Aurora lucis rutilat

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Aurora lucis rutilat (en français : « L'aurore embrase de lumière ») est une hymne pour le temps de Pâques, composée au IVe ou au Ve siècle et traditionnellement attribuée à saint Ambroise. Elle est formée de onze quatrains octosyllabiques. Découpée en trois parties (Aurora lucis rutilat, actuel hymne des laudes dans l'Église catholique du dimanche de la divine Miséricorde à l'Ascension dans l'Église latine, Tristes erant Apostoli, repris dans le commun des apôtres évangélistes - premières et deuxièmes vêpres, matines - pendant le temps de Pâques, et Claro Paschali gaudio, également dans le commun des apôtres et évangélistes - laudes - pendant le temps de Pâques), elle est intégrée au bréviaire romain[1].

Texte[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

Origine[modifier | modifier le code]

Dans le rite romain[modifier | modifier le code]

Après le concile de Trente[modifier | modifier le code]

Réforme sous influence des humanistes[modifier | modifier le code]

À la Renaissance, l'invention de l'imprimerie fit connaître les œuvres classiques en latin, qui étaient écrites d'après la quantité syllabique. D'où, les humanistes attaquaient tant le chant grégorien que les hymnes classiques de l'Église. Sous le pontificat d'Urbain VIII, le Saint-Siège décida de publier un nouveau hymnaire, avec un remaniement considérable des textes. D'où, cette hymne subit une révision totale. Or, cette nouvelle version ne fut pas acceptée auprès des ordres religieux[2].

Réforme liturgique de Pie X[modifier | modifier le code]

Usage actuel[modifier | modifier le code]

À la suite du concile Vatican II, l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes édita et publia en 1983 son nouveau Liber Hymnarius, dans lequel cette hymne se trouve à la page 82[4]. Il s'agissait d'une publication sous approbation de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, donnée le 25 mars. Or, le Calendarium Concilii Vatican II actuel ne contient plus cette hymne[4].

Mise en musique[modifier | modifier le code]

À la Renaissance[modifier | modifier le code]

Paraphrase[modifier | modifier le code]

  • Roland de Lassus (1532 - † 1594) : Magnificat super Aurora lucis rutilat à 10 voix (posthume 1619)[6]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notices[modifier | modifier le code]

  • Académie de chant grégorien (Belgique) : [6]

Liste[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Aurora lucis rutilat », sur www.preces-latinae.org (consulté le )
  2. a b et c Ulysse Chevalier, Le bréviaire romain et sa dernière édition, revue L'Université catholique, 1891, p. 124, [1]
  3. Voir Breviarium Romanum 1632 p. 442 et 1912 p. 385 - 386.
  4. a et b Académie de chant gregorien [2]
  5. Notice Bnf [3] [4]
  6. Notice Bnf [5]