Auguste Dumont (sculpteur)

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Auguste Dumont
Auguste-Hyacinthe Debay, Portrait d’Augustin Dumont (1829)[1], musée de Semur-en-Auxois.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Augustin Alexandre Dumont
Nationalité
Formation
Activité
Père
Fratrie
Autres informations
A travaillé pour
École des beaux-arts (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Maître
Élèves
Aristide Croisy, Charles-Édouard Maugendre-Villers (d), Léon-Alexandre Delhomme, Georges RéciponVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Œuvres principales
Tombe de Luigi Cherubini (d), Le Génie de la Liberté, General Jose de San Martin Memorial (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature d'Auguste Dumont (sculpteur)
Signature de Dumont.

Augustin Alexandre Dumont, dit Auguste Dumont, né à Paris le et mort dans la même ville le , est un sculpteur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Sépulture au cimetière du Montparnasse.

Années de formation[modifier | modifier le code]

Auguste Dumont est le fils du sculpteur Jacques-Edme Dumont (1761-1844) et de Marie-Élisabeth-Louise Curton[2]. Dernier sculpteur d'une lignée qui en compta cinq générations, il est le frère de la compositrice Louise Farrenc (1804-1875). Marié à près de 80 ans, il reste sans postérité ; sa veuve se remarie alors à l'architecte Léon Ginain.

Élève de Pierre Cartellier, Dumont remporte le grand prix de Rome en sculpture de 1823, ex-æquo avec Francisque Duret[3], avec un bas-relief ayant pour sujet Évandre pleurant sur le corps de son fils Pallas[2]. Il se rend par conséquent en Italie avec Francisque Duret et fait plusieurs envois : Jeune Faune jouant de la flûte, Alexandre étudiant pendant la nuit, l'Amour tourmentant l'âme sous la forme d'un papillon, Leucothée, Bacchus et un buste de Pierre Guérin. Il rentre à Paris en 1832[4].

Carrière artistique[modifier | modifier le code]

Il est l'auteur, à Paris, de la copie de la statue Napoléon en César (1863) d'Antoine-Denis Chaudet qui surmonte la colonne de la place Vendôme, et du Génie de la Liberté (1835) surmontant la colonne de Juillet de la place de la Bastille.

Élu à l'Institut de France le 21 juillet 1838, il enseigne à l'École des beaux-arts de 1853 à sa mort.

Auguste Dumont meurt le en son domicile, au 25 quai Conti dans le 6e arrondissement de Paris[5]. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse (10e division)[6].

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

Gênes (Italie)

  • Musei di Strada Nuova, Palazzo Rosso:
    • Andrea De Ferrari, buste en marbre ;
    • Maria Brignole-Sale De Ferrari, buste en marbre ;
    • Leucotea, 1865, statue en marbre ;
    • Antonio Brignole-Sale, 1866, buste en marbre ;

Galerie[modifier | modifier le code]

Élèves[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Didier Rykner, « Exposition sur le XIXe siècle à la galerie Talabardon & Gautier », dans La Tribune de l'Art, 8 décembre 2006.
  2. a et b Roman d'Amat, Dictionnaire de biographie française, Paris, Letouzey et Ané, , 760 p..
  3. Jules Lermina, Dictionnaire universel illustré, biographique et bibliographique, de la France contemporaine : comprenant par ordre alphabétique la biographie de tous les français et alsaciens-lorrains marquants de l'époque actuelle, l'analyse des œuvres les plus célèbres…, Paris, L. Boulanger, , 1397 p. (lire en ligne), p. 500.
  4. Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, Paris, C. Lacour, .
  5. Archives de Paris 6e, acte de décès no 224, année 1884 (vue 30/31).
  6. Registre journalier d'inhumation de Paris Montparnasse de 1884, en date du 30 janvier (page 13/31).
  7. https://e-monumen.net/patrimoine-monumental/monument-a-buffon-montbard/ Notice] sur le site E.monument.net.
  8. « Le Ciseleur », notice no 000SC010711, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  9. « Le Forgeron, ou L'Architecture », notice no M5037000420, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  10. « Le Génie de la Liberté », notice no M5037010677, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  11. « La place Léon Blum », paris1900.lartnouveau.com, consulté le 16 mars 2021.
  12. Site officiel des musées de Bourgogne
  13. Salon de 1838, no 1851.
  14. Un exemplaire en bronze est conservé à Excideuil.
  15. De la série des Reines de France et Femmes illustres.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Auguste Dumont (sculpteur) » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource)
  • Thieme-Becker, 1907-1950.
  • Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au XIXe siècle, 4 vol., Paris, Honoré Champion, 1914-1921.
  • (nl) L. de Jong, Y. Morel-Deckers, H. Verschaeren, D. Cardyn-Oomen, Beeldhouwwerken en assemblages 19de en 20ste eeuw, Anvers, 1986, p. 62.
  • Pierre Kjellberg, Le Nouveau guide des statues de Paris, Paris, La Bibliothèque des Arts, 1988.
  • Simone Hoog, préface de Jean-Pierre Babelon, avec la collaboration de Roland Brossard, Musée national de Versailles. Les sculptures. I : Le musée, Paris, Réunion des musées nationaux, 1993.
  • Dictionnaire Bénézit, 1999.
  • Emmanuel Schwartz, Les Sculptures de l'École des Beaux-Arts de Paris. Histoire, doctrines, catalogue, Paris, École nationale supérieure des Beaux-Arts, 2003, p. 146.

Iconographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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