Autorail Decauville PLM
Exploitant(s) | PLM > SNCF |
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Désignation |
PLM: ZZ P 1 à 9 1938: ZZDC 2001-2009 1948: XDC 2001-2009 1953: X 52001-52008 |
Surnom | « Nez de cochon » |
Type | autorail |
Motorisation | Diesel |
Composition | M |
Construction | 1936-37 |
Constructeur(s) | Decauville |
Nombre | 9 autorails |
Retrait | 1973 |
Écartement | standard (1 435 mm) |
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Carburant | gazole |
Moteur thermique | 2 Saurer BZD de 300 ch |
Transmission | électrique |
Masse en service | 41 t |
Longueur HT | 23.200 m |
Largeur | 2.924 m |
Empattement | 15.500 m |
Portes | 2 à 2 ventaux coulissants |
Places 1re cl. | 16 pl. |
Places 2e cl. | 46 pl. |
Vitesse maximale | 110 km/h |
Les autorails Decauville PLM sont des autorails construits par Decauville et livrés au PLM en 1936 sous l'immatriculation PLM ZZ P 1 à 9, puis ZZ DC 2001 à 2009 (1937) et X DC 2001 à 2009 (SNCF, 1947). Ils ont fait toute leur carrière au dépôt de Grenoble. Ces engins étaient reconnaissables par leur silhouette caractéristique du fait de leur longs capots moteur à chaque extrémité (d'où leur surnom de « Nez de cochon »), capots qui leur furent enlevés lors de leur transformation en 1952 et 1953 sur le même modèle que les X 52100.
Ces autorails, profondément transformés, formeront en 1952 la série des X 52001 à 8 de la SNCF.
Description[modifier | modifier le code]
Construits par les Établissements Decauville, ces autorails sont dotés d'une transmission électrique et de deux moteurs Saurer de 300 ch chacun entraînant une génératrice. Ils possèdent une cabine de conduite à chaque extrémité et sont livrés au PLM en 1938. Ils sont alors les premiers autorails diesels-électriques français. Ils reçoivent la livrée bleue et gris clair du PLM.
Lors de leur transformation en 1952 et 1953, sur le même modèle que les X 52100, leurs nez de cochon sont supprimés et ils reçoivent la livrée rouge et le toit crème de la SNCF, puis voient leur toiture peinte en rouge.
Services effectués[modifier | modifier le code]

- Grenoble - Lyon-Perrache
- Lyon-Perrache - Saint-Étienne
- Grenoble - Rives - Beaurepaire - Saint-Rambert-d'Albon
- Saint-Rambert-d'Albon - Livron
- Valence - Livron - Veynes
- Valence - Grenoble - Chambéry - Aix-les-Bains - Culoz
- Valence - Grenoble - Chambéry - Aix-les-Bains - Culoz - Genève (en service international)
- Grenoble - Veynes - Saint-Auban - Digne (relation créée en )
- Grenoble - Veynes - Marseille
- Marseille - Veynes - Gap - Briançon
- Grenoble - Veynes - Gap - Briançon
- Valence - Veynes - Gap - Briançon
- Chambéry - Bourg-Saint-Maurice
- Chambéry - Modane
- Chambéry - Albertville
- Albertville - Ugine - Annecy
- Grenoble - Annecy
- Lyon-Perrache - Lyon-Brotteaux - Ambérieu - Culoz
- Grenoble - Saint-Georges-de-Commiers - Vif
Dépôt d'attache[modifier | modifier le code]
Ces autorails ont effectué toute leur carrière au Centre Autorails de Grenoble (annexe du dépôt de Grenoble) de 1938 à 1973.
Modélisme[modifier | modifier le code]
Ces autorails ont été reproduits en HO par les Éditions Atlas (reproduction statique) dans le cadre de la collection "Michelines et Autorails".
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Livre : Le matériel moteur de la SNCF, par Jacques Defrance, Éditions N.M. à Paris, paru en 1969.
- Revue : Voies Ferrées, « La saga des Nez de cochon' » sur les autorails Decauville des séries X 52000 et X 52100 du Centre autorails de Grenoble, avec article de William Lachenal paru pages 6 à 16 dans le no 1 de septembre-.
- Livre : L’Étoile de Veynes, Presses et Éditions Ferroviaires à Grenoble, en 2002.
- Revue : Connaissance du Rail, Autorails : les Decauville Diesel-électriques sur Les Autorails Decauville des séries X 52000 et X 52100 du Centre Autorails de Grenoble, avec article de William Lachenal paru pages 26 à 33 dans le no 364-365 de juillet-.
- Revue : Ferrovissime : Autorails Decauville de .