Aubres
Aubres | |||||
Ancien lavoir d'Aubres. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale | ||||
Maire Mandat |
Éric Richard 2020-2026 |
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Code postal | 26110 | ||||
Code commune | 26016 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Aubrois, Aubroises | ||||
Population municipale |
420 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 21 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 22′ 39″ nord, 5° 10′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 270 m Max. 1 217 m |
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Superficie | 20,27 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nyons (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Nyons et Baronnies | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Aubres est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
L'Aubres est aussi le nom d'un ruisseau qui passe sur la commune d'Aubres. C'est un affluent de l'Eygues.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Aubres est situé à quatre kilomètres de Nyons et à vingt-deux kilomètres de Vaison-la-Romaine.
![]() |
Venterol | Teyssières | Condorcet | ![]() |
Venterol Nyons |
N | Condorcet Les Pilles | ||
O Aubres E | ||||
S | ||||
Nyons | Châteauneuf-de-Bordette | Les Pilles |
Relief et géologie[modifier | modifier le code]
Sites particuliers[1] :
- Belly (373 m)
- Bordette (406 m)
- Col d'Aubenas
- Col d'Aubres
- Col de Chicogne
- Col des Vaux
- Col de Venterol
- Col Flachet
- Côte Eysséache
- Cougoir (1214 m)
- Galfe (558 m)
- Montagne d'Essaillon
- Montagne la Croix
- Pas la Baisse (724 m)
- Pendaye (448 m)
- Serre Nestier
Géologie[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
- la Bordette (source dans la commune de Châteauneuf-de-Bordette) passe sur la commune et se jette dans l'Eygues. Un quartier de la commune porte le nom de « Bordette »[2].
- l'Eygues ;
- ravin de Cougoir ;
- ravin de Courigne ;
- ravin de Jarrige (fiche SANDRE n°V5331380)[4] ;
- ravin de la Combe du Ranc ;
- ravin de la Serrie ;
- ravin de Suffie ;
- ravin des Vaux ;
- ruisseau Aubres, affluent de l'Eygues, passe sur la commune : cours de 3,3 km. En 1891, il avait une largeur moyenne de 15 m, une pente de 56 m, un débit ordinaire de 0.70 m3, extraordinaire de 8 m3[5] ;
- ruisseau de l'Essaillon.
Climat[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Aubres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8].
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Nyons dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72 %), zones agricoles hétérogènes (16,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,5 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Le village actuel se situe au sud de la commune, sur les bords de l'Eygues, mais il est surplombé par l'ancien village, sur les hauteurs de la vallée du ravin de Jarrige.
Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]
Site Géoportail (carte IGN)[1] :
- Chabaret
- Chambrichard
- Charbonnière
- Courigne
- Ferme de la Lauze
- Fontmiale
- Jarrige
- la Begude
- la Combe
- la Combe du Sourd
- la Font d'Andaon
- la Grande Lauzière
- la Grande Veyronne
- l'Ancoucou
- la Petite Lauzière
- la Petite Veyronne
- la Rochette
- la Souchave
- l'Auche
- la Veyronne
- le Béal
- le Devès
- le Flachet
- le Planas
- les Blaches
- les Coins
- les Faviers
- les Pennes
- l'Espinasse
- les Prés
- les Testes
- le Vialard
- l'Extiallon
- Mauperrier
- Pan Perdu
- Vaux
- Vieux Village
- Vorge
Logement[modifier | modifier le code]
Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
La commune est desservie par les routes départementales D 94 et D 757[1].
Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]
Risques sismiques[modifier | modifier le code]
Autres risques[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Attestations[modifier | modifier le code]
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[5] :
- 1218 : de Arbris (cartulaire des Templiers, 127) / (étudié par Ernest Nègre[12]).
- 1235 : castrum de Arboribus (inventaire des Dauphins, 233).
- XIVe siècle : mention du prieuré : prior de Arboribus (Pouillé de Die).
- 1509 : mention du prieuré : ecclesia Beati Andree de Arboribus (visites épiscopales).
- 1516 : mention de la paroisse : cura de Arboribus (visites épiscopales).
- 1576 : Ambres (rôle de décimes).
- 1891 : Aubres, commune du canton de Nyons.
Étymologie[modifier | modifier le code]
Aubres « est un vocable romano-provençal avec la phonie aoubré (arbres) »[13], issu du nord-occitan aubres (arbres), du latin arbores[14].
Histoire[modifier | modifier le code]
Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]
Le vieux village d'Aubres, sur les hauteurs du ravin de Jarrige, date de l'époque médiévale. Son abandon progressif est récent dans l'Histoire de la commune, au début du XXe siècle[15].
La seigneurie[5] :
- Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) est un fief des barons de Montauban.
