Auguste Gillot

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Auguste Gillot
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Fonctions
Maire de Saint-Denis
-
Marcel Marschall (d)
Conseiller général
Biographie
Naissance
Décès
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GisorsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
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Archives conservées par
Archives municipales de Saint-Denis (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Auguste Gillot ( - ) est un cadre du Parti communiste français qui exerça d'importantes responsabilités dans la Résistance et dans le parti et fut maire de Saint-Denis de 1944 à 1971.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Dourdan (Seine-et-Oise) le dans une famille ouvrière, il devient forgeron et travaille comme carrossier dans l'automobile[2].

Engagements politiques[modifier | modifier le code]

Syndicaliste CGTU en 1924[3], il adhère aux Jeunesses communistes et au PCF en 1925. Militant actif, il devient cadre du parti et est candidat aux municipales à Longjumeau en 1929.

Durant un séjour en URSS de 1931 à 1932, il suit les cours de l'École léniniste internationale à Moscou[3].

Délégué à la conférence nationale du PCF en 1934, il est chargé de mener la lutte contre la dissidence doriotiste à Saint-Denis où il devient secrétaire du rayon du PCF. Il est élu conseiller municipal en 1937.

Devenu secrétaire de la région Paris-Nord en janvier 1936, il assiste comme délégué aux VIIIe et IXe Congrès du Parti communiste français en 1936 et 1937.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Fidèle au parti pendant la Seconde Guerre mondiale, il est chargé de reconstituer clandestinement le Secours populaire en 1940, réorganise les structures communistes dans l'Eure en 1942 et devient membre du Triangle National du parti en mai 1943.

En août 1943, il est désigné pour remplacer André Mercier comme représentant du PCF au sein du Conseil national de la Résistance[4],[5].

À partir de 1944[modifier | modifier le code]

Après la Libération, il siège à l'Assemblée consultative provisoire[6],[7].

Il intègre le Comité Central du PCF en juin 1945 et en demeure membre jusqu'en mai 1964.

le 28 août 1944, il est désigné à la présidence de la délégation municipale provisoire de Saint-Denis[4] puis élu maire (communiste) de Saint-Denis avec 64,5 % des voix le 29 avril 1945. Il conserve ce mandat jusqu'en 1971.

Il épouse Simone Gillot en secondes noces le 30 août 1945.

Il meurt à Gisors (Eure) le . Il est enterré au cimetière de Saint-Denis.

Décorations[modifier | modifier le code]

Auguste Gillot est notamment récipiendaire des décorations suivantes :

Autobiographies[modifier | modifier le code]

  • Un couple dans la Résistance, écrit avec Simone Gillot (Catherine), Éditions Sociales, 1975 ; rééd. 1976. Traduction en hongrois, Éditions Kossuth, Budapest, 1979.
  • Un forgeron dans la cité des rois - Longjumeau-Saint Denis, Éditions des Halles de Paris, 1986 - (ISBN 2904957049).

Témoignage[modifier | modifier le code]

  • La vie de Susanne Masson, écrit avec Simone Gillot, plaquette éditée par le PCF Saint-Denis/la Courneuve en 1993.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « http://archives.ville-saint-denis.fr/archive/fonds/FRAM93066_000000036/view:fonds/n:15 » (consulté le )
  2. Jean Morawski, Auguste Gillot Un forgeron de Saint-Denis nous quitte, L'Humanité, .
  3. a et b Jean Maitron, Claude Pennetier, « Gillot Auguste, Lucien », sur Le Maitron, 28 août 2009, dernière modification le 7 novembre 2022.
  4. a et b La Résistance, un enjeu politique, sur le site socio-anthropologie.revues.org, consulté le 28 avril 2013
  5. Jacques Isnard, « Auguste Gillot Une grande figure de la Résistance », sur lemonde.fr, (consulté le )
  6. Assemblée consultative provisoire de Paris - 7 novembre 1944 - 3 août 1945 - Liste des Délégués de l'Assemblée Consultative provisoire siégeant à Paris, sur le site assemblee-nationale.fr, consulté le 20 avril 2013
  7. [PDF] Les archives de l'Assemblée consultative provisoire - (1943-1945), sur le site archivesnationales.culture.gouv.fr, consulté le 28 avril 2013
  8. Simone et Auguste Gillot officiers de la Légion d'honneur, sur le site humanite.fr du 23 juin 1994
  9. a et b Auguste Gillot, sur le site museedelaresistanceenligne.org, consulté le 30 janvier 2015

Liens externes[modifier | modifier le code]