Au revoir là-haut (film)

Réalisation | Albert Dupontel |
---|---|
Scénario |
Albert Dupontel Pierre Lemaitre |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Stadenn Prod. Manchester Films |
Pays d’origine |
![]() |
Genre | comédie dramatique |
Durée | 115 minutes |
Sortie | 2017 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Au revoir là-haut est une comédie dramatique française coécrite et réalisée par Albert Dupontel, sortie en . Il s'agit d’une adaptation du roman du même nom de Pierre Lemaitre, prix Goncourt 2013.
Sommaire
Synopsis[modifier | modifier le code]
En , Albert Maillard est interrogé par un officier de la Gendarmerie française, au Maroc. À travers son témoignage, il raconte la fin de sa participation à la Première Guerre mondiale, sa rencontre avec Édouard Péricourt, fils de bonne famille parisienne défiguré lors du conflit. Ensemble, ils montent une opération d'escroquerie. L'histoire suit également Henri d'Aulnay-Pradelle, leur ancien lieutenant va-t-en guerre devenu lui aussi escroc et qui est parvenu à intégrer la famille Péricourt, dont le patriarche règne sur la classe politique parisienne.
Fiche technique[modifier | modifier le code]
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Titre original : Au revoir là-haut
- Titre international : See You Up There
- Réalisation : Albert Dupontel
- Scénario : Albert Dupontel et Pierre Lemaitre, d'après le roman du même nom de ce dernier
- Direction artistique : Lilith Bekmezian
- Décors : Pierre Quefféléan
- Costumes : Mimi Lempicka
- Coiffures : Frédérique Arguello
- Masques : Cécile Kretschmar
- Maquillage : Françoise Quilichini
- Photographie : Vincent Mathias
- Étalonnage et colorisation : Lionel Kopp et Natacha Louis[1]
- Son : Jean Minondo, Gurwal Coïc-Gallas et Cyril Holtz
- Effets visuels numériques : Mikros Image (Paris)
- Montage : Christophe Pinel
- Musique : Christophe Julien[2]
- Production : Catherine Bozorgan
- Sociétés de production : Stadenn Prod. et Manchester Films ; Gaumont et France 2 Cinéma (coproduction)
- Société de distribution : Gaumont
- Pays d'origine :
France
- Langue originale : français
- Budget : 19 750 000 euros[3]
- Format : couleur
- Genre : comédie dramatique
- Durée : 115 minutes
- Dates de sortie :
- France : (avant-première à Saint-Lô)[4] ; (sortie nationale)
- Belgique, Suisse romande :
- Québec :
Distribution[modifier | modifier le code]
- Albert Dupontel : Albert Maillard, le soldat
- Laurent Lafitte : Henri d’Aulnay-Pradelle, le lieutenant
- Nahuel Pérez Biscayart : Édouard Péricourt, le soldat à la gueule cassée
- Niels Arestrup : Marcel Péricourt, le père d'Édouard et de Madeleine
- Émilie Dequenne : Madeleine Péricourt, la sœur d'Édouard
- Mélanie Thierry : Pauline, la bonne des Péricourt
- Heloïse Balster : Louise, la gamine
- Michel Vuillermoz : Joseph Merlin, l'inspecteur
- André Marcon : l’officier gendarme
- Philippe Uchan : Labourdin, le maire du 8e arrondissement de Paris
- Kyan Khojandi : Dupré, le collaborateur d'Aulnay-Pradelle
- Carole Franck : sœur Hortense
- Philippe Duquesne : le gendarme de la gare
- Gilles Gaston-Dreyfus : le maire
- Frédéric Épaud : le livreur des catalogues
- Frans Boyer : l’officier de la Côte 113
- Eloïse Genêt : Cécile, fiancée d'Albert Maillard
- Axelle Simon : Madame Belmont
- Bing Yin : le Chinois
- Travis Kerschen (en) : Arnaud Dulac-Fennel
- Nicolas de Lavergne : le stomatologue
- Grégoire Foessel : un soldat
- Jonathan Louis : le serveur de champagne (non crédité)
- Denis Podalydès : le ministre (voix)
Production[modifier | modifier le code]
Développement et genèse[modifier | modifier le code]
Le film est annoncé dès le mois d'août 2014[5].
