Aureoboletus gentilis
Bolet cramoisi
Règne | Fungi |
---|---|
Embranchement | Basidiomycota |
Classe | Agaricomycetes |
Ordre | Boletales |
Famille | Boletaceae |
Genre | Aureoboletus |
(Quél.) Pouzar (1957)
Aureoboletus gentilis, le Bolet cramoisi, est une espèce de champignon (Fungi) basidiomycète du genre Aureoboletus dans la famille des Boletaceae. Il est caractérisé par son chapeau rosâtre, ses pores jaune d'or et la saveur salée de sa cuticule.
Taxonomie
[modifier | modifier le code]Le nom correct complet (avec auteur) de ce taxon est Aureoboletus gentilis (Quél.) Pouzar[1].
Le basionyme de ce taxon est : Boletus sanguineus var. gentilis Quél.[1]
Synonymes
[modifier | modifier le code]Aureoboletus gentilis a pour synonymes[1] :
- Aureoboletus cramesinus Secr.
- Aureoboletus cramesinus Secr. ex Watling
- Boletus auriporus Kall.
- Boletus cramesinus Secr.
- Boletus elasticus Smotl.
- Boletus gentilis (Quel.) Big. & Guill.
- Boletus gentilis (Quél.) Sacc.
- Boletus granulatus var. tenuipes Cooke
- Boletus sanguineus subsp. gentilis (Quél.) Sacc.
- Boletus sanguineus var. gentilis Quél.
- Boletus tenuipes (Cooke) Massee
- Ixocomus gentilis (Quél.) Quél.
- Ixocomus sanguineus var. gentilis (Quél.)
- Pulveroboletus cramesinus (Secr. ex Watling) M.M.Moser ex Singer
- Pulveroboletus cramesinus (Secr.) M.M.Moser
- Pulveroboletus cramesinus Anon.
- Pulveroboletus gentilis (Quél.) Singer
- Viscipellis gentilis (Quél.) Quél.
- Viscipellis sanguinea var. gentilis (Quél.) Quél.
- Viscipellis sanguineus var. gentilis (Quél.) Quél.
- Xerocomus cramesinus Secr.
- Xerocomus cramesinus Secr. ex E.-J.Gilbert, 1931
- Xerocomus gentilis (Quél.) Singer
Phylogénie
[modifier | modifier le code]Décrit à l'origine comme Boletus sanguineus var. gentilis par le mycologue français Lucien Quélet en 1884, l'espèce a été transférée dans le genre Aureoboletus par Zdeněk Pouzar en 1957.
Noms vulgaires et vernaculaires
[modifier | modifier le code]Ce taxon porte en français le nom vernaculaire ou normalisé suivant : bolet cramoisi[2].
Description du sporophore
[modifier | modifier le code]Les bolets sont des champignons dont l’hyménophore, constitué de tubes et terminés par des pores, se sépare facilement de la chair du chapeau. Ce chapeau d'abord rond, recouvert d'une cuticule, devient convexe à mesure qu’il vieillit. Ils ont un pied (stipe) central assez épais et une chair compacte. Les caractéristiques de Aureoboletus gentilis, le Bolet cramoisi, sont les suivantes :
Son chapeau mesure de 2 à 5 cm, il est visqueux par temps humide, typiquement brun-rose, mais aussi crème rosâtre et même blanchâtre[3].
L'hyménophore présente des tubes jaune vif, avec des pores assez amples, jaune d'or vif[3].
Son stipe mesure 3 à 7 cm x 0,4 à 1,5 cm, de couleur jaune pâle ou jaune vif, puis envahi de roussâtre, sa base est souvent un peu effilée[3].
La chair est blanche dans le chapeau et le haut du pied, rouge sous la cuticule et jaune dans le bas du pied. La saveur est douce dans la chair et salée sur la viscosité du chapeau, une caractéristique d'identification importante. Son odeur est faible mais agréable, un peu fruitée[3].
Caractéristiques microscopiques
[modifier | modifier le code]Ses spores mesurent 11 à 16 μm x 4 à 6 μm, elles sont elliptiques-fusoïdes[3].
Galerie
[modifier | modifier le code]Habitat et distribution
[modifier | modifier le code]Il s'agit un champignon ectomycorhizien, poussant sous différents feuillus, peu exigeant quant au sol[3].
Comestibilité
[modifier | modifier le code]Le Bolet cramoisi est comestible, mais sans intérêt de par sa taille, son manque de saveur et sa rareté relative.
Confusions possibles
[modifier | modifier le code]Le Bolet framboise (Hortiboletus rubellus) lui ressemble un peu, mais son chapeau est sec et ses pores d'un jaune moins vif bleuissent au toucher[3].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Guillaume Eyssartier & Pierre Roux : Guide des champignons – France et Europe – 4ᵉ édition, Belin, 2017.
- Régis Courtecuisse & Bernard Duhem : Champignons de France et d'Europe, Delachaux, 2013.
- Thomas Læssøe & Jens H. Petersen : Les champignons d’Europe tempérée, volume 1 et 2, Biotope, 2020.
- Jean-Claude Gerber & Nicolas Schwab : Champignons, guide de terrain : 2ᵉ édition revue et augmentée, Rossolis, 2023.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Référence Catalogue of Life : Aureoboletus gentilis (Quél.) Pouzar (consulté le )
- (fr + en) Référence EOL : Aureoboletus gentilis (Quél.) Pouzar 1957 (consulté le )
- (en) Référence Index Fungorum : Aureoboletus gentilis (Quél.) Pouzar (consulté le )
- (fr + en) Référence GBIF : Aureoboletus gentilis (Quél.) Pouzar (consulté le )
- (fr) Référence INPN : Aureoboletus gentilis (Quél.) Pouzar, 1957 (TAXREF) (consulté le )
- (en) Référence IRMNG : Aureoboletus gentilis (Quél.) Pouzar, 1957 (consulté le )
- (en) Référence MycoBank : Aureoboletus gentilis (Quél.) Pouzar (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Aureoboletus gentilis (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence OEPP : Aureoboletus gentilis (Quélet) Pouzar (consulté le )
- (en) Référence Taxonomicon : Aureoboletus gentilis (Quél.) Pouzar (1957) (consulté le )
Notes et références
[modifier | modifier le code]- GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 12 février 2024
- Base de données mondiale de l'OEPP, https://gd.eppo.int, consulté le 12 février 2024
- Guillaume Eyssartier & Pierre Roux, Guide des champignons – France et Europe – 4ᵉ édition, Belin, 2017.