-aux-Roses montrant la route de Sceaux.

L'écrivain Paul Scarron possédait une maison à cet endroit[4].

En 1849, l'écrivain Alexandre Dumas, dans la nouvelle La rue de Diane à Fontenay-aux-Roses extraite du recueil Les Mille et Un Fantômes, décrit une partie de chasse dans ce qui était alors un village[5]:

« Mais ce qu'il y avait dans ce champ, ce que j'y avais avisé dans le désir de retraite qui s'était déjà emparé de moi depuis plus de deux heures, c'était un chemin creux qui, me dérobant aux regards des autres chasseurs, devait me ramener, par la route de Sceaux, droit à Fontenay-aux-Roses. »

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

L'hospice Boucicaut, construit par Marguerite Boucicaut, vers 1900.
  • Emplacement de l'ancien Château Boucicaut, détruit en 1954[6].
  • Hospice Boucicaut[7].
  • Villa Thouvenel.
  • Emplacement de l'ancienne Teinturerie Leroux, fondée en 1872, qui tirait partie de l'alimentation en eau du ru Fortune, affluent du ru de la Fontaine du Moulin[8].
  • École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses, dissoute en 1987.
  • Ancien asile Ledru-Rollin, créé le 24 mars 1890 par délibération de la Ville de Paris.


Notes et références[modifier | modifier le code]