- 1304 : il appartient aux Caderousse.
- Il est confisqué par les dauphins.
- 1328 : il est donné aux Constant de Alba.
- 1349 : il passe (par alliance) aux Rémuzat.
- 1370 : il est cédé aux Morges.
- 1483 : les Thollon de Sainte-Jalle.
- 1570 : les Girard (par achat).
- 1613 : les Brancas (par héritage).
- Les Grillet de Brissac.
- 1736 : les Tonduti de Blauvac (par héritage), derniers seigneurs.
1644 (démographie) : 55 familles catholiques et 25 protestantes[5].
Avant 1790, Aubres était une communauté qui, moitié en Dauphiné et moitié dans le Comtal-Venaissin, dépendait pour sa partie dauphinoise de l'élection de Montélimar, subdélégation et bailliage du Buis, et formait une paroisse du diocèse de Die. L'église, qui était premièrement sous le vocable de Sain-Pierre, ayant été ruinée, sera remplacée fin XVe siècle par l'église Saint-André qui était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Ruf, réunie à la cure en 1644[5].
Bordette[modifier | modifier le code]
Quartier de la commune[16] :
- 1414 : ad Bordetam (archives de la Drôme, E 3030).
- 1718 : Bourdette (archives de la Drôme, E 3030).
- 1891 : Bordette, quartier de la commune d'Aubres (cf. supra : hydrographie).
De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]
En 1790, la commune d'Aubres fut comprise dans le canton de Mirabel et, en 1793, dans le canton de Condorcet. La réorganisation de l'an VIII la fait entrer dans le canton de Nyons[5].
En 1836, une petite météorite est tombée sur Aubres. Elle qui a pris le nom, comme le veut l'usage, de « météorite d'Aubres », ou simplement « Aubres ». Premier élément d'une nouvelle classe de météorites, elle lui a donné son nom : les aubrites[réf. nécessaire].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Avant mars 2015, la commune faisait partie du Canton de Nyons.
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Finances locales[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2020, la commune comptait 420 habitants[Note 3], en augmentation de 1,94 % par rapport à 2014 (Drôme : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Services et équipements[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
Aubres dépend de l'académie de Grenoble. Les élèves débutent leurs études sur la commune, avec 20 enfants en classes de maternelle et 37 enfants en classes de primaire[22]. Les collèges et lycées les plus proches se situent à Nyons.
Santé[modifier | modifier le code]
Il n'y a aucun professionnel de santé sur la commune. Les médecins et hôpitaux les plus proches se trouve à Nyons.
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
- Fête : le deuxième dimanche de juin[23].
Loisirs[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
Médias[modifier | modifier le code]
Cultes[modifier | modifier le code]
La paroisse catholique d'Aubres dépend du diocèse de Valence, doyenné de Nyons[24].
Économie[modifier | modifier le code]
Agriculture[modifier | modifier le code]
L'économie de la commune a longtemps été liée à l'agriculture : élevages ovin et caprin, cultures de céréales, oliveraies et élevage de vers à soie.
Malgré le gel de 1956, qui a détruit une grande partie des oliviers du sud de la France, l'activité s'est développée à Aubres, qui fait partie de la zone d'appellation de l'huile d'olive de Nyons[25]. La commune fait également partie de la zone de production de vin des coteaux-des-baronnies.
En 1992 : carrière, pâturages (ovins, caprins), lavande, vergers, oliviers (moulin à huile), vignes[23].
La commune possède une carrière[23].
Tourisme[modifier | modifier le code]
- Site du vieux bourg sur la vallée de l'Eygues[23].
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Vieux village perché[23].
- Château ruiné (restauration partielle)[23].
- Église Saint-André d'Aubres du XIVe siècle[23].
- Chapelle de Pénitents[23].
- Chapelle du Calvaire[23].
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
- Grotte de l'Enfarnet[23].
Une partie de la commune fait partie du Parc naturel régional des Baronnies provençales[1].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]
Aubres possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Aubres sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références[modifier | modifier le code]
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 43 (ruisseau).
- Le ruisseau de Bordette sur le site du SANDRE.
- le ravin de Jarrige sur le site du SANDRE.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 12.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume 2, page 1203, (ISBN 2600001336).
- Toponymie de la Drôme in Société d'archéologie et de statistique de la Drôme, Revue drômoise, janvier 1910, page 203, (id). Lire sur Gallica.
- Pierre Palengat, La Drôme insolite: d'Aix-en-Diois à Volvent : les 370 communes du département, pages 30-31.
- Histoire du village médiéval.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 43 (quartier d'Aubres).
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- école à Aubres.
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 978-2-7399-5026-9), Aubres.
- paroisse d'Aubres.
- Histoire de l'économie de la commune.