Au moment de la fin du Festival de Cannes 2017, douze pays ont pré-acheté le film[6].
Pierre Lemaitre, l'auteur du roman, a été associé à la rédaction du scénario du film. L'adaptation cinématographique est très fidèle au roman : si l'on compare le livre et le film, il est facile de le constater. Sans la dévoiler, la scène de la fin est toutefois différente, plus allégorique et moins cynique dans le film que dans le livre.[réf. nécessaire]
Distribution des rôles[modifier | modifier le code]
C'est Bouli Lanners qui devait jouer le rôle d'Albert Maillard, mais il ne peut pas tourner pour cause de fatigue, et c'est finalement Albert Dupontel lui-même qui joue ce rôle[7].
Tournage[modifier | modifier le code]
Albert Dupontel et l’équipe du tournage débutent à Theuville dans le Vexin[8],[9], de début mars à mi-juin 2016[10]. Certaines scènes sont tournées à l'hôtel particulier de la rue Fortuny à Paris, dont la société de production d'Albert Dupontel était locataire pour les besoins du film[11].
Accueil[modifier | modifier le code]
Avant-premières, festivals et sorties[modifier | modifier le code]
Au revoir là-haut est présenté en avant-première le au Cinémoviking de Saint-Lô, avant sa sortie nationale dès le [4] comme en Belgique et Suisse romande.
Entre-temps, le film est choisi comme « Film d’ouverture » en au Festival du film francophone d'Angoulême ; de même qu’en , au Festival du film français d'Helvétie et au Festival international du film de Saint-Sébastien où il récolte le Premio de la Asociación de Donantes de Sangre de Gipuzkoa, a la Solidaridad / Elkartasun Saria[12].
Au Québec, le film est présenté à Montréal en novembre 2017, dans le cadre du festival Cinémania, où il reçoit le prix du public[13], avant sa sortie le .
Accueil critique[modifier | modifier le code]
En France, l'accueil critique est positif : le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 3,9/5[14]. Albert Dupontel a réussi à condenser le livre de Pierre Lemaitre en un récit vif et équilibré, selon Samuel Douhaire dans Télérama.fr[15]. La critique de Jacques Mandelbaum sur Le Monde.fr est moins élogieuse : il reproche une recherche excessive de perfection tout en voulant traiter de multiples questions, ce qui nuit à la vie des personnages[16].
Au Québec, dans La Presse, Marc-André Lussier juge le récit parfois prévisible mais se dit impressionné par le jeu des acteurs, la direction artistique et la séquence d'ouverture. Dans Le Devoir, André Lavoie parle d'un spectacle enlevant, mais qui survole des sujets délicats déjà abordés dans d’autres films de manière plus frontale. Dans Le Journal de Montréal, Christophe Rodriguez, de son côté, y va d'une critique très élogieuse.
Box-office[modifier | modifier le code]
Distinctions[modifier | modifier le code]
Récompenses[modifier | modifier le code]
- Festival international du film de Saint-Sébastien 2017 : sélection « Compétition officielle » - Premio de la Asociación de Donantes de Sangre de Gipuzkoa, a la Solidaridad / Elkartasun Saria[12]
- Festival Cinémania 2017 à Montréal : Grand Prix Mel Hoppenheim (prix du public)
- César 2018 :
Nominations et sélections[modifier | modifier le code]

- Festival du film francophone d'Angoulême 2017 : sélection « Film d’ouverture »
- Festival du film français d'Helvétie 2017 : sélection « FFFH »
- César 2018 :
- Nomination pour le César du meilleur film produit par Catherine Bozorgan
- Nomination pour le César du meilleur acteur pour Albert Dupontel
- Nomination pour le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Mélanie Thierry
- Nominations pour le César du meilleur acteur dans un second rôle pour Niels Arestrup et Laurent Lafitte
- Nomination pour le César de la meilleure musique originale pour Christophe Julien
- Nomination pour le César du meilleur montage pour Christophe Pinel
- Nomination pour le César du meilleur son pour Jean Minondo, Gurwal Coïc-Gallas, Cyril Holtz, Damien Lazzerini
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Entretien avec Albert Dupontel », sur Caméo Nancy (consulté le 23 octobre 2017)
- Dossier de presse sur UniFrance.org [PDF]
- [xls] Liste de films agréés sur le site du CNC (onglet 2016, case E26).
- « Albert Dupontel à Saint-Lô pour l’avant-première d’Au revoir là-haut », sur Ma Ville Saint-Lô, (consulté le 13 août 2017).
- Pauline Le Gall, « Au revoir là-haut de Pierre Lemaitre adapté par Dupontel », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le 22 juin 2017).
- « Au revoir là-haut (2016) », sur Unifrance (consulté le 22 juin 2017).
- « Albert Dupontel : «Au revoir là-haut est une sorte de film d'auteur à tendance populaire» », lefigaro.fr, (lire en ligne, consulté le 6 décembre 2017)
- « Albert Dupontel adapte un Goncourt dans le Vexin », sur La Gazette du Val d'Oise (consulté le 2 avril 2017).
- « Albert Dupontel en tournage d’Au revoir là-haut jusqu'à la mi-juin », Le Film Français, (lire en ligne, consulté le 2 avril 2017).
- La Gazette L'Echo, « THEUVILLE : Albert Dupontel tourne actuellement son film "Au revoir là-haut" », (consulté le 6 septembre 2017)
- Sandrine Blanchard (avec Beatrice Jérôme), « Hôtel Fortuny : la société de production d’Albert Dupontel se défend de tout passe-droit », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 15 novembre 2017)
- Service Communication, « Une dizaine de prix pour le cinéma français à San Sebastián », (consulté le 19 octobre 2017)
- « Au revoir là-haut remporte le Grand Prix Mel Hoppenheim », sur festivalcinemania.com (consulté le 17 février 2019)
- « Au revoir là-haut », sur Allociné (consulté le 25 octobre 2017).
- « Au revoir là-haut de Albert Dupontel - (2017) - Film - Drame, Comédie dramatique - L'essentiel - Télérama.fr » (consulté le 15 novembre 2017)
- Jacques Mandelbaum, « Au revoir là-haut : tragédie ou fantaisie, Dupontel peine à choisir », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 15 novembre 2017)
- JP-Boxoffice.com ; page du film Au revoir là-haut consulté le 20 avril 2018.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Au revoir là-haut, roman, Paris, Albin Michel, 2013 (ISBN 978-2-226-24967-8), 566 pages ; réédition, Paris, LGF, coll. « Le Livre de poche » no 33655, 2015 (ISBN 978-2-253-09893-5) ; version audio lue par l'auteur, deux disques compact audio (durée : 16 heures), Audiolib, mars 2014 (ISBN 978-2-35641-701-5).
- Au revoir là-haut, bande dessinée adaptée de l'auteur, dessins de Christian De Metter, Rue de Sèvres, 2015 (ISBN 978-2-369-81199-2).
- Propos recueillis par Nathalie Chifflet, « Questions à Albert Dupontel Des problématiques d'aujourd'hui », Le Républicain Lorrain no 2101, Groupe Républicain Lorrain Communication, Woippy, 25 octobre 2017, p. 21, (ISSN 0397-0639)
- Nathalie Chifflet, « Les masques splendides des gueules cassées », Le Républicain Lorrain no 2101, Groupe Républicain Lorrain Communication, Woippy, 25 octobre 2017, p. 21, (ISSN 0397-0639)
- Yann Tobin, « Au revoir là-haut », Positif, no 681, Paris, Institut Lumière/Actes Sud , novembre 2017, p. 56-57, (ISSN 0048-4911).
- Alexis Brocas, « Rebonjour là-haut », Le Magazine littéraire, no 585-586, Paris, Sophia Publications , novembre-décembre 2017, p. 112, (ISSN 0024-9807).
- Au revoir là-haut - Dossier de presse, Unifrance [PDF].
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Film réalisé par Albert Dupontel
- Film français sorti en 2017
- Comédie dramatique française
- Film avec un César de la meilleure adaptation
- Film avec un César des meilleurs costumes
- Film avec un César des meilleurs décors
- Film avec un César de la meilleure photographie
- Film avec un César du meilleur réalisateur
- Film se déroulant dans les années 1910
- Film sur la Première Guerre mondiale
- Adaptation d'un roman au cinéma
- Film tourné dans le Val-d'Oise
- Film Gaumont
- Escroquerie au cinéma
- Économie au cinéma
- Finance au cinéma
- Film sur l'armée française
- Lieutenant de fiction